8 mythes sur l’assurance auto
Par Groupement des assureurs automobiles Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 01 Décembre 2020

Quand on parle d’assurance auto, on est parfois perplexe… Il y a des croyances, et il y a des faits. Savez-vous dans quelle catégorie se trouvent les énoncés suivants?
1. Il est inutile de déclarer un accrochage à son assureur si on ne fait pas de réclamation.
FAUX. Il est important de toujours aviser son assureur, même si on ne fait pas de réclamation, afin que ce soit votre version de l’accident qui soit inscrite au Fichier central des sinistres automobiles (consulté par tous les assureurs). À défaut de le faire, l’accident pourrait être enregistré à votre dossier avec l’information que l’autre automobiliste aura transmise à son assureur.
2. J’ai prêté mon auto à un ami qui a eu un accident. Comme il n’est pas indiqué comme conducteur sur mon contrat d’assurance automobile, mon assureur ne me couvrira pas.
FAUX. Votre police d’assurance couvre un automobiliste qui utilise votre véhicule s’il a plus de 16 ans ou l’âge légal pour conduire et s’il est autorisé ou apte à conduire selon la loi.
Si ces conditions sont remplies, votre assureur traitera la réclamation; il établira la responsabilité de votre ami dans l’accident et, selon les protections que vous avez, il vous informera si vous êtes couvert ou non.
3. Seuls les accidents pour lesquels il y a eu réclamation sont inscrits à mon dossier de sinistres.
FAUX! Le dossier de sinistres de chaque assuré au Fichier central des sinistres automobiles répertorie les sinistres dans lesquels il a été impliqué au cours des six dernières années, qu’il y ait eu réclamation ou non.
Pour en savoir plus : Le FCSA en bref
4. L’assurance automobile n’est pas obligatoire lorsque le véhicule est de faible valeur.
FAUX. Tout propriétaire de véhicule, quelle que soit sa valeur, doit souscrire une assurance en responsabilité civile d’un montant minimum de 50 000 $. Des protections additionnelles peuvent être ajoutées au choix, afin de couvrir les dommages causés au véhicule ou pour augmenter le montant d’assurance en responsabilité civile.
5. J’ai eu un accrochage dans un stationnement : la responsabilité de chacun sera nécessairement de 50 % - 50 %.
FAUX! Lors d’un accrochage dans un stationnement, la responsabilité de chacun n’est pas nécessairement de 50 % - 50 %. Selon les circonstances, vous pourriez être responsable à 100 %, 50 % ou 0 %. Comment ça? Découvrez les facteurs qui influencent ce pourcentage.
6. Même si je ne suis pas responsable d’un accident dans lequel je suis impliqué, je devrai assumer la franchise indiquée à mon contrat.
FAUX. Comme vous n’êtes pas responsable de la collision, votre assureur vous indemnisera, et vous n’aurez pas de franchise à assumer.
À l’inverse, si vous êtes responsable d’un accident, vous ne serez indemnisé que si vous avez acheté la protection qui couvre les dommages à votre véhicule. En savoir plus.
7. Après un accident, le garagiste utilisera toujours des pièces neuves.
FAUX! Pour profiter de pièces neuves lors de la réparation, vous devez avoir une protection de type « valeur à neuf ».
Découvrez les différentes options ici.
8. Je n’ai pas besoin d’informer mon assureur automobile que j’utilise mon véhicule pour faire des livraisons car je ne le fais pas souvent.
FAUX. Votre assureur doit connaître l’utilisation réelle de votre véhicule et vous informera si votre contrat ou votre prime doit être modifiée. À défaut de l’informer, vous pourriez être privés d’une indemnité si un accident survient.
Pour consulter d’autres mythes répandus sur l’assurance auto, consultez l’article 7 mythes sur l’assurance auto sur le site du GAA.
Des questions sur l’assurance auto?
Visitez le site web du Groupement des assureurs automobiles, ainsi que le site Infoassurance.ca. Vous pouvez également contacter le Centre d’information sur les assurances au 514 288-4321 (région de Montréal) ou au 1 877 288-4321.

Vous venez d’avoir un simple accrochage ou un gros accident ? Votre véhicule vient de se faire voler? Voici ce que vous devez savoir si vous avez une protection en « valeur à neuf ».

Que ce soit pour obtenir certaines pièces nécessaires à la réparation ou pour remplacer un véhicule, des problèmes et des délais d’approvisionnement touchent un grand nombre de dossiers de réclamation actuellement. Tous les types de marques et modèles de véhicules sont visés, et plus particulièrement les modèles les plus récents.

Saviez-vous qu’il existe un processus qui permet à tous les propriétaires automobiles d’avoir une assurance, et ce, même s’ils représentent un grand risque ou qu’ils ne sont plus « assurables » ? C’est le mécanisme d’accès à l’assurance automobile, un outil géré par le Groupement des assureurs automobiles (GAA).

Perte totale. Pour votre véhicule est accidenté, ces deux mots signifient habituellement la fin de la route. À partir de quel seuil votre assureur considère-t-il qu’il n’est plus rentable de réparer le véhicule ? Qu’arrive-t-il ensuite ? D’autres recours sont-ils possibles ? Voici les réponses.