Boites à lunch: six conseils pour faire face à l’imprévu

La préparation des lunchs s’avère un vrai casse-tête pour bien des parents. Selon l’horaire de travail, le nombre d’enfants et leur âge, vous devrez faire preuve d’organisation pour concocter les repas du midi. Nous vous proposons donc quelques idées pour vous aider à vous en tirer avec brio !

Vive les restes de repas ! 

Hier au souper, c’était burger party, il vous reste une boulette de viande, et vous ne savez pas quoi en faire ? Utilisez-la pour le lunch du lendemain avec quelques pommes de terre pilées ou des petites pâtes, par exemple. « Parfois, le minirestant de souper qu’on pense trop petit pour faire quelque chose peut être transformé en garniture pour un sandwich le lendemain », explique Mélanie Magnan, nutritionniste et auteure de la série d’ouvrages Boite à lunch, dans lesquels elle partage une multitude d’idées pour le repas du midi de nos petits.

En plus de compléter le menu d’un prochain lunch, réapprêter les restes réduit le gaspillage alimentaire et vous permet de réaliser des économies. Vous avez tout à y gagner ! 

Les incontournables de base

Afin d’agrémenter facilement les restes ou d’inventer rapidement un repas, ayez en réserve des ingrédients sur lesquels vous pourrez toujours compter : 

• Une provision de différentes céréales (riz, orge, millet, avoine, maïs, quinoa, seigle, épeautre, etc.) ;
• Des pâtes alimentaires de plusieurs sortes (de blé, de riz, de légumineuses, etc.) ;
• Des légumineuses, qui se conservent facilement et qui ne périssent pas (pois cassés, pois chiches, haricots de Lima, lentilles rouges et vertes, etc.) ;
• Des noix et des graines, si vous pouvez en mettre dans les lunchs (amandes, noix de Grenoble, graines de citrouille ou de tournesol, etc.) ;
• Quelques conserves de poisson (thon, saumon, sardines, etc.).

Ouvrir une boite de lentilles vertes, par exemple, permet d’ajouter des protéines végétales facilement si jamais vous n’avez pas de protéines animales à disposition. Si vous manquez de légumes verts, ouvrez une conserve de haricots verts, qui pourront aussi bien se manger froids que chauds. 

Les pâtes alimentaires ou le couscous peuvent aussi constituer une bonne base à laquelle ajouter quelques crudités, comme du concombre ou des tomates. Là aussi, ces aliments se conservent facilement et devraient toujours être présents dans votre garde-manger. 

Enfin, la conserve de poisson sera également votre alliée. Sardines, thon, saumon, vous pourrez faire manger du poisson facilement à vos enfants, sans trop de préparation. Et les acides gras-oméga 3 sont recommandés pour la santé ; donc, profitez-en ! 

Des repas chauds aussi bons quand ils sont froids

On pense rarement à manger un plat froid lorsqu’il a été servi chaud. Pourtant, certains aliments sont aussi bons non chauffés et peuvent être glissés dans la boite à lunch de votre enfant à la dernière minute. C’est une des astuces que propose la nutritionniste Mélanie Magnan. 

La viande hachée, par exemple, se consomme habituellement chaude, mais peut très bien être ajoutée telle quelle dans un roulé avec des tomates, une petite sauce et du fromage. Même chose pour des miniquiches, qui se mangent facilement froides et qui se cuisinent à l’avance. Autre idée : le grilled cheese, qui devient un sandwich au fromage lorsqu’il est froid, ajoute M^me Magnan. 

Congelez ce que vous pouvez

Le congélateur est un allié de choix pour préparer un lunch quand on manque de temps ou d’idées. Lorsque vous cuisinez, profitez-en pour en faire toujours un peu plus et congelez des parts individuelles de votre plat. 

Par exemple, vous pouvez congeler du pâté chinois ou une soupe dans des moules à muffins en silicone. Cela vous permettra d’en avoir des portions individuelles déjà prêtes qui rentrent parfaitement dans un thermos, propose Mélanie Magnan. 

Préparez les menus, mais restez flexible

Planifier les menus de la semaine est souvent recommandé pour favoriser une alimentation équilibrée, gagner du temps et utiliser de façon optimale ce qu’on a dans le frigo ou le garde-manger. Dans votre préparation, vous pouvez inclure aussi ce qui doit entrer dans les boites à lunch. 

Mais faites preuve de souplesse, recommande Mélanie Magnan. « Il ne faut pas que votre planification soit trop rigide, car le menu ne va peut-être pas être adapté aux soldes hebdomadaires. » Avec l’augmentation du cout de la vie des dernières années, on sait qu’il est avantageux de profiter des aubaines à l’épicerie. 

La nutritionniste propose de noter au fur et à mesure les idées de lunchs ou de repas qui nous viennent à l’esprit. Avec la fatigue, on peut oublier ce que nos enfants aiment manger : grâce à cette liste, vous retrouverez plus facilement des idées de choses faciles à préparer, même à la dernière minute. Un peu comme des menus, mais qui se décident à la journée. 

Ne recherchez pas la perfection à chaque repas

Mélanie Magnan conseille de vérifier l’étiquette des aliments que l’on achète pour s’assurer de leur composition, quand cela est possible. Mais pour enlever de la pression aux parents, elle rappelle que le but n’est pas de proposer chaque jour un lunch absolument parfait. « L’alimentation des enfants est évaluée sur plusieurs journées, voire plusieurs semaines, dit-elle. Ce n’est pas à cause d’un repas moins équilibré qu’ils vont avoir une alimentation déséquilibrée. »

Si vous avez des doutes quant à l’équilibre des menus que vous préparez, référez-vous au Guide alimentaire canadien, qui vous donnera la marche à suivre pour avoir de bons réflexes. Et n’oubliez pas de garnir votre réserve alimentaire pour être prêt à faire face à l’imprévu !