Smog et feux de forêts : six impacts sur notre quotidien

Les particules dues aux feux de forêt sont dangereuses dans l’air, car vous pouvez les respirer. Selon l’état de santé de chacun et l’intensité de la respiration, elles peuvent s’infiltrer dans les poumons puis dans le sang. Il est donc préférable de limiter ses sorties quand l’air devient saturé à cause du smog, conseille notamment Santé Montréal.

Ces particules peuvent aussi se déposer sur diverses surfaces. Présentent-elles, sous cette forme, un danger ? Voici six situations où elles sont présentes et les gestes à poser pour bien vous protéger.

Nettoyer les surfaces extérieures ? Avec un linge humide.

Votre mobilier de jardin est couvert d’une légère suie liée au smog des derniers jours ? Si c’est le cas, lavez-le comme n’importe quel meuble de jardin sale, mais pas n’importe comment. « Les particules de fumée ne collent pas tant que ça, explique Francis Lavoie, biologiste au Bureau de la qualité de l’eau et de l’air de Santé Canada. Elles peuvent à nouveau se retrouver dans l’air et donc être respirées. »

« Comme pour ramasser de la poussière, poursuit l’expert, il est recommandé d’utiliser un torchon ou une vadrouille humide afin de nettoyer les surfaces. »

Le conseil vaut aussi pour l’intérieur de la maison, si les particules charriées par le smog s’y sont infiltrées.

Se baigner ? Aucune crainte dans l’eau.

Les particules de fumée peuvent-elles contaminer l’eau de votre piscine ? Oui, disent les spécialistes, mais c’est sans risque. « Les particules solides qui retombent dans l’eau vont se mélanger avec les autres matières, affirme Marc Olivier, professeur et chercheur au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable de l’Université de Sherbrooke. La capacité de dilution de l’eau d’une piscine fait en sorte qu’on n’atteindra pas de concentration notable de particules à partir de ce qui retombe du smog. »

Donc, profitez bien de votre piscine. « Le principal risque vient plus de l’air que de l’eau, précise l’expert, surtout si vous faites des efforts en nageant ou en jouant avec vos enfants. »

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Sécher son linge à l’air libre ? Attendre que le smog se dissipe.

La corde à linge ! Sécher son linge dehors est un des plaisirs de l’été. C’est écologique et économique.

Mais faut-il éviter de le faire en période de smog ? Marc Olivier conseille d’éviter le séchage à l’extérieur quand on est dans une situation de contamination de l’air, quelle qu’elle soit. « Les particules vont nécessairement se fixer sur le linge de façon semi-temporaire ou semi-définitive, dit-il. Quand le linge est mouillé, il capte davantage de particules. »

Une des solutions pour évacuer ces particules de votre linge, s’il a été au contact du smog, c’est d’utiliser votre sécheuse, en cycle court, sans chaleur, pour secouer le linge et évacuer ce qui s’y est posé. Il n’y a pas de risque en tant que tel ; toutefois, il est déconseillé de dormir sur un oreiller dont la taie aurait été exposée, car vous risqueriez de respirer les particules.

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Manger les légumes du potager ? Lavez-les comme d’habitude.

Selon Marc Olivier, il est recommandé de laver soigneusement tous les fruits et les légumes que l’on consomme en tout temps. Si les tomates de votre potager ou vos feuilles de basilic ont été exposées au smog, vous pourrez tout de même les manger, mais veillez à les nettoyer correctement avant de les cuisiner.

Promener pitou? Limitez les sorties.

À moins que votre animal de compagnie ne présente déjà des problèmes de santé ou des troubles respiratoires qui pourraient s’aggraver, oui, vous pouvez le laisser aller dehors, même si c’est sans doute mieux de limiter les sorties. Mais si vous devez promener votre chien, en fait, c’est vous que vous risquez d’exposer aux particules de fumée. Restez vigilant et privilégiez les activités intérieures.

Sortie prolongée : faut-il se laver après?

Si vous devez sortir malgré la piètre qualité de l’air au cœur d’un smog, il n’est pas nécessaire de laver tous vos vêtements ou de prendre une douche, une fois à l’intérieur. « Le danger est vraiment plus pour la respiration, conclut Marc Olivier. La contamination se remarque plus à l’odeur, comme lorsqu’on veille autour d’un feu de camp. »

Évidemment, si vous êtes couvert de suie, c’est une autre histoire : dans ce cas, lancez donc une brassée...

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