Comment choisir un bon multicuiseur

La capacité, le poids et les dimensions
Les fonctions de cuisson
La facilité d’utilisation
Les mesures de sécurité
Les accessoires et les recettes
Le prix et la puissance

Au début des années 2010, l’Instant Pot a connu un succès fulgurant en promettant de simplifier la préparation des repas. L’idée était de combiner plusieurs petits électroménagers en un seul appareil facile à utiliser. Depuis, le multicuiseur a fait des petits et plusieurs fabricants – dont la vedette de la cuisine québécoise, Ricardo lui-même – ont lancé leur propre version de cet appareil.

Or, comment ces « clones » se comparent-ils à l’original ? Assez bien, à vrai dire, plusieurs le suivent de près.    

Il faut savoir qu’il existe une certaine confusion autour du mot « multicuiseur », car tous les modèles sur le marché n’offrent pas les mêmes fonctions. Pour les besoins de notre test, nous avons évalué des produits équipés du mode « sous pression » (aussi nommé « presto »), mais également deux modèles qui sont dépourvus de cette option.

La fonction « sous pression » permet de diminuer considérablement le temps de cuisson. Par exemple, au lieu de laisser mijoter votre bœuf Stroganoff toute la journée à la mijoteuse, vous obtiendrez un résultat similaire en 45 minutes.

Attention, cependant : il faut ajouter au temps de cuisson une quinzaine de minutes pour que l’appareil atteigne la bonne pression, et une dizaine de minutes pour dépressuriser l’appareil. Le temps total de préparation de votre repas avoisinera donc plutôt 1 heure 10 minutes.

La capacité, le poids et les dimensions

Les modèles testés ont une capacité de 5,7 à 8 L, ce qui convient à une famille de 4 à 6 personnes. Vérifiez le poids de l’appareil si vous devez fréquemment le sortir d’une armoire et l’y ranger ; le Ninja OP301C, par exemple, pèse 10,7 kg (24 lb) !

Si vous installez votre multicuiseur sur le comptoir, assurez-vous de disposer d’une hauteur suffisante, notamment dans le cas des modèles dont le couvercle est non amovible.

Les fonctions de cuisson: sous-pression, cuisson lente, friteuse à air

Neuf des modèles testés proposent aussi la cuisson lente. Vous pouvez alors faire dorer des légumes et des morceaux de viande, y ajouter du bouillon et cuire lentement votre repas, comme dans une mijoteuse. Certains appareils offrent d’autres modes de cuisson que vous pourriez aimer; par exemple, la cuisson sous vide ou « friteuse à air ». Le Ninja OP301C et le Thomson sont pourvus de l’option « friteuse à air chaud », grâce à un couvercle supplémentaire spécialement conçu à cet effet. Nous les avons testée pour cuire des frites, des choux de Bruxelles et des pépites de poulet.

Dans tous les cas, assurez-vous que l’appareil convoité propose les fonctions qui vous intéressent. Lors de notre magasinage, nous avons parfois dû télécharger les manuels d’utilisation de certains modèles pour être certains de bien comprendre celles qui étaient offertes.

Sept des appareils testés offrent la mise en marche différée, utile si vous désirez que la cuisson commence en votre absence. Cette option est limitée à 4 heures pour le Crock-Pot, tandis qu’elle est de 24 heures pour les autres modèles.

La facilité d’utilisation

En général, les multicuiseurs testés sont faciles à utiliser. Par contre, les manuels d’instruction de l’Ecohouzng et du CHEF iQ sont moins faciles à comprendre que celui des autres ; en outre, ni le bol ni le couvercle de ces appareils, pas plus que ceux du Starfrit, ne vont au lave-vaisselle. Par ailleurs, le nettoyage de la cuve, des joints et des pentures a été ardu pour l'Instant Pot.

Malgré les lavages répétés, le joint d’étanchéité peut rester imprégné des odeurs de cuisson. Or, personne ne veut d’un gâteau qui sent le chili !

Les mesures de sécurité

Afin de manipuler votre multicuiseur correctement, lisez bien les consignes de sécurité. La dépressurisation manuelle demande de manipuler la valve d’où la vapeur s’échappe. La dépressurisation à l’aide d’un bouton minimise le risque de brûlures, mais seuls trois appareils sont munis d’un tel bouton en plus de l’option manuelle. Un de nos produits recommandés a seulement un bouton pour la dépressurisation.

Tous les modèles évalués sont dotés d’une alerte de sécurité sonore et visuelle qui indique une manipulation inadéquate de l’appareil (par exemple si le couvercle est mal fermé). Deux modèles ne possède toutefois qu’une alerte sonore.

Les accessoires et les recettes

Plusieurs accessoires sont offerts avec les appareils, mais leur utilité est variable. Par exemple, un panier ou une grille pour la cuisson à la vapeur vous seront probablement plus utiles qu’une cuillère ou une tasse à mesurer, que vous avez sans doute déjà.

Les recettes fournies avec les appareils s’avèrent fort commodes, car elles sont basées sur les paramètres de cuisson propres à chaque modèle. Le Thomson est vendu sans livret de recettes, mais vous trouverez facilement celles-ci sur Internet. Quant à celles du modèle CHEF iQ, elles se trouvent dans l’application que vous pouvez télécharger sur votre téléphone intelligent.

Le prix et la puissance

Puissance ou prix élevé ne sont pas nécessairement synonymes d’appareil plus performant. Ainsi, un des appareils évalués, vendu à 160 $, fait un aussi bon travail qu’un autre, vendu à 385 $. La différence réside surtout dans les possibilités de réglages. Un néophyte appréciera un appareil simple dépourvu d’une multitude d’options, tandis qu’une personne plus expérimentée aimera peut-être contrôler davantage la préparation des plats.

Les appareils de cette catégorie déploient de 1 000 à 1 350 W, une puissance suffisante pour accomplir leurs tâches. Seuls le Ninja OP301C et le Thomson se démarquent du groupe avec leurs 1 460 et 1 500 W respectifs, nécessaires à leur fonction « friteuse à air chaud ».

Consultez notre liste des meilleurs multicuiseurs

Si une mijoteuse vous suffit, consultez notre classement des mijoteuses.