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Québécois et Canadiens s’informent différemment avant d’acheter

Par Benoîte Labrosse
Québécois et Canadiens s’informent différemment avant d’acheter

Avant d’acheter un produit ou un service, les Québécois font davantage confiance aux médias sociaux et aux tests de produits que leurs compatriotes canadiens. Et vous?

Bonne nouvelle, la majorité des consommateurs canadiens n’achètent pas à l’aveuglette: près de trois adultes sur quatre s’informent presque systématiquement sur les produits et les services qui les intéressent avant de mettre la main à leur portefeuille. À peine 5 % ne s’informent jamais avant de prendre une décision d’achat.

Sans surprise, près de la moitié des personnes de 55 ans et plus s’informent toujours avant d’acheter, comparé à seulement 25 % chez les 18 à 34 ans.

Ce sont là quelques constats qui ressortent d’un sondage de Protégez-Vous réalisé en juin 2014 par la maison de sondage SOM auprès de consommateurs canadiens afin d’identifier leurs habitudes d’information.

Les Québécois préfèrent les médias sociaux
Seulement 6 % des répondants qui se renseignent identifient les magazines imprimés comme leur source principale d’information en matière de consommation.

Internet rafle la part du lion: trois Canadiens sur quatre l’utilisent désormais pour s’informer sur les produits et les services qu’ils convoitent. Presque tous (93 %) s’appuient sur les résultats obtenus à l’aide d’un moteur de recherche.

Les Québécois se distinguent cependant: ils se renseignent davantage au moyen des médias sociaux que leurs compatriotes – 49 % comparé à 37 % dans le reste du Canada. Les Québécois se fient aussi beaucoup moins aux commentaires laissés par des clients sur les sites des détaillants, aux blogues et aux forums de discussion – près de 20 % d’écart.

Les instances qui fournissent l’information la plus crédible en matière de consommation sont les associations de consommateurs, et ce, tant au Québec (64 %) qu’ailleurs au Canada (55 %). Les médias suivent de loin au Québec (15 %) et ailleurs au pays (24 %).

En vrac
• Au Canada, 17 % des consommateurs qui prennent la peine de s’informer avant d’acheter disent obtenir rarement ou jamais de réponses à leurs questions!

• En général, les femmes (45 %) sont plus portées que les hommes (34 %) à considérer le bouche-à-oreille comme source principale d’information en consommation.

• Les anglophones (42 %) se fient plus au bouche-à-oreille que les francophones (32 %).

• Pour 40 % des Québécois, l’organisme qui protège et défend le mieux les consommateurs est l’Office de la protection du consommateur.

• Les sujets qui touchent la technologie suscitent moins d’intérêt dans la Belle Province qu’ailleurs au pays. Serions-nous moins «geek» que le reste du Canada?

Magazines et émissions de télé
Le sondage met aussi en lumière le fait qu’un Québécois sur cinq nomme spontanément Protégez-Vous comme étant un média spécialisé en consommation. Suivent les émissions L’épicerie et La Facture, diffusées à Radio-Canada.

Dans le reste du pays, c’est l’émission Marketplace – l’équivalent, à CBC, de La Facture – qui arrive en première position, suivie du magazine Consumer Reports.

Le sondage Habitudes de consommateurs canadiens en quête d’information ou à la recherche d’accompagnement recense les réponses de 1 000 adultes canadiens (marge d’erreur de 3,8 % à un niveau de confiance de 95 %). Pour réaliser ce sondage, Protégez-Vous a reçu du financement en vertu du Programme de contributions pour les organisations sans but lucratif de consommateurs et de bénévoles d’Industrie Canada.

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  • Par David Sylvestre
    03 août 2014

    Pas la peine d'en faire un plat. Moi j'ai compris le sens du titre.

     3
  • Par Philippe Bastien
    03 août 2014

    Les commentaires partagés ne sont plus fiables. Il est maintenant imprudent de s'y fier car ils ont été corrompus pas des intervenants soit qui agissent pour la compagnie qui manufacture ou vend le produit, soit un ou des compétiteurs pour le dénigrer, soit un arnaqueur qui veut rétribution pour ses commentaires négatifs (pour les retirer) ou positifs.

     1
  • Par JACQUES POULIOT
    18 juillet 2014

    Québécois et Canadiens s’informent différemment avant d’acheter. À ce que ne sache, un Québécois c'est un Canadien. Quelle maladresse venant d'une revue réputée comme la vôtre.

     1
    journalist
    Par Stéphanie Perron de Protégez-Vous
    19 juillet 2014

    Bonjour Monsieur Pouliot,

    En effet, les Québécois sont des Canadiens. D’ailleurs, partout dans le texte lorsque nous comparons les Québécois aux personnes qui habitent dans les autres provinces canadiennes, nous mentionnons «dans le reste du Canada», «dans le reste du pays» ou «ailleurs au Canada». Cependant, les titres d'articles ne peuvent comporter que quelques mots, faisant en sorte qu’ils ne peuvent comporter toutes les nuances.

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