Vapotage : finis les arômes et réduction des formats
Finis les arômes attrayants et les formes ludiques des produits de vapotage ! Québec poursuit sa lutte contre le tabagisme en encadrant davantage cette industrie. La loi entrera en vigueur à l’automne.
À compter du 31 octobre, il sera interdit au Québec de vendre, d’offrir ou de distribuer des produits de vapotage comportant une saveur ou un arôme autre que celui du tabac, à l’instar des autres produits du tabac. Ces liquides à saveurs de fruits, de menthe ou menthol représentent 90 % des produits de vapotage, selon les plus récentes données de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). La vente en ligne de ces produits est déjà interdite.
La nouvelle règlementation prévoit également de :
- limiter la concentration en nicotine de tous les produits de vapotage à 20 mg/ml ;
- restreindre le volume maximal des contenants de recharge de liquides à vapoter à 30 ml et la capacité des réservoirs et des capsules à 2 ml ;
- interdire la vente de produits de vapotage qui auraient la forme d’un jouet, d’un bijou, d’un aliment, d’un animal ou d’un personnage réel ou fictif, ou toute autre forme et apparence qui peuvent être attrayantes ;
- obliger l’inscription de certains renseignements sur le produit et l’emballage, dont la concentration en nicotine et le volume de liquide.
« Cette nouvelle réglementation (…) vise notamment à protéger les jeunes des effets néfastes et préoccupants du vapotage. C’est notre responsabilité et nous allons veiller à ce que ces substances deviennent moins attrayantes pour tous », a déclaré le ministre de la Santé Christian Dubé par voie de communiqué.
De fait, les études montrent que vapoter peut altérer le développement du cerveau, nuire à la mémoire et à la concentration, en plus de créer une dépendance en quelques semaines seulement.
Interdire pour dissuader
Selon la plus récente Enquête québécoise sur le tabac, l’alcool, la drogue et le jeu chez les élèves du secondaire (ETADJES), la proportion des jeunes ayant vapoté dans les 30 jours précédant l’enquête a quintuplé entre 2013 et 2019, passant de 4 à 21 %.
En faisant voter cette loi, le gouvernement souhaite mieux protéger la santé des Québécois et plus particulièrement celle des jeunes qui sont facilement séduits par les produits de vapotage dont l’aspect et le goût sont attractifs. « C’est notre responsabilité, comme gouvernement, de ne pas laisser sur les tablettes des produits qui nuisent directement à la santé physique et mentale de la population, et plus particulièrement des jeunes. On doit plutôt mettre tout à leur disposition pour qu’à l’inverse, ils adoptent un mode de vie sain et actif », a précisé Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air.

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