Covoiturage : six façons de trouver un partenaire
Les grands chantiers routiers autour de Montréal ravivent l’intérêt pour le covoiturage. Voici des façons de vous trouver des passagers ou un conducteur... pour pouvoir emprunter la voie réservée.
Amigo Express
Fondée en 2006 au Québec, cette plateforme en ligne et mobile permet aux conducteurs d’afficher leurs départs, leur prix et les places libres dans leur voiture. De leur côté, les passagers réservent une place dans le transport qui leur convient.
L’entreprise encadre la sécurité du covoiturage en s’assurant que chaque permis de conduire est validé auprès de la SAAQ, que les membres puissent évaluer chaque transport et que l’évaluation globale du conducteur soit visible avant de réserver.
Amigo Express, qui enregistre des milliers de transports chaque semaine, n’est pas gratuite. Un abonnement à la plateforme coûte 7,50 $ par an. Pour un déplacement, chaque réservation coûte 5,50 $ auxquels ajouter quelques dollars pour le conducteur, selon la distance parcourue.
Covoiturage.ca
Le principe de Covoiturage.ca est similaire à celui d’Amigo Express. Toutefois, pour les trajets de courte distance, les passagers doivent prendre contact directement avec les conducteurs. De plus, ces passagers ne paient pas de frais de réservation ni de frais d’inscription.
Par contre, des frais de réservation sont imposés pour des trajets de longue distance. Par exemple, Covoiturage.ca demande 2,30 $ pour un trajet de moins de 75 km et 4,60 $ pour un trajet de 75 à 325 km.
Pour sa part, la rétribution à verser au conducteur varie pour chaque trajet. Elle est fixée par le conducteur.
Connue sous le nom de Ridesharing chez les anglophones, Covoiturage.ca a débuté en 2005 à Montréal.
OuiHop
Basée sur le principe de l’auto-stop connecté, OuiHop met en relation sur le moment même des automobilistes et des piétons qui partagent un itinéraire commun. L’automobiliste utilise l’application mobile comme un GPS et le piéton visualise les trajets des voitures passant à proximité. Il clique sur le trajet qui le rapproche le plus de sa destination et fait sa demande d’arrêt à l’automobiliste.
Pas besoin de planification préalable ni même d’échange d’argent lorsqu’on utilise ce service de covoiturage pour de courtes distances. Les piétons peuvent utiliser le service gratuitement trois fois tous les mois ou s’abonner pour environ 3 $ par mois pour un nombre illimité de voyages. De leur côté, tous les conducteurs membres de OuiHop gagnent de l’argent virtuel qu’ils peuvent échanger dans des restaurants et des commerces.
Netlift
Fondée au Québec en 2012, Netlift fournit une plateforme de covoiturage « domicile-travail » destinée aux entreprises. Celles-ci s’abonnent afin d’offrir à leurs employés l’application mobile qui comprend, entre autres choses, l’algorithme de jumelage, la communication entre covoitureurs ainsi que la gestion des paiements et des remboursements.
Pour les usagers, le prix est à peu près le même que celui du transport en commun. À moins que l’entreprise offre la gratuité pour chaque déplacement en covoiturage.
Peut-être que votre entreprise fait déjà affaire avec Netlift. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez contacter votre employeur pour lui proposer d’activer son compte corporatif auprès de Netlift.
Poparide
Cette application de covoiturage offre au passager de payer en ligne par débit ou par carte de crédit – il n’y a donc pas d’échange d’argent comptant dans le véhicule. Comme le passager paie d’avance, il ne peut récupérer son argent s’il ne se présente pas. Toutefois, s’il annule moins de 24 heures avant le départ, il reprendra 50 % de sa mise.
Un service de messagerie permet de partager des informations relatives aux trajets, comme le lieu de rendez-vous et les détails sur la dimension des bagages.
Notons que Poparide offre aux étudiants 5 $ de réduction sur leur premier covoiturage.
Récemment, la réfection du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine a motivé des citoyens à créer des pages Facebook de covoiturage pour se rendre à Montréal. Mise en place par une infirmière et enseignante, la page « Covoiturage Ste-Julie/Montréal pendant la réfection du tunnel Lafontaine » compte déjà 173 membres.
L’initiatrice invite les internautes à demander ou à offrir un covoiturage vers la métropole et/ou pour le retour du terminus jusqu’à Sainte-Julie.
Une autre page nommée « Covoiturage Contrecœur-Montréal pendant les travaux du tunnel » compte, pour sa part, 114 membres.
À noter qu’il existe également de nombreuses autres pages Facebook consacrées au covoiturage selon des axes de déplacement spécifiques (par exemple Sherbrooke – Montréal).
Des stationnements incitatifs
L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) n’offre pas de plateforme de covoiturage, mais encourage cette pratique en offrant plusieurs espaces de stationnement aux covoitureurs sur la couronne sud de Montréal. Pour avoir accès à ces espaces, il faut être au moins deux personnes de 16 ans et plus à bord au moment de se stationner. Il est impossible de réserver des places : c’est la règle du premier arrivé premier servi qui s’applique.
Covoiturer en toute sécurité
Avant de covoiturer, vous pouvez passer en revue le profil d’un membre sur certaines applications, par exemple en regardant sa photo, les évaluations qu’il a reçues des autres membres, son nombre d’amis Facebook, etc. Ce système d’évaluation permet aux entreprises de covoiturage de réagir rapidement s’il y a un problème avec un membre.
Si covoiturer avec un inconnu vous inquiète, vous pouvez appeler le passager ou le conducteur avant votre voyagement. Vous pouvez aussi laisser vos informations de déplacement à un proche et l’aviser quand vous êtes arrivé à bon port !
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