Le temps des fêtes en l’absence d’un proche (2e partie)
Par Fédération des coopératives funéraires du Québec Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 20 Décembre 2022

Lorsque le cœur n’y est pas, quelques éléments peuvent contribuer à adoucir le temps des fêtes en l’absence de l’être cher.
Les personnes qui vivent un deuil appréhendent souvent la venue des festivités entourant Noël et le Nouvel An. Cette période de l’année ne rime pas toujours avec réjouissances, et plusieurs n’ont pas le cœur à la fête. Voici quelques éléments qui peuvent contribuer à adoucir cette période.
Exercer sa liberté de choisir : Il n’est pas nécessaire d’accepter toutes les invitations.
Chacun est libre de participer ou non aux festivités ou d’écourter sa présence. Il se peut également que l’énergie ne soit pas au rendez-vous. En effet, vivre un deuil est épuisant tant sur le plan physique que psychologique. Certaines tâches peuvent s’avérer lourdes en vue des préparatifs, d’où l’importance de demander de l’aide ou de déléguer.
Mettre en place un rituel personnalisé : L’organisation d’un espace-temps autour du souvenir de la personne décédée est habituellement aidant. Non seulement la présence d’un rituel permet d’honorer le défunt, mais il crée de nouveaux souvenirs. Il suffit de trouver un geste qui permettra de répondre à son intention de se souvenir et d’honorer le défunt à un moment déterminé.
Voici des exemples de rituels :
- Nommer à tour de rôle une qualité du défunt que l’on souhaite intégrer dans notre vie.
- Porter un toast à la santé du défunt en partageant des souvenirs heureux vécus avec lui.
- Allumer une bougie et regrouper quelques photos de la personne décédée près desquelles les gens peuvent aller se recueillir.
- Cuisiner un plat favori du défunt et donner la recette à chaque invité.
- Mettre une boule de Noël à sa mémoire dans le sapin.
- Faire une visite au cimetière ou au columbarium avant les festivités.
Se permettre de faire les choses autrement : Inévitablement, la présence de rituels vient teinter différemment les façons de faire. Or, il est aussi possible de changer carrément les pratiques habituelles. Le lieu et le moment des festivités peuvent être changés. On peut aussi s’alléger la tâche en demandant à chacun d’apporter un plat plutôt que de tout préparer soi-même.
S’accorder des moments de répit et de plaisir : Bien que plusieurs personnes endeuillées se sentent coupables de ressentir du plaisir, il est nécessaire de prévoir une activité agréable, seul ou avec des proches. Avoir du plaisir ne signifie pas oublier la personne aimée. Personne ne peut tolérer la souffrance en continu.
Le prochain texte présentera d’autres moyens pour vivre la période des fêtes plus sereinement.
Josée Jacques, psychologue
Sophie Chartrand, travailleuse sociale
Consultez d’autres textes sur le site d’entraide au deuil La Gentiane.

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