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Moins de saisies de maisons au Canada

Par Stéphan Dussault
Moins de saisies de maisons au Canada

Plus d’un million de résidences auront été saisies aux États-Unis en 2010. Au pays, on est loin d’une telle saignée.

La bulle immobilière a beau avoir éclaté il y a plus de quatre ans, les propriétaires américains semblent toujours payer cher la témérité de leurs banques et la morosité économique qui sévit au pays. Au dernier trimestre, RealtyTrac, spécialisé dans la revente de maisons reprises par les banques, a comptabilisé plus de 288 000 saisies de maisons. Si la tendance se maintient, c’est plus de 1,2 millions de résidences qui seront reprises en 2010 faute de ne pouvoir rembourser l’hypothèque.

Au Canada, la situation est loin d’être aussi dramatique, entre autres parce que les banques n’ont pas accordé autant d’emprunts hypothécaires à des clients en aussi mauvaise posture financière. À l’Association bancaire canadienne (ABC), on publie le nombre de prêts hypothécaires «en souffrance», c’est-à-dire en retard de paiement depuis au moins trois mois. Pour juillet 2010, le dernier mois comptabilisé par l’ABC, on en dénombrait 17 119, soit 0,42 % des emprunts hypothécaires contractés au Canada. Notons tout de même qu’on dénombrait deux fois moins d’emprunts en souffrance au Canada il y a cinq ans.

Au Québec, la situation semble encore mieux. En juillet 2010, on ne comptabilisait que 2256 emprunts en souffrance. Et ce nombre de propritétaires immobiliers québécois en difficulté semble même diminuer depuis six mois. Selon la firme GDL Crédit Ressource Québec citée par Rue Frontenac, 3125 maisons ont été saisies au Québec en 2009. Il aurait fallu environ 30 000 saisies pour que la situation au Québec soit à la mesure du désastre américain.

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