Quelques mois après la naissance de mon premier enfant, je me suis rendu compte que cette étape comporte plusieurs tâches administratives et financières. Voici donc cinq choses que j’ai apprises — et que j’aurais aimé connaître ou comprendre plus tôt pour naviguer dans ce chapitre de vie.
1. Première étape : la déclaration électronique de naissance
On m’a pas mal tout expliqué à l’hôpital, mais j’avoue qu’entre la fatigue, les hormones et la quantité d’informations à absorber, j’ai cherché où et comment faire la déclaration de naissance de ma fille !
Dans les faits, c’est plutôt simple : il suffit de visiter cette page du Directeur de l’état civil de Québec.
C’est très important de le faire, et de le faire rapidement, car c’est une fois cette déclaration complétée qu’il sera possible d’obtenir le certificat de naissance, la carte d’assurance maladie, le NAS, de toucher les allocations familiales…
Toutes des choses essentielles pour bien démarrer la vie de votre bébé, par exemple en lui ouvrant un REEE.
Important à savoir : il est possible de chercher un pédiatre avant d’avoir rempli la déclaration de naissance et d’avoir la carte d’assurance maladie en main.
2. Profiter des cadeaux des municipalités
Saviez-vous que de nombreuses villes offrent des cadeaux de bienvenue aux nouveau-nés ? Je n’ai pas encore eu le temps d’aller chercher celui proposé par ma municipalité, mais je dois le faire bientôt, car il comprend une session gratuite de huit cours de natation parent-enfant !
Ces présents pourraient aussi inclure des livres, des toutous et bien d’autres choses.
Il faut les récupérer dans les locaux municipaux, par exemple à la bibliothèque. Une preuve de résidence, une carte de citoyen ou le certificat de naissance de l’enfant pourrait être exigé. C’est gratuit, pourquoi s’en priver ?
3. Les vêtements réellement nécessaires
À la naissance de ma fille, j’ai été privilégiée de recevoir des sacs de vêtements pour bébé de la part d’amies, mais également de connaissances très distantes. Il y a un beau mouvement d’entraide entre nouveaux parents ; c’est fabuleux pour le moral et le budget !
Pour cette raison, bien que ce soit extrêmement tentant d’acheter plein de jolis vêtements, il vaut souvent mieux réserver son budget pour autre chose. De toute façon, je n’ai pratiquement jamais habillé ma fille avant ses trois mois : elle a vécu en pyjama (avec fermeture éclair, s’il vous plaît !).
Il est mieux d’avoir quelques articles de qualité qu’une garde-robe surdimensionnée. Le confort du bébé est plus important que l’esthétique !
D’ailleurs, Naître et grandir le mentionne : « Dans les premières semaines, calculez de 6 à 8 pyjamas par taille. Si votre bébé porte aussi des pyjamas le jour, prévoyez-en 2 ou 3 de plus. » En d’autres mots, il ne faut pas beaucoup de vêtements !
De plus, les nouveau-nés grandissent vite ! Notre petite de six livres était déjà trop grande pour la plupart de ses vêtements 0-3 mois à seulement deux mois !
4. Les meilleurs cadeaux à offrir
Plusieurs personnes semblent offrir des cadeaux aux nouveau-nés en grande partie… pour se faire plaisir à elles-mêmes ! C’est tellement beau, des petits kits de vêtements, des peluches colorées, des doudous plus douces que tout…
Ce n’est pas un reproche ! Ce sont de belles attentions et il est difficile de résister à tout ce qui est offert en miniformat.
Cependant, selon mon expérience, rien ne bat des repas congelés, des couches (lavables ou jetables) ou une carte-cadeau… à la pharmacie. Des cadeaux beaucoup moins «sexy», mais qui sont tellement plus pratiques !
Vérifiez si les parents acceptent volontiers les produits de seconde main (jouets, vêtements, etc.), qui peuvent être très avantageux. Puisque les bébés ne les utilisent que quelques mois (voire moins), ces articles peuvent être pratiquement neufs, pour une fraction du prix (ou même gratuits) !
Le temps est également un présent sous-estimé.
Finalement, bien qu’il soit coutume d’offrir un cadeau au moment de la première rencontre avec bébé, ce présent sera encore plus apprécié quelques semaines plus tard, quand sa personnalité, ses besoins et ses goûts seront plus clairs. Peu de gens offrent des cadeaux à un bébé de deux ou trois mois; or, c’est à ce moment-là que les parents commencent à accumuler les dépenses !
Ou pourquoi ne pas attendre l’introduction des aliments et offrir des purées maison ?
5. Les vérifications financières
Pensez à toutes les implications financières liées à l’arrivée d’un enfant. RQAP, allocations, déductions, crédits d’impôt, REEE et autres sont autant d’outils à votre disposition pour alléger le fardeau économique de la parentalité.
Bien que ce ne soit pas le sujet premier du livre, La retraite à 40 ans de Jean-Sébastien Pilotte, inclut un chapitre complet sur la façon de profiter pleinement des avantages fiscaux offerts aux familles, afin d’éviter que cette période de joie ne s’accompagne d’un stress financier. C’est rapide à lire, éclairant et déculpabilisant.
Accueillir un enfant est une aventure formidable, mais qui inclut plusieurs démarches administratives et des décisions à prendre avec un grand manque de sommeil dans le corps. J’espère que ces petits rappels vous seront utiles !
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