Les «cash mobs» prennent d’assaut les commerces locaux
Inspirées par les «flash mobs», voici maintenant les «cash mobs»: une nouvelle façon de magasiner qui se répand à travers le pays.
On connaissait les flash mobs, ces événements qui rassemblent un groupe de personnes effectuant une action convenue à l’avance dans un lieu public (cesser de bouger pendant une minute, par exemple), pour ensuite se disperser rapidement.
Une cash mob, c’est la version «magasinage» de ces mobilisations éclair. Le principe est simple: les participants se donnent rendez-vous à une date et à une heure précises afin de dépenser dans un commerce indépendant choisi à l’avance. Le but? Encourager les commerçants locaux et soutenir les entreprises indépendantes. Ce faisant, trois règles s’imposent: dépenser 20 $ dans le magasin choisi, faire la rencontre de trois nouvelles personnes et, évidemment, avoir du plaisir.
De Buffalo à Victoria
La première cash mob a eu lieu à Buffalo, aux États-Unis, en août 2011, mais la mobilisation ayant propulsé le phénomène est celle de Cleveland, où 40 personnes, en novembre 2011, ont pris d’assaut une librairie locale.
«Nous organisons de tels événements parce que nous croyons fermement que les établissements locaux sont la colonne vertébrale de notre communauté et de notre économie. Nous voulons soutenir les magasins dont les propriétaires vivent dans nos communautés, qui emploient des gens de nos communautés et qui font circuler l’argent dans nos communautés», a expliqué à Protégez-Vous l’organisateur de la cash mob de Cleveland, Andrew Samtoy.
Ce dernier évalue qu’environ 200 cash mobs ont eu lieu depuis qu’est né le phénomène, surtout aux États-Unis, mais aussi dans quelques villes canadiennes dont Calgary, Victoria et Regina.
«Une dizaine de personnes seulement se sont présentées à la nôtre – le commerçant serait probablement surpris d’apprendre qu’une cash mob a eu lieu dans son magasin! –, mais nous organisons un autre événement le 19 avril prochain», ajoute l’organisateur de la mobilisation de Calgary, Jocelyn Campbell, en précisant que celles de Victoria connaissent quant à elles un véritable succès.
Des groupes se forment ailleurs au Canada, notamment à Winnipeg, Edmonton, Toronto et Saint John, au Nouveau-Brunswick. Les cash mobs se propagent également au Royaume-Uni, en Australie, en Suède et en Corée du Sud. Le phénomène a d’ailleurs fait l’objet d’un reportage sur la chaîne de télévision américaine CNN en février 2011.
Dépenser et s’amuser
Les mobilisations sont autonomes, mais le blogue Cash Mobs d’Andrew Samtoy en regroupe un grand nombre. M. Samtoy recommande de respecter quelques règles de base lorsqu’on organise un rassemblement éclair, par exemple choisir un établissement local et obtenir l’autorisation du commerçant, déterminer un lieu de rencontre sans mentionner le nom du magasin, annoncer l’événement une semaine à l’avance sur Twitter et – bien sûr! – inviter les «cash mobbers» à se réunir pour prendre un verre après l’événement.
Sur Twitter, les groupes canadiens comme @CashMobsSJNB, @cmtdot et @CashMobsYYC se multiplient, de même que sur Facebook par le biais des pages comme Cash Mob Winnipeg, Cash Mob Edmonton, Regina Cash Mob et 12 Days of Christmas – CASH MOB!
Pour en savoir plus: entrevue radio avec l’organisateur de la cash mob de Cleveland (en anglais) et entrevue télé avec l’organisatrice de la cash mob de Victoria (en anglais, voir à 1:40)

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