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Recrudescence de mpox ou variole simienne

Par Catherine Crépeau
Recrudescence de mpox ou variole simienne CaptureStock Studio/Shutterstock.com

La Direction régionale de la santé publique de Montréal lance un appel à la vigilance, alors que les cas de mpox ou variole simienne sont en hausse dans la métropole.

Six cas de variole simienne ont été recensés au cours des deux dernières semaines, ce qui porte à neuf le total de cas au Québec en 2025. Quatre de ces infections ont été contractées à Montréal et deux à l’étranger. Tous les cas ont été infectés par le virus de clade 2b.

En comparaison, en 2024, 38 cas de variole simienne ont été recensés au Québec, contre 11 en 2023. La province a connu ses premiers cas de variole simienne et sa plus forte éclosion en 2022. On avait alors recensé 400 cas d’infections.

Dans son avis, la santé publique incite les médecins à la vigilance face à cette légère hausse de cas. 

La variole simienne se manifeste par de la fièvre, des sueurs nocturnes, des maux de tête et des douleurs articulaires ou musculaires. Des lésions cutanées apparaissent ensuite, surtout sur le visage, les mains et les pieds. Les symptômes durent de deux à quatre semaines, et la maladie se guérit généralement d’elle-même.

Au Québec, un vaccin contre la mpox – efficace à 85 % – est offert aux personnes qui n’ont pas encore présenté de symptômes de la maladie, mais qui ont été en contact direct par la peau ou les muqueuses avec des lésions ou des fluides corporels d’une personne infectée au cours des 14 derniers jours. Il peut aussi s’agir d’un contact avec des objets contaminés, comme des vêtements ou de la literie.

À lire aussi : Faut-il craindre la variole simienne?

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