Votre navigateur n'est plus à jour et il se peut que notre site ne s'affiche pas correctement sur celui-ci.

Pour une meilleure expérience web, nous vous invitons à mettre à jour votre navigateur.

Mollo sur les bonbons d’Halloween !

Par Maïté Belmir
bonbons Teri Virbickis/Shutterstock.com

L’Halloween est synonyme de collecte de bonbons. Mais cette tradition comporte son lot de problèmes : friandises industrielles, produits importés de l’étranger et suremballage.

L’orgie de bonbons à l’Halloween fait partie du rituel de la tournée costumée. La preuve, les ventes de friandises au mois d’octobre 2017 s’élevaient à plus d’un demi-milliard de dollars au Canada. Autant de friandises, souvent emballées individuellement, génèrent beaucoup de déchets, dont une partie pourrait être évitée.

Réduire les déchets

Pour Hélène Boissonneault, cofondatrice d’Effet PH et membre du Réseau des femmes en environnement, le choix est clair. « Il faut réduire la quantité autant que possible, que ce soit de la part des personnes qui distribuent les friandises que de celle des enfants qui en font la cueillette. » Pour elle, une discussion parents-enfants devrait avoir lieu pour sensibiliser les plus jeunes avant le jour J.

Même s’il est possible de faire une distribution de friandises en vrac sans contact, cela pose encore des problèmes en ce qui concerne l’hygiène. Plusieurs organismes recommandent de jeter les bonbons non emballés pour éviter les risques de contamination. Toutefois, des voisins qui organisent l’Halloween entre eux au sein d’un même immeuble de condos peuvent s’organiser plus facilement. « C’est plus rassurant, car on connaît tout le monde », note Hélène Boissonneault.

RECYC-QUÉBEC recommande aussi d’éviter d’emballer une deuxième fois les friandises. Même si les petits sacs d’Halloween font partie du folklore de l’événement, ils ne font que multiplier les déchets. Pour la collecte, il est préférable d’opter pour les sacs réutilisables, plus écologiques et souvent plus solides que les sacs de plastique.

Choisir les friandises

Pour l’achat de bonbons, il est facile de se tourner vers les supermarchés dont les étalages regorgent de chocolats et autres sucreries dès le début du mois d’octobre. Pour mieux gérer votre budget, vérifiez le poids aux 100 grammes ou au kilo. En effet, le prix au poids d’un plus gros sac n’est pas toujours plus intéressant que celui d’un plus petit paquet.

Même si de nombreuses marques offrent de gros formats de sacs de friandises, n’ayez pas les yeux plus gros que la panse. Estimez la quantité dont vous avez réellement besoin. Inutile de surconsommer, cela ne fait que générer plus de dépenses et plus de déchets.

Lisez aussi les étiquettes ! On ne le répétera jamais assez, mais c’est la base d’un achat responsable. Posez-vous les questions suivantes : où le produit a-t-il été fabriqué : au Québec, au Canada, aux États-Unis, ou encore plus loin ? Quelle est la date de péremption ? On veut bien entendu éviter que les friandises partent à l’enfouissement parce qu’elles sont périmées, quoique la majorité a une durée de vie plus grande que celle indiquée sur les emballages.

Acheter local

Vous souhaitez acheter local ? Tournez-vous vers les fabricants de friandises québécois comme C’est Bonbon, disponible sur le site laboiteabonbons.ca, et Saquish, qui commercialise depuis 2014 des jujubes fabriqués à base d’ingrédients naturels. Le site Internet bonbonchezsoi.com propose pour sa part un éventail de friandises d’ici, livrables à la maison.

>> À lire aussi : Pourquoi les sucreries sont-elles nocives pour les dents ? et Se déguiser sans gaspiller à l’Halloween

  Ajouter un commentaire

L'envoi de commentaires est un privilège réservé à nos abonnés.

Il n'y a pas de commentaires, soyez le premier à commenter.