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L’aide médicale à mourir : En parler à ses proches

Article d'un partenaire

Par Fédération des coopératives funéraires du Québec Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 09 septembre 2024 123RF

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Depuis l’entrée en vigueur de l’aide médicale à mourir, le pourcentage de gens qui y ont recours ne cesse d’augmenter. Bien que cette pratique soit socialement acceptée, le sujet demeure sensible.

Comment l’annoncer

« J’ai eu beaucoup de difficulté à trouver les mots pour dire à ma femme que je voulais l’aide médicale à mourir […] Je ne voulais pas qu’elle pense que je voulais la quitter. Nous avons beaucoup pleuré, nous sommes tous les deux tristes, mais je ressens un immense soulagement. »

Beaucoup de personnes sont mal à l’aise de parler de la mort et de la fin de vie. Il n’est pas toujours facile d’aborder le sujet. C’est à vous de décider à qui vous voulez faire part de votre décision. Vous savez sans doute déjà si un de vos proches est susceptible de s’opposer fortement à votre choix. À vous de décider si vous désirez lui en parler ou non.

Amorcer la conversation

Pour amorcer la conversation, vous pourriez dire : J’aimerais te parler de quelque chose d’important. Vous pouvez ensuite enchaîner de la façon suivante : Je ne sais pas comment tu vas réagir, mais je tenais à te parler de mes réflexions et de mes souhaits. C’est une façon de donner le ton, d’attirer l’attention de la personne et de l’avertir que la conversation pourrait être émotionnellement difficile.

Vous pourriez faire une pause pour vous assurer qu’elle vous écoute avant de continuer. Dites à la personne depuis combien de temps vous pensez à l’aide médicale à mourir (AMM) et décrivez-lui votre souffrance. Précisez aussi si vous voulez l’obtenir dès que possible, si vous avez une date en tête ou s’il s’agit d’une possibilité que vous aimeriez garder en réserve pour plus tard.

Ce que vous pourriez ressentir

Vous avez peut-être peur de faire de la peine à vos proches ou qu’ils se mettent à pleurer. Même s’ils savent que vous souffrez et appuient votre demande, ils ressentiront de la tristesse à l’idée de vous perdre, tout comme vous ressentirez de la tristesse à l’idée de les quitter.

Si vous avez peur du jugement de vos proches, sachez que la plupart des gens, qu’ils soient pour ou contre l’AMM, appuient le droit de la personne de prendre ses propres décisions. Souvent, après avoir eu la chance de parler avec la personne des pensées et émotions qui l’habitent, les amis et la famille réagissent avec compréhension et bienveillance.

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