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Immigration : plusieurs nouveaux arrivants comprennent mal notre système bancaire

Par Jean-Luc Lavallée
Immigration : plusieurs nouveaux arrivants comprennent mal notre système bancaire Myvector/Shutterstock.com

Près de 4 nouveaux arrivants sur 10 au pays disent comprendre très peu, voire « pas du tout » le système bancaire canadien, révèle un sondage réalisé pour le compte de la Banque TD.

De nombreuses données émanant de ce coup de sonde, réalisé auprès de plus de 1 000 personnes ayant choisi le Canada comme terre d’accueil dans les 10 dernières années, témoignent des difficultés à surmonter pour ces nouveaux arrivants en matière de littératie financière.

Parmi les sondés, 55 % d’entre eux disent avoir toujours de la difficulté à gérer leurs finances depuis leur arrivée au Canada. Un des principaux obstacles ? Comprendre le système financier du pays, un défi courant qui concerne non seulement les immigrants, mais aussi la population générale (peu importe le profil démographique, comme l’âge ou le revenu).

Si 38 % des nouveaux arrivants peinent à comprendre notre système bancaire, il faut également noter que 25 % des Canadiens (dans la population générale) n’y parviennent pas non plus, selon un deuxième sondage comparatif.

Voici quelques faits saillants :

  • 51 % des nouveaux arrivants ont indiqué comprendre très peu ou pas du tout comment investir de l’argent au Canada (comparativement à 35 % dans la population générale) ;
     
  • 41 % des nouveaux arrivants ont indiqué comprendre très peu ou pas du tout l’état de l’économie canadienne (comparativement à 26 % dans la population générale) ;
     
  • 76 % des nouveaux arrivants craignent de commettre des erreurs financières (comparativement à 68 % dans la population générale) ;
     
  • 50 % des nouveaux arrivants sondés aimeraient démarrer une entreprise au Canada.

Pas assez d’argent pour « bien vivre »

Par ailleurs, 56 % des nouveaux arrivants disent ne pas avoir assez d’argent pour bien vivre au Canada, alors que 44 % des Canadiens (dans la population générale) font le même constat.

« Bâtir une vie dans un nouveau pays peut être aussi formidable que déstabilisant. En plus de devoir adopter un nouveau mode de vie, les nouveaux arrivants doivent rapidement s’adapter à la réalité financière du pays », rappelle Janice Farrell Jones, PVP, Services bancaires courants et Épargne et placements à la Banque TD, dans un communiqué.

Éducation financière

« Cette importante étude montre que les nouveaux arrivants ont instamment besoin qu’on leur offre une meilleure éducation financière, ainsi que des ressources et des outils plus adaptés, enchaîne Mme Farrell Jones. C’est ainsi qu’ils pourront se sentir en confiance à chaque étape de leur parcours et, ce faisant, prendre des décisions éclairées qui appuieront leurs objectifs financiers et leur réussite au Canada. »

Méthodologie

 

Le premier sondage en ligne a été réalisé du 31 janvier au 10 février 2025, en français et en anglais. L’échantillon était composé de 510 personnes arrivées dans les 5 dernières années et de 511 personnes arrivées dans les 6 à 10 dernières années. Aux fins de comparaison seulement, un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur d’environ +/- 3 %, 19 fois sur 20.

 

Le deuxième sondage, offert également en français et en anglais, a été réalisé en ligne auprès de 1 507 Canadiens de la population générale entre le 31 mars et le 2 avril 2025. À titre indicatif, la marge d’erreur d’un échantillon probabiliste de cette taille serait d’environ +/- 2,5 %, 19 fois sur 20. Les deux études ont été menées par Edelman Data & Intelligence auprès de répondants du Forum Angus Reid.

À lire aussi : Immigration au Canada : comment établir votre dossier de crédit, Nouveaux arrivants et finances : guide de survie

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  • Par Michele Cossette
    04 août 2025

    Puisqu'il n'y a pas moyen de vous contacter par courriel, voici ma correction d'une faute de français dans l'article ci-dessus. "Parmi les sondés, 55 % d'entre eux...", c'est un pléonasme. "Parmi" et "d'entre eux", ça veut dire exactement la même chose. Donc : Parmi les sondés, 55 % disent..., ou encore : "Cinquante-cinq pour cent des sondés disent...".