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Témoin de conduite dangereuse? Voici comment réagir!

Par Frédéric Berg
Temoin de conduite dangereuse Voici comment reagir

Vitesse excessive, dépassements en zigzag, freinage brusque, textos au volant, possible état d’ébriété… Voici comment réagir pour assurer votre sécurité et celle des autres usagers de la route.

Certains conducteurs semblent inconscients du danger qu’ils courent ou font courir aux autres usagers de la route. Lorsqu’un chauffard fou vous fait peur, la meilleure chose à faire, c’est d’alerter la police.

«Si vous êtes témoin de comportements à risque sur la route, ne tentez surtout pas d’intercepter ou d’alerter vous-même l’automobiliste. Le mieux à faire est de contacter les policiers», explique le sergent Claude Denis, relationniste de la Sûreté du Québec.

Mais ce faisant, ne devenez pas vous-même imprudent: «Il faut évidemment arrêter votre véhicule avant de téléphoner, ou alors faire appeler un passager», dit-il.

>> À lire aussi: Plaque volée ou perdue? Voici comment réagir

Recueillez des informations

Au bout du fil, le préposé vous demandera des détails pour permettre aux policiers d’intervenir vite et efficacement, précise Claude Denis. Vous pourriez être interrogé sur:

  • Le numéro de la plaque d’immatriculation;
  • La marque et le modèle du véhicule;
  • La couleur de la voiture;
  • L’endroit précis où vous vous trouvez (borne kilométrique sur l’autoroute, GPS) et la route que vous empruntez;
  • La direction que prend le véhicule dangereux;
  • Le nombre de passagers dans le véhicule et la description du conducteur. Il est important d’être capable d’identifier la personne au volant pour qu’un témoignage soit valable, explique Me Julie Couture, avocate spécialisée notamment dans les dossiers de conduite dangereuse.

Appel anonyme… ou non

Sachez toutefois qu’en prévenant la police, vous devenez un témoin de l’infraction. Ce que vous avez constaté peut justifier d’éventuelles poursuites envers l’automobiliste fautif, et pas seulement en cas d’accident.

«Les gens sont nos yeux et nos oreilles, mentionne le sergent Daniel Thibaudeau, relationniste à la Sûreté du Québec. Le Code de procédure pénale prévoit que, si la police n’a pas pu constater la ou les infractions, elle peut se fier à des témoignages. Mais il faut alors que le ou les témoins acceptent de porter plainte devant un policier.»

>> À lire aussi: 51 radars photo au Québec en 2015

Quand vous téléphonez pour signaler un cas de conduite dangereuse, vous n’êtes pas considéré comme un plaignant. C’est pourquoi il n’est pas obligatoire de vous identifier. Toutefois, les policiers apprécient que vous le fassiez, car cela les aide grandement en cas d’éventuelles poursuites contre le chauffard.

«Mais on ne force personne à le faire. Le plus important, pour nous, c’est évidemment d’intercepter le conducteur dangereux», précise le sergent Denis.

Quel numéro composer?

Le réflexe, quand on veut alerter la police, c’est de composer le 911. Ce numéro est en effet pertinent pour toute urgence, partout au Québec. Mais si vous êtes sur une autoroute ou sur une route nationale, qui sont des territoires provinciaux surveillés par la Sûreté du Québec, le chemin le plus court est de composer le *4141 avec votre cellulaire, ou le 310-4141 depuis un téléphone résidentiel ou une cabine téléphonique.

«Si vous appelez le 911, les répartiteurs réorienteront l’appel ou prendront un maximum d'informations pour ensuite les communiquer à la Sûreté du Québec, responsable de ces territoires», précise le sergent Claude Denis.

Ce numéro exclusif à la Sûreté du Québec, servant notamment aux demandes de remorquage, est fréquemment affiché sur des panneaux le long des routes. Dans toutes les villes, le 911 reste le numéro à composer pour signaler un automobiliste dangereux.

La conduite dangereuse selon le Code criminel – Site Web de la législation
 Section conduire en sécurité – Sûreté du Québec

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  • Par PAUL ROBITAILLE
    30 Décembre 2013

    Tellement FAUX :)
    Ma conjointe et moi avons été témoins il y a quelques années d'un conducteur absolument hyper fou furieux et dangereux sur la A15 dans les Laurentides. Pour que je me donne la peine d'appeler la SQ, il faut que ce soit grave ! Je passe les détails mais la réponse de l'agent de la SQ au bout du fil fût: "Si vous ne pouvez pas identifier avec une certitude de 100 % le conducteur, nous ne pouvons rien faire." Bref, laissons les fous tuer des innocents sur les routes du Québec car la SQ ne sert strictement à rien dans les cas de conduite dangereuse.
    Conclusion: un gentil relationniste de la SQ peut bien dire n'importe quoi à "Protégez-vous", il n'en demeure pas moins que c'est de la foutaise. Plus jamais je ne perdrai mon temps à appeler la SQ !

     24
  • Par Pierre Tanguay
    30 Décembre 2013

    Foutaise que ces suggestions. J'ai mainte fois communiqué avec la sûreté municipale de différentes villes et à la sûreté du Québec pour des situations de conduite dangereuse en précisant les informations pertinentes et que je suis disposé à témoigner et sur ces nombreuses plaintes une seule a conduit à l'ouverture d'un dossier. C'était sur le boulevard de la capitale à Québec, une Mercedes roulait pas moins de 150 ou 160 km/h et après avoir suivi ce dossier pendant 8 mois un enquêteur me téléphone pour me dire qu'il doit fermer le dossier puisqu'il ne peut prouver que c'est le propriétaire du véhicule qui est au volant. Cela signifie que malgré le numéro d'immatriculation et la direction du véhicule aucune patrouille n'a intercepté le véhicule. Donc 8 mois d'enquête pour conclure que l'on doit fermer le dossier. Toute les autres plaintes au cours des années n'a même pas conduit à une intervention. Un policier un jour situé à deux pas d'une intersection où un chauffard venait de bruler un feu rouge à haute viesse et à qui je rapportait l'incident avec le numéro d'immatriculation, me répond: "nous ne pourrons pas le rattraper". J'avais compris que ce genre de situations se trouve loins dans les priorités des "services de sécurité". Pierre T.

     18
  • Par Ginette Labonté
    30 Décembre 2013

    J'ai déjà fait ce genre de signalement et on m'a simplement dit que si la personne était arrêtée pour une autre infraction, on tiendrait alors compte de ma plainte!

     9
  • Par Michel Martel
    17 Février 2014

    Bonjour,

    Il serait valable d'informer les lecteurs que d'être témoin a des impacts non négligeables. Je ne dis pas de ne pas le faire mais la justice accaparera énormément votre temps/argent, et ce, sur une période pouvant aller jusquà 2 ans après l'incident. être témoin est une expérience intéressant pouvant aller jusqu'à troublante/stressante.
    Pourriez-vous référer les lecteurs à un site qui vulgarise le phénomène du témoignage et des impacts
    Voilà!

     7
  • Par Andrei M
    07 Novembre 2013

    Je pense que je devrais appleler au moins une fois par jour pour Montréal. Il m'arrive au moins une fois par jour de voir de grosses bêtise faites par les automobilistes de la métropole.

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