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Vieillir à domicile, est-ce possible au Québec?

Article d'un partenaire

Par Commissaire à la santé et au bien-être Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 13 février 2025 PIKSEL (istockphoto.com)

Femme ainée_Verdict santé.jpg PIKSEL (istockphoto.com)

Les ainés représenteront 24 % de la population en 2031 selon des projections de l’Institut de la statistique du Québec. Pourront-ils tous vieillir à domicile?

Ce n’est un secret pour quiconque ayant tenté d’obtenir des soins ou des services à domicile : c’est souvent un parcours du combattant. Plusieurs obstacles se dressent sur le chemin, comme les longs délais d’attente et la difficulté de savoir à qui s’adresser dans le système de santé pour obtenir les services voulus.

Le Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE), un organisme public qui analyse la performance du système de santé, a révélé que le système public ne répondait actuellement qu’à 10,7 % des besoins en soutien à domicile des ainés québécois. Ceux qui n’obtiennent pas l’aide nécessaire risquent de voir leur état se dégrader et leurs besoins de soutien augmenter. Comment mieux aider les ainés?

Prévenir la perte d’autonomie

L’une des façons d’aider les ainés à rester à domicile le plus longtemps possible, selon le CSBE, est de prévenir et de retarder leur perte d’autonomie plutôt que de soutenir, par des soins médicaux, certains besoins comme se laver.

Dans son rapport publié en 2024, le CSBE recommande au gouvernement du Québec de changer son approche et de ne plus voir le vieillissement comme une maladie à soigner.

Mais comment adopter cette nouvelle perspective?

Le CSBE suggère :

  • de valoriser davantage la place des ainés dans les communautés;
  • d’aider les ainés à subvenir à leurs besoins essentiels (p. ex. : se nourrir et s’héberger) grâce à des services à domicile;
  • d’axer les soins et services de longue durée sur le maintien de l’autonomie dans la communauté le plus longtemps possible plutôt que sur l’hébergement des ainés (p. ex. : dans les CHSLD).

Plusieurs chercheurs indépendants abondent en ce sens : le meilleur moyen de prévenir la perte d’autonomie est d’encourager les ainés à demeurer actifs socialement, mentalement et physiquement.

Une responsabilité commune

Miser sur la prévention de la perte de l’autonomie des ainés plutôt que tenter de « la soigner » constitue un excellent moyen de réaliser leur souhait de rester à domicile le plus longtemps possible. La responsabilité n’appartient pas seulement au gouvernement ou au ministère de la Santé et des Services sociaux : tout le monde peut jouer un rôle dans ce changement d’approche. 

Que vous soyez une infirmière ou un voisin, vous pouvez poser un geste pour aider les ainés à demeurer autonomes et actifs dans les communautés.

Nous vous invitons à lire le dernier rapport du CSBE pour en connaître plus sur ses recommandations en matière de soutien à domicile.