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Comment éloigner les chevreuils de votre cour

Par Protégez-Vous
Comment éloigner les chevreuils de votre cour Png Studio Photography/Shutterstock.com

La population de chevreuils, ou cerfs de Virginie, a crû un peu partout au Québec ces dernières années, au point que dans certains endroits ils sont considérés comme une nuisance.

Il n’est pas étonnant que la cohabitation des chevreuils et des humains entraîne des conséquences négatives, dont une hausse des collisions routières entre les véhicules et ces grands cervidés. Comme ils sont de plus en plus nombreux, la probabilité qu’ils s’approchent des habitations est plus élevée qu’avant. Si vous vivez une telle situation et que les conseils qui suivent ne fonctionnent pas, informez-vous auprès de votre municipalité ou du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs quant aux mesures à prendre. 

Si les chevreuils peuvent abîmer vos plantations tout au long de l’année, c’est surtout à l’automne et pendant l’hiver que les dégâts sont les plus importants. Dans ces cas, il est possible qu’ils détruisent vos végétaux en les mangeant, en les piétinant ou en en cassant les branches, surtout quand il fait froid et qu’il y a une épaisse couche de neige sur laquelle ils peuvent marcher pour atteindre et déguster certains végétaux temporairement juste à leur hauteur. 

Des moyens pour limiter les dégâts 

Lorsque les arbres sont encore jeunes, ils peuvent être endommagés ou détruits par ces grands animaux qui, en mangeant leurs bourgeons, les priveront de leurs feuilles et limiteront leur croissance. On trouve sur le marché des protections en plastique à installer sur les branches, là où sortiront les bourgeons, un peu comme des épingles à linge qu’on fixerait sur l’arbre pour protéger les futurs bourgeons. 

Le frottis – soit le résultat de la détérioration de l’écorce et du bois des troncs d’arbre par les chevreuils, par exemple lorsqu’ils cherchent à enlever la gaine de leurs bois, de mars à juin – détruit aussi les arbres, dans la partie du bas surtout. On peut installer des clôtures de plastique léger pour les protéger tout en laissant passer les autres animaux inoffensifs. Il est aussi possible de recouvrir les troncs des arbres de tissus en plastique souple. On en trouve plusieurs types sur le marché, généralement vendus en rouleaux. 

L’autre période à risque pour vos végétaux est celle des mois de juillet et août, lorsque les chevreuils s’accouplent. 

Vous pouvez alors utiliser des répulsifs à base de farine de sang d’animaux, vendus en magasin. Leur odeur, imperceptible pour les humains, les tiendra à distance. Il faut répéter l’épandage quelques fois, selon le type de produit utilisé. 

Planter des végétaux qu’ils détestent est un autre moyen de les tenir à distance. Mettre en terre des plantes piquantes ou ayant des feuillages très parfumés, au goût très intense ou recouvert d’un duvet devrait contribuer à les éloigner. 

Dans le rayon des moyens plus coûteux, il existe des systèmes à piles qu’on fixe dans le sol près des éléments ou végétaux à protéger. Ces effaroucheurs visent à effrayer les chevreuils en émettant un jet d’eau lorsqu’ils s’approchent du détecteur de mouvement. 

À lire aussi : Comment vous débarrasser des insectes et petits animaux

Cet article est tiré du guide « 100 Trucs Entretien de la maison – extérieur », réalisé en partenariat avec l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

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  • Par Yves Petit
    05 décembre 2023

    En ce qui concerne la protection des arbres contre les chevreuils, il n'y a que l'hiver qu'il faut s'en soucier, sauf pour le tilleul dont l'écorce et les feuilles peuvent être mangés aussi en été. Ma méthode de protection favorite est d'entourer le petit arbre à protéger d'une clôture en broche maillé jusqu'à ce que l'arbre ait plus de 7-8 pieds. Une autre façon peu couteuse pour les arbres ayant peu de bourgeons est d'attacher une touffe de long cheveux aux bouts des branches à l'aide d'attaches métalliques enrobées de plastique. Il faut prioritairement protéger les bourgeons terminaux qui assureront la croissance au printemps suivant.