Des idées cadeaux pour l’enseignante ou l’éducatrice de votre enfant
Avez-vous pensé offrir un cadeau à l’enseignante ou à l’éducatrice de votre enfant à l’approche des Fêtes ? Si oui, nul besoin de sortir votre portefeuille pour attendrir son cœur.
Sur notre page Facebook, nous avons demandé aux enseignantes et aux éducatrices des suggestions de cadeaux pour les parents qui ne savent pas quoi leur offrir. Le verdict : préférez les cartes de remerciement et les mots de reconnaissance plutôt qu’un cadeau acheté au centre commercial.
« Je préfère un mot réfléchi qui démontre de la gratitude à un gugusse donné parce qu’il faut donner », assure Christine Faucher, une enseignante au primaire.
« Les plus beaux cadeaux ne sont pas ceux qui ont une valeur monétaire. Des mots écrits et bien choisis restent à jamais gravés dans l’âme », souligne pour sa part Tina St-Pierre.
De son côté, Pascale Coulombe trouve « touchantes » les cartes de souhaits avec un mot personnalisé. « Savoir que notre élève a pris de son temps pour nous fabriquer un cadeau, en pensant à nous, c’est chouette », écrit-elle.
Un récit marquant
Pour Marie-Claude Paquette, le plus beau cadeau reçu d’une élève est un récit qu’elle avait composé. À la fin du texte, il était écrit : « Merci de m’avoir permis d’écrire mes premières histoires. »
« Ça fait plus de 25 ans, et j’ai toujours la même émotion quand j’y pense », se rappelle-t-elle.
Plusieurs autres éducatrices et enseignantes affirment que leurs plus beaux cadeaux en carrière ont été des cartes dans lesquelles il y avait des mots de remerciement.
Un cadeau utile pour la classe
Par contre, si vous aviez l’idée de dépenser pour un présent, pensez à quelque chose dont toute la classe ou tout le groupe pourrait profiter. « Une carte-cadeau pour acheter des fournitures est appréciée, car les enseignants payent encore de leur poche plusieurs choses (décorations de classe, surprises pour élèves, fournitures en arts, etc.) », explique Lucie L’Écuyer.
Sandra Paquin renchérit : « Je suis éducatrice et j’ai offert à tous les professeurs de mes enfants une carte-cadeau chez Dollarama. Si c’est comme nous, elles doivent acheter beaucoup de choses pour leur classe avec leur argent personnel. »
Les parents peuvent également offrir une carte-cadeau dans une librairie, ou tout simplement un livre pour garnir la bibliothèque de la classe.
Des lectrices proposent aussi un présent qui reflète leurs intérêts. « Une année, j’ai reçu un casse-tête, car un élève avait retenu que j’aimais en faire pendant les vacances. J’ai adoré ! », souligne Christine Faucher.
Le chocolat… surestimé ?
Par ailleurs, peu d’enseignantes et d’éducatrices ont suggéré l’achat de chocolat. Pourtant, plusieurs en reçoivent encore chaque année. « J’ai une pensée pour une collègue qui en reçoit chaque année deux ou trois boîtes. Elle n’en mange pas », affirme un enseignant.
Pour une enseignante, les chocolats reçus finissent dans le ventre de son conjoint alors qu’une autre ne peut pas en manger puisqu’elle est allergique aux noix et aux arachides.
Les tasses semblent aussi un cadeau très populaire. «SVP, ne donnez plus de tasses de Noël ! Nos armoires sont pleines », lance avec une pointe d’humour le conjoint d’une enseignante au primaire.
Évidemment, plusieurs reçoivent des cadeaux en double. Plutôt que d’accumuler des objets inutilement ou de les jeter, certains font des dons à des organismes communautaires.
Pas une obligation
Selon des lectrices de Protégez-Vous, les parents ne devraient pas se sentir obligés de faire un cadeau à valeur monétaire. D’autres estiment que cette habitude devrait être proscrite, surtout dans le contexte économique actuel. « Les cadeaux me rendent mal à l’aise. Ça crée un fossé socio-économique entre les familles », dit l’une d’elles.
« Je me mets dans la peau des enfants qui n’ont rien à offrir. La honte si tous les autres le font », ajoute une autre.
En fin de compte, peu importe si le cadeau est acheté ou fait à la main, le plus important demeure la signification derrière le geste. « Un cadeau de 100 $ sans reconnaissance ni sourire ne vaut rien à côté d’un plat de biscuits faits avec amour », conclut Sophie Chamberland.
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