J’ai acheté ma première maison en septembre dernier, mais le processus a commencé trois mois plus tôt, en juillet, lors de l’acceptation de notre promesse d’achat.
À ce moment, j’ai entrepris de trouver un notaire situé près de mon nouveau domicile. Après quelques tentatives infructueuses, j’ai décidé de téléphoner au notaire choisi par l’acheteuse du condo où j’habitais et qui appartenait à mes parents.
Dès le premier contact, mon anxiété n’a fait qu’empirer… Voici un résumé de mon expérience, qui, je l’espère, saura vous éviter quelques maux de tête !
Les notaires sont-ils toujours si difficiles à joindre ?
Mon achat était financé par une hypothèque et un CELIAPP, mais également par un don de la part de mes parents provenant de la vente du condo. Pour cette raison, nous avons fait affaire avec la même équipe de courtiers immobiliers et nous nous sommes assurés que le délai entre la vente et l’achat était adéquat.
Cependant, l’adjointe du notaire à qui j’ai parlé a été catégorique dès mon premier appel : il n’y avait « aucune chance » que les fonds de la vente du condo le 9 septembre soient disponibles pour mon achat le 13 septembre et qu’il fallait « au minimum » une semaine entre les deux.
S’en sont suivis des dizaines de courriels et d’appels. Finalement, nous avons conclu que, bien que court, ce délai était suffisant si toutes les parties concernées (mes parents, le notaire et moi-même) faisaient affaire avec la même institution financière. Mes parents ont donc ouvert un compte dans le but unique d’y déposer les fonds qui me seraient donnés lors de la vente.
Entre ce moment et la signature, j’ai tenté à quelques reprises de contacter le notaire pour savoir ce que je devais fournir d’ici l’achat, mais je suis tombée la plupart du temps sur une boîte vocale. Les notaires sont-ils toujours si difficiles à joindre ? C’est seulement deux semaines avant la signature que nous avons eu plus de renseignements sur le processus, entre autres avec l’envoi des informations sur l’hypothèque.
Des informations au compte-gouttes
Une semaine plus tard, nous avons reçu un appel nous demandant si nous serions disponibles pour nous rendre chez le notaire le jour même. Notre courtier nous avait avertis qu’une rencontre préalable à la signature était à prévoir, mais il nous avait dit que celle-ci se faisait souvent virtuellement. C’est seulement en arrivant sur place que nous avons compris qu’en raison des courts délais entre la vente et l’achat, nous étions en fait là pour signer notre promesse d’achat notariée. La rencontre déjà prévue était pour signer la vente en présence des anciens propriétaires.
C’est aussi à ce moment-là que j’ai appris que les fonds hors hypothèque et les frais de notaire devaient être payés par virement Interac ou par l’ajout d’un fournisseur sur mon portail bancaire… et que certaines institutions financières avaient des limites sur les montants qui pouvaient être transférés, sans parler des délais de traitement ! Par chance, le montant d’argent nécessaire était dans deux comptes d’épargne et respectait les limites de transfert, mais j’aurais aimé avoir cette information avant. L’argent est arrivé chez le notaire la veille de la vente ! Sinon, j’aurais dû utiliser ma marge de crédit hypothécaire pour payer le tout et me rembourser ensuite, mais cela aurait entraîné des frais supplémentaires.
De longs délais pour recevoir nos documents officiels
Dernière surprise ? La signature a eu lieu à 8 h du matin, car les propriétaires de la maison que nous avons achetée ont eux aussi dû faire affaire avec le même notaire pour une raison de délais, puisqu’ils devaient tout clore avant la mi-journée pour régler leur nouvel achat à temps !
Au moment où j’écris ces lignes, je n’ai pas encore reçu les copies notariées de l’acte de vente et de notre certificat de localisation, et nous sommes en janvier ! Je n’aurais pas cru que le délai entre la signature et la réception des documents officiels serait aussi long ! Le notaire nous a mentionné avoir « du retard » dans la finalisation du dossier, sans nous donner de date de livraison estimée.
J’aurais aimé recevoir un aide-mémoire qui aurait indiqué les dates et informations clés à connaître dès l’acceptation de mon dossier. Cela m’aurait évité d’apprendre certaines actions importantes à faire le jour même où je devais les effectuer.
J’espère que mon expérience vous permettra d’être mieux préparé et, surtout, moins stressé !
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