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Le fondateur du site MegaUpload restera en prison

Par Frédéric Perron
Le fondateur du site MegaUpload restera en prison

Un juge néo-zélandais a refusé le 25 janvier de libérer sous caution le fondateur de MegaUpload, considéré comme l’un des plus importants sites de partage de fichiers au monde.

Le 19 janvier 2012, le département de la Justice américain a fermé le site MegaUpload, gelé ses avoirs à Hong Kong et arrêté son fondateur Kim Schmitz (aussi connu sous le nom de Kim Dotcom) en Nouvelle-Zélande. D’autres individus liés au site ont également été arrêtés. Considérant que Schmitz présente un risque élevé de quitter la Nouvelle-Zélande, un juge a refusé mercredi de le libérer sous caution avant le 22 février, date d’examen d’une demande d’extradition vers les États-Unis.

Comment fonctionnait MegaUpload
MegaUpload, un site de type cyberlocker, permettait à ses usagers de stocker des fichiers et de les partager à l’aide d’un lien web. Selon les autorités américaines, un système de rétribution monétaire encourageait les usagers à télécharger et à partager du contenu recherché, comme de la musique, des films et des logiciels. Le site recevait près de 40 millions de visiteurs par mois et aurait généré des revenus totaux de 175 millions de dollars depuis 2005.

Un frein au partage
Ébranlés par la fermeture de MegaUpload, plusieurs sites semblables, dont FileSonic et FileServe, ont changé leurs pratiques. Dorénavant, les usagers peuvent accéder à leurs propres fichiers stockés sur ces sites, mais ils ne peuvent pas les partager. Plusieurs sites ont également mis fin à leur système de rétribution pour le téléchargement vers l’amont (upload) des fichiers les plus en demande. De son côté, Uploaded.to bloque maintenant l’accès à son site à partir des États-Unis.

Anonymous riposte

Frustré par la fermeture du site MegaUpload, le collectif de cyberactivistes Anonymous a réagi le jour même en menant sa plus vaste attaque de déni de service (DDoS). Plusieurs sites, dont ceux de la Motion Picture Association of America (MPAA), de la Recording Industry Association of America (RIAA) du Federal Bureau of Investigation (FBI) et du département de la Justice américain, se sont ainsi retrouvés hors ligne pendant quelques heures.

BitTorrent existe encore
Si l’offensive contre MegaUpload porte un dur coup au partage de fichiers sur les cyberlockers, ce n’est qu’un épisode de plus dans la longue bataille qui oppose les autorités et les ayants droit aux pirates. Le protocole d’échange de fichiers pair à pair BitTorrent, utilisé sur des sites comme The Pirate Bay, est encore très populaire. S’agira-t-il de la prochaine cible de la justice américaine?

À lire
Piratage informatique: comment se protéger?, juin 2011

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  • Par ovide leblanc
    29 janvier 2012

    Espérons que tous les cyberpirates seront dans la mire de la justice et seront éliminer (Du reve)