Le deuil et le sida
Par Fédération des coopératives funéraires du Québec Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 20 avril 2016

Photo: Pixabay
Les endeuillés meurtris par la perte d'un proche atteint du sida vivent souvent leur deuil dans le silence et l’isolement.
Le malaise d'une société
Pour certaines personnes, le sida est une maladie honteuse, un châtiment de Dieu. On reproche parfois aux sidatiques et à leur entourage d'exposer la population à la contagion. Les idées préconçues sont encore courantes et nombreuses sont les personnes qui croient que le sida se propage par un baiser ou par une poignée de main.
Pour l'endeuillé qui a perdu un ami, un parent ou un enfant des suites du sida, ces préjugés ne favorisent en rien le bon déroulement du deuil. Au contraire, il pourrait arriver que ces endeuillés s'isolent, prisonniers de l'idée que les gens ont d'eux, soit des êtres contagieux, dangereux.
Les homosexuels sont grandement touchés par le fléau du sida. Plusieurs de ces hommes y perdent leur conjoint et se retrouvent avec un deuil difficile à vivre. D'autant plus difficile qu'ils doivent parfois faire face à la non-considération, voire au rejet. Lorsque la mort survient, il arrive que la famille du défunt nie la relation qu'entretenaient ces deux êtres.
Afin de vivre sainement leur deuil, les personnes ayant perdu un proche des suites du sida ont besoin d'être reconnues comme des êtres qui souffrent. Les endeuillés du sida, comme tous les autres, ont besoin de pleurer, de parler, de crier... Ils ont besoin d'être écoutés et soutenus. Car un deuil est tellement plus difficile à traverser dans le silence et dans la honte.
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