Canadiens à l’étranger: que deviennent vos REER ?
Avec la nouvelle année vient le temps des cotisations REER. À ce propos, un de nos lecteurs se demande si un contribuable canadien « non-résident » peut conserver un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR).
Par «non-résident», il faut comprendre «non-résident aux fins de l’impôt».
Il s’agit de toute personne qui n’a pas de liens de résidence au Canada, c’est-à-dire qui «vit dans un autre pays de façon régulière, normale ou habituelle, et qui n’y est pas considéré comme résident du Canada» ou «réside au Canada pendant moins de 183 jours durant l’année d’imposition», selon la définition de l’Agence du revenu du Canada (ARC).
«Un non-résident peut détenir un REER ou un FERR avant ou après la retraite», confirme Frédérick Fink, porte-parole de l’ARC.
«Le type d’impôt que vous devez payer et l’obligation de remplir une déclaration de revenus dépendent du type de revenus que vous avez gagnés», précise par ailleurs l’agence sur son site.
REER, FERR et «snowbird»
Par exemple, vous êtes à la retraite et vivez au soleil plus de la moitié de l’année? Vous pouvez recevoir les paiements d’un REER et d’un FERR. Il s’agit de sources de revenus que vous êtes autorisé à toucher en tant que non-résident. Mais, comme il s’agit d’une source de revenus canadienne, vous devrez payer de l’impôt sur celle-ci.
Sachez finalement que la majorité des règles qui entourent les REER et les FERR pour un résident s’appliquent également à un non-résident. Il existe toutefois quelques subtilités, qu’un comptable sera en mesure de vous expliquer.
Alors n’oubliez pas que, même les pieds dans le sable, vous avez des obligations fiscales.
À noter: notre test de logiciels d'impôt sera mis à jour en février 2020.
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