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Comment choisir des aliments du Québec à l’épicerie

Par Marie-Ève Martel
Comment choisir des aliments du Québec à l’épicerie Ashley Grise/Shutterstock.com

Les incertitudes quant aux tarifs douaniers entre le Canada, le Mexique et les États-Unis provoquent un vif intérêt chez les consommateurs pour des produits locaux. Mais comment reconnaître les aliments québécois et canadiens sans (trop) se tromper ? Voici quelques recommandations.

Regardez bien les emballages

Sachez d’abord que l’origine des produits est généralement indiquée sur leur emballage, que ce soit à même celui-ci ou par un autocollant qu’on y a apposé. Elle peut aussi être mentionnée sur une affichette ou une pancarte lorsque les produits sont vendus au poids et en vrac.

Pour vous aider à vous y retrouver, plusieurs épiciers ont entrepris d’identifier plus clairement les aliments québécois et canadiens afin d’aiguiller leur clientèle qui souhaiterait manger plus localement. D’autres ont aménagé des sections dédiées à ces produits.

Les logos Aliments du Québec

Qu’ils soient biologiques ou non, les aliments cultivés, transformés ou préparés dans la Belle Province s’affichent fièrement depuis plusieurs années :

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Aliments du Québec : le sceau est apposé sur plus de 25 000 produits en épicerie, qu’il s’agisse de plats cuisinés, de fromages, de charcuteries, de produits laitiers ou de boulangerie, de fruits, de légumes, de boissons ou de desserts. Il désigne tout produit entièrement québécois ou composé d’un minimum de 85 % d’ingrédients d’origine québécoise et dont les ingrédients principaux proviennent du Québec. De plus, toutes les activités de transformation et d’emballage doivent avoir été réalisées au Québec.

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Aliments préparés au Québec : ce logo est présent sur tout produit entièrement transformé et emballé au Québec, que cet aliment soit fait d’ingrédients québécois et/ou importés. De plus, lorsque les ingrédients principaux sont disponibles au Québec en quantité suffisante, ils doivent être utilisés.

Les logos canadiens

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Produit du Canada : la mention garantit qu’au moins 98 % de la composition de l’aliment est d’origine canadienne.

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Fait au Canada : Ces produits contiennent au moins 51 % d’ingrédients canadiens, et la dernière étape de transformation a lieu dans l’une des provinces ou des territoires du pays.

Préparé au Canada : la majorité des produits de base viennent de l’étranger, mais la fabrication du produit est faite en sol canadien.

Veillez à bien lire les étiquettes sur les produits transformés. Il arrive que certains soient fabriqués par des entreprises étrangères, mais avec des ingrédients locaux, comme le ketchup Heinz ou le beurre d’arachides Kraft. La mention « Préparé au Canada » pourra vous mettre la puce à l’oreille.

Des étiquettes pour les produits laitiers

En ce qui concerne les produits laitiers canadiens, on observe généralement le logo de la vache bleue, qui garantit que le lait vendu est canadien ou que le produit transformé est fabriqué à partir de lait canadien. Sur les fromages, on peut aussi voir le logo « Fromages d’ici ».

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Les produits laitiers importés doivent arborer, sur leur étiquette, la mention « produit de »/« product of », suivie du nom du pays d’origine, indique l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

Des étiquettes pour les œufs

La majorité des œufs vendus au Québec proviennent de la Belle Province, et une faible proportion vient d’autres provinces. Les œufs américains sont rares. Pour savoir d’où vient votre « coco », ouvrez l’emballage et trouvez le code de traçabilité imprimé sur chacune des coquilles. Quand celui-ci commence par « QC », vous avez devant vous des œufs québécois. Vous pouvez même connaître le nom du producteur en utilisant l’outil Web qui se trouve sur le site œuf.ca. Sinon, recherchez le petit logo en forme de feuille d’érable qui garantit l’origine canadienne de votre produit.

Les fruits et légumes du Québec ou du Canada

En été et en automne, les terres du Québec regorgent de produits frais et locaux. Il est donc plus facile de se procurer des fruits et légumes d’ici à cette période de l’année qu’en hiver, durant lequel nous dépendons davantage des récoltes de nos voisins du Sud.

L’origine des fruits et légumes frais peut être indiquée de différentes façons. Sur les produits préemballés, elle peut figurer directement sur l’emballage ou sur un autocollant qui y est apposé. Pour identifier les produits vendus en vrac ou à l’unité, le marchand peut inscrire l’origine sur une affichette, un écriteau ou un panneau posé à proximité.

Vous ne trouvez pas votre bonheur au rayon des fruits et légumes frais ? Pensez aux produits congelés ou en conserve. Plusieurs entreprises québécoises en offrent. L’origine est alors indiquée sur l’emballage.

Les viandes et les poissons

Les viandes québécoises s’affichent aussi fièrement sur les tablettes. Repérez les autocollants « Bœuf du Québec », « Bœuf Québec », « Poulet Québec », « Dindon Québec » ou bien « Le Porc du Québec ».

Le défi de trouver des produits locaux devient plus grand lorsqu’on pense à la mer. À moins qu’on parle des fameuses crevettes de Matane ou du homard des Îles-de-la-Madeleine et de la Gaspésie – qui possède son programme de traçabilité –, il est difficile de savoir d’où proviennent les produits de la mer. Au Canada, seuls les poissons importés préemballés doivent afficher leur pays d’origine. Et il ne s’agit pas forcément du lieu de pêche ou de production, mais de celui où a eu lieu la dernière étape de transformation importante.

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Pour vous aider à vous y retrouver, le site Fourchette bleue recense les différentes espèces marines présentes dans le fleuve Saint-Laurent. On y propose aussi différentes recettes pour savourer la faune sous-marine. Mange ton Saint-Laurent propose également un tableau des principaux produits de la mer pêchés dans les eaux canadiennes.

Des identifiants alimentaires régionaux

Les régions du Québec mettent elles aussi en avant leurs produits locaux. Ainsi, il est possible de voir des logos comportant des slogans tels que « La Montérégie, le garde-manger du Québec », « Notre Centre-du-Québec, goûtez-y ! », « Croquez l’Outaouais » et bien d’autres. Vous en trouverez une liste sur ce site Web.

Cherchez des produits d’appellation contrôlée

Il n’y a pas que les vins d’outre-mer qui bénéficient d’appellations contrôlées ! Plusieurs produits du Québec affichent des appellations réservées, qui sont octroyées et gérées par le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants du Québec.

Cela signifie que des aliments similaires, mais qui ne sont pas produits dans la même région, ne peuvent prétendre à cette appellation. Pensez à l’Agneau de Charlevoix, au Cidre de glace du Québec, au Maïs sucré de Neuville, au Vin du Québec ou au Fromage de vache de race canadienne. Une mention de ce genre garantit la provenance locale du produit.

Achetez plus d’ingrédients et moins de plats cuisinés

Si vous vous débrouillez derrière les fourneaux, il est peut-être plus simple de confectionner vos mets et vos accompagnements à partir d’ingrédients locaux plutôt que d’acheter des plats prêts-à-manger ou congelés dont les ingrédients sont étrangers ou dont la préparation n’a pas été effectuée chez nous.

Faites affaire avec un fermier de famille

Plus de 150 fermes certifiées biologiques au Québec et au Nouveau-Brunswick font partie du Réseau des fermiers de famille, fondé par Équiterre en 1996. Chaque année, ces entreprises fournissent des paniers de fruits et légumes frais chaque semaine à quelque 25 000 ménages. Certaines offrent même des paniers pendant l’hiver.

Achetez directement chez les producteurs

Si votre emploi du temps vous le permet et qu’ils ne se trouvent pas trop loin de chez vous, pourquoi ne pas rendre visite aux producteurs et en profiter pour faire des provisions ?

 

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  • Par Louise Dallaire
    07 février 2025

    Très instructif, je vais faire suivre à mes enfants - MERCI

     4
  • Par Michel Gauthier
    12 février 2025

    Merci pour l'info et cela m'est très utile

     3
  • Par Lucie Cossette
    06 mars 2025

    Hâte de vous lire

     2
  • Par Andre Collin
    08 mars 2025

    Je vais suivre pour pouvoir acheter canadien

     1
  • Par Brigitte Hennig
    06 mars 2025

    Merci, très pertinent

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