Robe de bal ou de mariée : aussi belle et moins chère
Pas question de lésiner sur le choix de la plus belle robe, que ce soit pour un bal de finissants ou pour le jour de son mariage. Les beaux atours ont un prix, mais il existe quelques options pour fêter sans se ruiner.
Au Canada, le bal de finissants coûtait quelque 800 $ par participant avant la pandémie, incluant le billet pour la soirée, les photos et bien sûr la tenue de soirée.
Même si tout le monde s’accorde pour dire qu’il s’agit d’un événement important, toutes les familles ne peuvent se permettre une telle dépense.
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Emprunter sa robe de finissante
C’est de ce constat que sont parties les fondatrices de Fées Centre-du-Québec, à Drummondville : depuis 2015, l’organisme prête des robes gratuitement et en toute confidentialité. Il compte près de 600 robes en stock, ce qui permet d’offrir un large choix aux jeunes filles.
« Notre OBNL répond au besoin de jeunes filles qui se cherchent une robe, mais ne veulent ou ne peuvent pas demander à leurs parents de payer, explique Valérie Auclair. Nous répondons aussi à celles qui se préoccupent de l’aspect environnemental et ne veulent pas acquérir une robe pour un soir. »
Une fois l’événement passé, les robes sont restituées. Un partenaire de la région les nettoie, ce qui permet d’assurer la pérennité des tenues.
Des organismes similaires existent à travers le Québec, comme Fées marraines, à Montréal, ou Fée de l’ouest mon bal, à Saint-Zotique. Ces organismes fonctionnent grâce aux dons et permettent d’habiller les jeunes filles pour une soirée inoubliable. Parfois, il est possible d’emprunter certains accessoires, par exemple des sacs ou des bijoux, pour compléter la tenue.
Louer sa robe (mariage et bal)
Côté noces, la note, là aussi, peut être salée : au Québec, le coût d’un mariage oscillerait entre 20 0000 $ et 35 000 $, selon qu’on délie ou non les cordons de la bourse.
Alors, que ce soit pour un bal ou pour un mariage, il est parfois possible de louer sa tenue dans une boutique spécialisée, quand la robe convoitée est au-dessus du budget prévu. Cela permet de ne pas dépenser autant que si on l’achetait, pour le même effet !
Par exemple, la Maison LPNR (anciennement La Petite Robe Noire), connue pour habiller les candidates d’Occupation double, propose d’acheter ou de louer un vêtement d’apparat pour un bal ou un mariage. Ces robes sont à la disposition des clientes pour cinq jours ; la Maison LPNR se charge de les nettoyer elle-même. Mais n’oubliez pas de les ramener : le per diem de retard monte vite, et une micropuce permet au besoin de les retracer !
La Boutique Champagne !, à Saint-Hyacinthe, loue aussi des robes de bal ou de mariée. Ce salon privé ne reçoit que sur rendez-vous, et il est préférable de s’y prendre à l’avance ― compter un an pour la future mariée, un bon six mois pour une finissante. « Nous offrons une expertise, dit Cassandra Bourret, présidente et co-directrice générale de la boutique. Chaque cliente est accompagnée par un designer professionnel qui va pouvoir l’aider dans son choix. »
Les robes sont dessinées et fabriquées au Québec : « Nous offrons aussi la robe sur mesure en location, ce qui est très rare, dit-elle. Nous sommes spécialisés dans le haut de gamme, mais grâce à la location, la robe va coûter 50 % de moins qu’à l’achat », précise Mme Bourret. Pour chaque robe, même en location, il est possible d’adapter les mesures selon la morphologie de la personne.
Une cliente sur deux de la Boutique Champagne ! opte pour la location plutôt que l’achat. Le coût ? Une robe de finissante va se louer entre 400 $ et 600 $, estime Claudy Tessier, codirectrice générale du salon. Pour la robe de mariée, il faut compter de 1 500 $ à 3 000 $, selon les modèles.
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Acheter sa robe d’occasion
Enfin, le marché de seconde main est aussi en plein essor, que ce soit pour les robes de bal ou de mariée. On trouve des vêtements magnifiques à travers les réseaux sociaux à condition de prendre le temps de magasiner… et de rester vigilant pour ne pas se faire avoir !
Sur Facebook, par exemple, la page Robes de bal à vendre au Québec compte pas moins de 7400 membres. La plateforme Vinted, de son côté, propose plus de 2000 offres de robes à vendre entre 5 $ et 1800 $.
De plus en plus de boutiques qui vendent des robes de mariée offrent également des robes recyclées ― autrement dit déjà utilisées. C’est notamment le cas de la boutique Oui, je le voeux, de Montréal, qui propose du neuf et des ensembles de seconde main.
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