Attention

Votre navigateur n'est plus à jour et il se peut que notre site ne s'affiche pas correctement sur celui-ci.

Pour une meilleure expérience web, nous vous invitons à mettre à jour votre navigateur.

Consommation: la confiance des Québécois à son plus bas

Par Rémi Maillard
Consommation: la confiance des Québécois à son plus bas

Le pessimisme des Québécois continue de freiner leur consommation. Cette année, ils ne feront pas de folies.

C’est du moins ce qui ressort du sondage Altus publié le 11 mars dernier par le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD). En effet, «les intentions d’achat pour 2014 sont négatives dans presque toutes les catégories de biens et de services, dans une proportion légèrement plus faible qu’en 2013», résume Lise Plante, porte-parole du CQCD. Le niveau de confiance atteint ainsi son plus bas niveau depuis 2009.

Les Québécois prévoient donc freiner leurs ardeurs en matière d’achat d’articles de maison, d’électroménagers, de quincaillerie, de rénovation, de voyage, etc. Une seule exception: les vêtements et les chaussures, pour lesquels les consommateurs prévoient augmenter leurs dépenses.

Même si 58 % des ménages croient que leur situation financière ne s’aggravera pas en 2014, ils se montrent un peu plus pessimistes qu’il y a quelques mois quant à la situation économique future de la province.

Principale inquiétude: le risque de chômage et de récession. Près de 50 % des répondants pensent que le Québec connaîtra une décroissance économique au cours des trois prochaines années.

Paradoxalement, le sondage révèle en même temps que plus du tiers des Québécois considèrent que le climat économique est favorable à l’achat de biens importants. Ainsi, 9 % d’entre eux envisagent d’acheter une voiture, 5 % des meubles, 4 % une maison et un autre 4 % du matériel informatique.

L’achat en ligne gagne en popularité

Les consommateurs québécois sont de plus en plus enclins à magasiner sur Internet. Plus du quart des répondants au sondage du CQCD affirment avoir dépensé davantage d’argent sur le Web en 2013 que l’année précédente, alors que près des deux tiers ont dépensé le même montant. Par ailleurs, le tiers des consommateurs qui possèdent un téléphone intelligent s’en servent pour magasiner sur Internet, dans les circulaires et sur les médias sociaux afin de comparer des prix ou des produits, et le quart d’entre eux l’utilisent pour effectuer des achats en ligne.

Situation financière des ménages au cours des 12 derniers mois

La majorité de ceux qui estiment que leur situation financière s’est améliorée se situe parmi les jeunes, les gens avec des revenus élevés ainsi que les diplômés universitaires.

Revenus vs prix de vente

• 67 % des répondants croient que leurs revenus augmenteront moins vite que le prix des biens et services.
• 7 % prévoient qu’ils augmenteront plus rapidement.

En 2014, les consommateurs prévoient acheter...

• Voiture: 9 %
• Mobilier: 5 %
• Maison: 4 %
• Matériel informatique: 4 %

Sondage réalisé auprès de 1 002 personnes entre le 20 janvier et le 6 février 2014. La marge d’erreur est de 3,2 %, 19 fois sur 20.

Paiement rapide: sécuritaire?

Le paiement rapide par carte de crédit permet de payer un achat en passant simplement une carte sur le terminal, et ce, sans entrer de code. Au total, 65 % des Québécois connaissent cette nouvelle méthode de paiement et 40 % d’entre eux considèrent qu’elle est sécuritaire. Toutefois, plusieurs experts, notamment ceux de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, en France, indiquent que ce n’est pas forcément le cas.

 

  Ajouter un commentaire

L'envoi de commentaires est un privilège réservé à nos abonnés.

  • Par RENE COUTURE
    19 mars 2014

    Bonjour,je ne suis absolument pas surpris de voir les résultats de se sondage et qui mentionne que 21 % des revenus des ménages québécois s'est détérioré selon les gens interrogés,on n'a qu'a regarder le contexte économique actuel qui est au ralenti et le 7,7 % de chômage qui est assez élevé au Québec et se sans oublier les offres d'emplois qui sont faibles alors oui il est bien évident que cela aura une influence directe sur la consommation des produits et des services au Québec,et il ne faudrait pas oublier une chose qui influence beaucoup la consommation des Québécois c'est la qualité de fabrication de tous les produits que nous consommons qui a diminuer beaucoup depuis plusieurs années et se sans oublier toutes les réparations qui sont nécessaires pour le bon fonctionnement de nos appareils,alors il est bien évident que la situation elle n'est pas prêt de s'améliorer et se tant et aussi longtemps que le contexte économique ne s'améliorera pas,voici des commentaires du site internet argent concernant le chômage au Québec actuellement:Québec : une année « désastreuse » pour l’emploi
    Le 10 janvier 2014 à 8h54 | ArgentMise à jour le 10 janvier 2014 à 11h41
    La dernière année aura été pénible pour l’emploi au Québec alors que la province a perdu 43 800 emplois à temps plein.

    D’après des données publiées vendredi par Statistique Canada, le taux de chômage a augmenté de 0,5 point de pourcentage en décembre pour atteindre 7,7 %.

    Sur un an, le Québec a perdu 43 800 emplois à temps plein, il s’est toutefois créé 45 800 emplois à temps partiel.

    « L’emploi à temps plein au Québec, c’est vraiment désastreux. Il y a eu quelques emplois de créés en 2013, mais ce sont des emplois à temps partiel », indique Carlos Leitao, économiste en chef à la Banque Laurentienne.

    Les chiffres sont à l’opposé de ceux enregistrés en 2012 alors qu’il s’était créé plus de 135 000 emplois au Québec.

    D’un mois à l’autre, soit de novembre à décembre, il s’est perdu 10 100 emplois à temps plein et 100 emplois à temps partiel.

    Au Canada, l'emploi a diminué de 46 000 en décembre, à la suite d'une baisse du travail à temps plein. Le taux de chômage a augmenté de 0,3 point de pourcentage pour atteindre 7,2 %.

    En Ontario, la progression de l'emploi survenue au cours de la première moitié de l'année a été contrebalancée par la baisse enregistrée en décembre, de sorte que l'emploi était à peu près au même niveau que celui observé 12 mois plus tôt.

    Le taux de chômage a augmenté pour s'établir à 7,9 % en décembre, soit le même taux que celui de décembre 2012.

     1