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Sociétés d'État : Québec limite la hausse des tarifs

Par Carole Le Hirez
hausse-tarifs-2 piotr_szewczyk/Shutterstock.com

CPE, permis de conduire ou droits de scolarité, 2023 débute avec une hausse des tarifs des sociétés d’État du Québec. Mais le gouvernement limite cette augmentation à 3 % pour donner une bouffée d’oxygène aux particuliers.

L’entrée en vigueur, le 1er janvier dernier, du projet de loi numéro 1 adopté en décembre par l’Assemblée nationale limite l’augmentation des tarifs des sociétés d’État à 3 % pour les quatre prochaines années.

Cette décision vise à aider les Québécois à joindre les deux bouts en des temps difficiles et à maîtriser l’inflation, a indiqué le ministre des Finances, Eric Girard. L’augmentation aurait pu atteindre 6,4 % cette année si elle avait été indexée sur le taux d’inflation.

Quels services sont concernés?

Cette hausse plafonnée vise :

  • les permis de conduire et l'immatriculation des véhicules;
  • les services de garde;
  • les droits de scolarité;
  • les chambres privées et semi-privées en CHSLD;
  • les stationnements des hôpitaux;
  • les droits d’accès dans les parcs provinciaux du réseau de la Sépaq;
  • les bornes de recharge rapide pour les véhicules électriques;
  • les permis de chasse et de pêche;
  • certains frais d’immigration.

Le permis pour les véhicules de promenade passe ainsi de 24 à 24,75 $. Une journée dans une garderie subventionnée augmente à 8,95 $. Et il faut désormais débourser 60 $ de plus par mois pour une chambre individuelle dans un CHSLD public.

Et l’électricité?

L’augmentation des tarifs de l’électricité pour les particuliers sera également plafonnée à 3 %. Elle fait l’objet d’un projet de loi particulier déposé début décembre à l’Assemblée nationale par le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon.

Les tarifs d’Hydro-Québec sont revus chaque année au 1er avril. Le gouvernement n'a pas opté pour un gel de tarifs, comme cela avait été le cas en 2020. Les tarifs d’Hydro-Québec avaient augmenté de 1,3 % en 2021 et de 2,6 % l’an dernier.

Ralentir l’inflation

Lors de la dernière campagne provinciale, la Coalition Avenir Québec avait fait du plafonnement du coût des services gouvernementaux à 3 % une de ses promesses électorales. Cette mesure représente un manque à gagner estimé à 1,1 milliard de dollars sur cinq ans par le gouvernement pour les caisses de l’État.

Québec Solidaire et le Parti Québécois avaient réclamé pour leur part un gel des tarifs des services publics pendant un an afin d’aider les ménages à combattre la hausse du coût de la vie.

Le ministre Eric Girard a invoqué les difficultés rencontrées pour dégeler les tarifs et revenir à une augmentation basée sur le taux d’inflation de l’année précédente afin d’expliquer le choix d’un plafonnement plutôt qu'un gel.

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