Baisse d’impôt : les familles économiseront 5 $ en moyenne par semaine
Chose promise, chose due. L’impôt fédéral sera réduit, à compter du 1er juillet, et vous pourriez constater prochainement une légère différence — de quelques dollars tout au plus par semaine — sur votre relevé de paie.
La diminution sera plus modeste que ce qu’avaient annoncé les libéraux, en campagne électorale, puis le ministère des Finances à la fin mai, a cependant prévenu le directeur parlementaire du budget (DPB), dans une note publiée le 18 juin.
Neutre et indépendant du gouvernement, le DPB conclut que l’économie d’impôt moyenne sera d’environ 280 $, tous ménages confondus, soit 5,38 $ par semaine, en tenant compte aussi de la réduction de certains crédits d’impôt non remboursables.
Selon le type de ménage, la diminution d’impôt réelle – pour ceux qui en paient et qui pourront bénéficier de la mesure – devrait varier entre 50 $ et 750 $ sur une base annuelle. Plus le revenu est élevé, plus les économies en dollars seront importantes.
Pour une personne âgée à faible revenu vivant seule, par exemple, l’économie sera inférieure à 1 $ par semaine. Pour un couple avec enfant, dont les deux revenus – plus élevés – se situent dans la deuxième tranche d’imposition, l’économie moyenne annuelle atteindrait 750 $, soit 14,42 $ sur une base hebdomadaire. Cela représente un peu plus de 7 $ par semaine pour chaque parent à l’échelle du pays.

- Source : Bureau du directeur parlementaire du budget.
Les Québécois, eux, bénéficieront d’une réduction d’impôt « de 16,5 % inférieure à celle des résidents du reste du Canada, car ils bénéficient [déjà] d’une réduction de 16,5 points de pourcentage de l’impôt fédéral sur le revenu des particuliers en raison de l’abattement du Québec », rappelle le DPB.
Les libéraux du premier ministre fraîchement élu, Mark Carney, et le ministère des Finances faisaient plutôt miroiter un allègement fiscal pouvant atteindre 840 $ pour une famille.
Un répit pour « la classe moyenne »
Mark Carney et ses troupes avaient promis durant la campagne électorale de réduire l’impôt prélevé, sur le premier palier d’imposition, afin de donner un répit surtout « à la classe moyenne ».
Concrètement, le taux d’imposition de la première tranche de revenu des particuliers (jusqu’à 57 375 $ pour tous les contribuables) passera donc officiellement de 15 % à 14 %, à compter du 1er juillet, selon ce qu’a confirmé le ministre des Finances et du Revenu national, François-Philippe Champagne.
« Mon gouvernement a reçu le mandat de réduire le coût de la vie. C’est ce que nous faisons en réduisant les impôts afin que les Canadiennes et les Canadiens conservent une plus grande part de leurs chèques de paie et puissent dépenser leur argent selon leurs priorités », avait déclaré Mark Carney, le 14 mai dernier.
Attention : Pour 2025, les contribuables recevront seulement la moitié de ce montant puisque la mesure entrera en vigueur en juillet.
« L’Agence du revenu du Canada (ARC) mettra à jour les tables des retenues sur la paie pour la période de juillet à décembre 2025, avait précisé le ministère des Finances dans un communiqué. Les particuliers qui ont des revenus d’emploi ou d’autres revenus faisant l’objet de retenues à la source pourraient observer l’application du taux de 14 % aux impôts prélevés sur leurs revenus. »
« Pour ceux qui ne bénéficieront pas immédiatement de la baisse d’impôt avec leur employeur, explique l’ARC, il faudra appliquer un taux de 14,5 % pour l’année 2025 au complet, au moment de la production de la déclaration de revenus. »
Puisque notre système d’imposition est progressif, tous les contribuables, incluant les mieux nantis, bénéficieront de cette baisse d’un point de pourcentage du premier palier de revenus imposé, soit environ 22 millions de Canadiens. En revanche, ceux qui ne paient déjà pas un sou d’impôt — le tiers des contribuables au pays — ne recevront rien.
« C’est mieux que rien », dit Poilievre
Les conservateurs jugent la baisse d’impôt trop modeste. « C’est mieux que rien », avait réagi le chef conservateur Pierre Poilievre en point de presse à Ottawa, le 28 mai dernier.
La mesure coûtera cher à l’État qui se privera ainsi de revenus totalisant 28,2 milliards de dollars en cinq ans, selon les calculs du directeur parlementaire du budget, alors que le ministère canadien des Finances
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