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Comment choisir une tente de toit

Par Benoîte Labrosse
Comment choisir une tente de toit alexfan32/Shutterstock.com

Vous souhaitez plus de confort en camping et vous trouvez que votre tente traditionnelle prend trop de place dans le coffre? Si vous ne craignez pas les hauteurs, une tente de toit pourrait vous convenir.

Qui peut tirer avantage d’une tente de toit?
Quelle tente de toit choisir? 
Essentiels rails et barres de toit
Combien ça coûte?
Une location pour commencer
Des accessoires incontournables
Où peut-on camper avec une tente de toit?
Quelques pensez-y-bien
Trucs et astuces en vrac

Qui peut tirer avantage d’une tente de toit?

Même si les premières mentions de tentes installées sur le toit d’un véhicule remontent à la fin des années 1930 et que des Italiens ont perfectionné le concept dans les années 1950, ce type de camping demeure méconnu au Québec. C’est toutefois en train de changer, car « depuis la COVID, les gens veulent découvrir et sortir de l’ordinaire », constate Daniel Trudeau, président de TM Import-Export, l’entreprise de Rawdon qui commercialise les tentes de toit Go Xplore.

Les premiers adeptes de la tente de toit ont été les amateurs d’escapades routières – les bons vieux road trips –, mais aussi d’expéditionnisme (overlanding en anglais) et de caravanage autonome en nature (boondocking). Ces deux pratiques, de plus en plus populaires au Québec, consistent à camper ailleurs que sur des terrains organisés, que ce soit en pleine nature ou sur la propriété d’un particulier.

En plus de permettre à ces aventuriers de s’installer à l’endroit de leur choix en quelques minutes – et d’en partir aussi rapidement –, ce type d’abri les protège à la fois de l’humidité du sol et des visites nocturnes de la faune locale. 

Quant aux sportifs, ils apprécient l’espace supplémentaire disponible. « Ma blonde et moi, on fait de la planche à pagaie, du vélo de montagne et de la randonnée, donc je trouvais ça génial d’avoir moins de “stock” dans l’auto », raconte Éric Levesque, un amateur de plein air qui habite en Mauricie. En plus du matelas intégré, il est en effet possible de laisser les sacs de couchage et les oreillers dans la tente refermée. 

Si la plupart des adeptes des tentes de toit sont des couples et des personnes seules, certains modèles conviennent aussi aux familles. « C’est beaucoup plus confortable qu’une tente au sol, et on peut se rendre à des endroits inaccessibles en roulotte, avec un impact financier moindre », se réjouit Martin Lalonde, un campeur aguerri de la banlieue de Montréal qui voyage avec sa conjointe, ses deux filles adolescentes… et leur chien. « Le nombre d’acheteurs qui ont des chiens, c’est incroyable! » relève d’ailleurs Yannick Dubois, propriétaire de Tentedetoit.ca, un détaillant établi à Saint-Ferdinand, dans le Centre-du-Québec.

Quelle tente de toit choisir?

Il existe une foule de modèles aux caractéristiques variées, mais il est possible de diviser les tentes de toit en deux grandes catégories. 

Les tentes à coquille souple 

- Tente souple 140 cm Champlain. Photo: Go Xplore

Ces tentes ressemblent aux modèles traditionnels, mais montés sur une plateforme. Celle-ci se déploie en deux sections : une sur le toit du véhicule et l’autre sur le côté, soutenue seulement par l’échelle ancrée au sol. Le plancher est en fibre de verre, en aluminium ou en plastique, alors que tout le reste est en toile. 

Une tente souple peut comporter plusieurs fenêtres à moustiquaires, dont sur le toit (skyview). « Pour augmenter l’imperméabilité de mes tentes, j’ai retiré les skyviews et amélioré les grandes fenêtres latérales, mentionne Daniel Trudeau. C’est mieux adapté au climat humide du Québec. » 

- Tente souple Champlain 140 cm fermée. Photo: Go Xplore

Pour le transport, le tout se replie sur lui-même – échelle y compris –, puis est recouvert d’une housse, laquelle doit être retirée au moment du montage. L’épaisseur de l’ensemble varie selon la dimension de la tente, qui peut être beaucoup plus imposante que celle d’un modèle à coquille rigide. « Nous ne sommes pas du tout à l’étroit à quatre, assure Martin Lalonde à propos de sa tente Go Xplore Cartier 220 cm. L’espace de couchage est plus grand qu’un lit king [très grand lit]. »

Thule (ou Thule Tepui), Treeline Outdoors et Darche figurent parmi les marques internationales dont les produits sont en vente ici. Diverses entreprises québécoises, dont Go Xplore, Imago Structure et Rooftop Camp (anciennement S’PA camping), en commercialisent aussi.

Les tentes à coquille rigide 

- Tente rigide pop-up. Photo: Tente à louer

- Tente rigide wedge. Photo: Myriam Francoeur

Fermées, ces tentes ressemblent à de grandes boîtes de toit. Lorsqu’on les ouvre, de la toile se déploie entre le plancher et le plafond (qui sont en fibre de verre, en aluminium ou en plastique). Cela crée un espace de vie qui tient entièrement sur le toit du véhicule. Les parois latérales peuvent être percées de fenêtres moustiquaires.

Les tentes se déploient de deux façons : à la verticale (pop-up) et en portefeuille (wedge), pour former un triangle rectangle. Cette deuxième option « donne à la tente un air d’aileron de requin », illustre Myriam Francœur, résidente de Sudbury, en Ontario, qui s’est procuré une tente Trek de Go Overland. L’ouverture en portefeuille apporte beaucoup de hauteur à une extrémité, mais très peu à l’autre, alors que l’ouverture verticale crée une hauteur uniforme.

Les campeurs qui s’arrêtent en pleine nature au gré de leurs envies privilégient généralement les tentes à coquille rigide, car elles ne dépassent pas du véhicule et sont plus rapides à monter – et à démonter – que celles à coquille souple.

Alu-Cab, iKamper, Thule (ou Thule Tepui) et Go Overland font partie des fabricants dont les produits sont vendus au Québec. Plusieurs entreprises d’ici, dont Tente Top, Go Xplore et Rooftop Camp, en commercialisent également.

Essentiels rails et barres de toit

- Tente de toit fermée, barres et rails. Photo: Tente à louer

Il est possible de fixer une tente de toit sur la majorité des véhicules, même ceux qui sont très compacts. « J’ai une Mini Cooper Countryman et elle est conçue à merveille pour ça, donne en exemple Hugo Isabelle, propriétaire de l’entreprise Tentealouer.com, à Boucherville. Les rails de toit sont surélevés et les barres de toit, adaptées aux tentes. »

S’assurer d’avoir des rails [barres latérales] et des barres de toit [barres transversales] appropriées est effectivement la première chose à vérifier avant de penser installer une tente de toit. « Même si votre véhicule a des rails de série, s’ils sont à profil bas, ça risque de ne pas fonctionner, parce que les tentes se fixent par en dessous, explique le spécialiste. Les rails surélevés sont essentiels. »

Quant aux barres transversales, elles doivent aussi être surélevées, mais surtout capables de supporter une charge suffisante. « Il faut connaître deux valeurs, mentionne Myriam Francœur : la charge dynamique, soit lorsque le véhicule est en mouvement, et la charge statique, quand il est arrêté. Pour celle-là, il faut additionner le poids de la tente et celui des personnes qui vont dormir dedans. » Selon le nombre de places et les matériaux utilisés, une tente de toit pèsera entre 40 et 95 kg (entre 88 et 209 lb).

Les données concernant les charges sont fournies par les fabricants de rails et de barres – tels Thule, Yakima et Rhino-Rack – ainsi que par les constructeurs automobiles. D’ailleurs, Hugo Isabelle a constaté que plusieurs d’entre eux s’adaptent à l’intérêt grandissant pour ce mode de camping : « Des modèles 2024 de Subaru, par exemple, ont des rails et des barres surélevées de série, et le constructeur devrait bientôt ajouter des tentes de toit aux accessoires offerts. » Sur le marché européen, c’est déjà le cas de Porsche et de Mini, entre autres.

Dans tous les cas, il est préférable de vous informer auprès du détaillant de la tente qui vous intéresse pour faire le bon choix de rails et de barres… et d’en profiter pour vous enquérir d’autres spécificités techniques. « Si vous avez un véhicule à hayon, par exemple, il faut tenir compte du mécanisme de la porte », note Daniel Trudeau. 

Dans le cas des camionnettes, il existe des supports universels pour boîte arrière qui sont adaptés à la majorité des modèles. La tente peut aussi être installée sur le toit de la cabine avec des rails et des barres, mais l’incidence sur la consommation d’essence est alors plus grande que si elle est fixée dans la boîte.

- Photo: Tentedetoit.com

Combien ça coûte?

La comparaison de prix entre les modèles est difficile à faire, car celui d’une tente varie en fonction de sa capacité, des matériaux utilisés et des accessoires inclus. En résumé, les modèles à coquille rigide coûtent plus cher que ceux à coquille souple. Ces derniers se vendent entre 1 300 et 4 000 $ en moyenne, tandis que le prix des modèles rigides va de 3 000 $ à plus de 6 000 $, toujours avant taxes. 

« Si c’est pour essayer, mieux vaut acheter une tente souple à 1 500 $. Après une saison, si tu n’aimes pas ça, tu la revends sans trop de perte, fait valoir Yannick Dubois. Si tu as aimé ton expérience, tu la revends aussi, mais pour en acheter une plus confortable. »

Le marché d’occasion est justement en expansion au Québec; Myriam Francœur et Éric Levesque ont d’ailleurs revendu leur tente de cette manière. « Nous avons changé de projet, donc j’ai vendu ma tente de toit Thule Tepui Ayer 2 autour de 850 $ après trois ans », souligne le campeur, qui l’avait payée environ 1 800 $.

Si vous choisissez cette avenue, prenez le temps de bien examiner la tente qui vous intéresse. « Demandez au vendeur de l’ouvrir complètement au sol et regardez tout : les tissus, le matelas, l’échelle, le mécanisme d’ouverture, les fermetures à glissière…, énumère Myriam Francœur. Et si la coquille est égratignée, assurez-vous qu’elle n’est pas percée. » La campeuse suggère aussi de demander les documents de garantie et d’instructions originaux. 

Surtout, pensez au transport de la tente lorsque vous en prendrez possession: « Elle ne vous sera pas livrée à la maison comme une tente neuve, fait-elle remarquer. À moins d’avoir une camionnette, vous devrez l’installer immédiatement sur votre véhicule. »

Une location pour commencer

Vous êtes attiré par le concept de tente de toit, mais pas convaincu d’apprécier l’expérience? Quelques entreprises québécoises proposent la location de ce type de tente. C’est le cas de Tente à louer, une entreprise de Boucherville qui offre la location en ligne. Un modèle à deux places à coquille rigide se loue au moins 60 $ par jour (pour un minimum de quatre nuits), ce qui comprend l’installation, le démontage et le nettoyage.

Par contre, vous devrez fournir les rails et les barres. « Je demande aux gens de m’envoyer une photo de ce qu’ils ont sur le toit de leur voiture avant de confirmer que je peux leur louer une tente de façon sécuritaire », explique le propriétaire, Hugo Isabelle. En revanche, ce dernier propose un support universel pour les boîtes de camionnette.

Du côté de Sherbrooke, Rooftop Camp offre la location de différents modèles de tentes souples et rigides à des prix variant entre 35 et 49 $ par jour, pour un minimum de quatre nuits. Il est également possible de louer certaines barres de toit. 

L’entreprise VanLife Mtl dispose quant à elle d’une option tout-inclus pour une famille ou quelques amis : une fourgonnette aménagée munie d’une tente de toit à coquille rigide et d’une cuisine de coffre complète. Pareille location coûte au minimum 199 $ par jour, pour un minimum de quatre nuits.

Des accessoires incontournables

Les accessoires essentiels que sont l’échelle et le matelas sont fournis avec la quasi-totalité des modèles. 

« À la base, c’étaient des échelles rigides et c’était un peu compliqué, indique Yannick Dubois. Maintenant, ce sont des échelles télescopiques qui se replient vers l’intérieur quand on ferme la tente. » Il est possible d’en faciliter l’ascension en ajoutant un accessoire qui porte le nom de High Clearance (HC) Steps, soit « une housse qui recouvre l’échelle pour imiter des escaliers, ce qui permet d’avancer le pied plus loin, décrit-il. C’est très apprécié par les jeunes enfants, les aînés, les femmes enceintes… et les chiens! » Fabriqué par iKamper, cet accessoire coûte environ 225 $.

Quant au matelas, il est généralement fait de mousse. Son épaisseur, tout comme sa qualité, varie d’une marque à l’autre. « Dans les iKamper, ce sont presque des matelas de lit, en mousse à mémoire [de forme] comptant jusqu’à neuf zones », précise le propriétaire de Tentedetoit.ca. À l’opposé, certains sont à ce point minces que des campeurs, comme Myriam Francœur, y superposent un second matelas autogonflant. « S’il n’est pas fourni, mieux vaut aussi ajouter un pare-vapeur entre le matelas et la structure de la tente pour couper le froid », conseille-t-elle.

Les deux autres accessoires les plus populaires, l’auvent et l’annexe, s’achètent généralement séparément. Pour simplifier leur montage et maximiser la compatibilité, les spécialistes recommandent de les choisir de la même marque que celle de votre tente de toit. 

Les auvents, qui permettent de se protéger à la fois du soleil et de la pluie, peuvent être de différentes formes, la plus populaire étant celle dite à « 270 degrés ». Ils se montent généralement avec des poteaux escamotables, à la manière d’une tente traditionnelle.

- Photo: Tentedetoit.com

Quant à l’annexe, qui se déploie du côté de la tente jusqu’au sol, elle offre un espace supplémentaire à l’abri des regards… et de la pluie. Dans le cas des plus grands modèles, elle crée une pièce additionnelle où il est possible de dormir, souvent sur des lits de camp. « Je pourrais facilement faire coucher deux personnes dans l’annexe de ma quatre places », confirme Martin Lalonde. Privilégiez les modèles avec plancher, pour conserver l’étanchéité et éviter les petits visiteurs inattendus.

« Il existe aussi une foule d’accessoires pour les passionnés : douche extérieure, toilette portative, système de chauffage, frigo, cuisine de coffre ou d’extérieur…  », énumère Daniel Trudeau. 

Où peut-on camper avec une tente de toit?

Le principal avantage d’une tente de toit, c’est de pouvoir camper à peu près n’importe où. Il vous suffit de trouver un espace dégagé à la fois assez vaste pour votre véhicule (et potentiellement l’auvent et/ou l’annexe) et raisonnablement plat. 

Les zones d’exploitation contrôlée (zecs), le territoire public (terres de la Couronne) et les réserves fauniques sont des secteurs tout désignés pour s’installer avec une tente de toit. Les haltes routières représentent aussi une bonne option, sauf au Québec, où il est interdit d’y passer la nuit.

D’autres campeurs préfèrent les aires de stationnement autorisées. « Ceux-là utilisent l’application iOverlander, qui les dirige vers des vignobles, des fermes ou encore des églises », spécifie Yannick Dubois. Le site web de Terego propose des options semblables.

Les terrains de camping – qu’ils soient privés, situés dans les parcs nationaux ou régionaux, ou établis dans le réseau de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) – demeurent évidemment une autre possibilité.

Toutefois, les vacanciers qui s’installent pour plusieurs jours sur un emplacement perdent un peu de leur mobilité. « Je me souviens d’une fin de semaine en Gaspésie, relate Éric Levesque. Il mouillait pas mal, et avec notre tente ouverte et notre auvent monté, nous nous sentions pris sur place. »

C’est l’une des raisons qui poussent de plus en plus d’adeptes, dont Martin Lalonde, à installer leur tente de toit sur une remorque plutôt que sur leur véhicule. « Ça a changé ma vie! s’exclame-t-il. Nous pouvons laisser la remorque au camping et aller nous promener, mais surtout, je peux mettre tout mon équipement dedans et avoir plus de place dans l’auto. »

Quelques pensez-y-bien

Étant donné le prix d’une tente de toit, mieux vaut réfléchir aux inconvénients potentiels, ainsi qu’à votre tolérance à ceux-ci, avant d’en faire l’achat. 

  • L’installation sur le toit. À moins d’avoir accès à un système élévateur, il faut être plusieurs – deux personnes pour un modèle à deux places, et au moins quatre pour celui à quatre places – pour monter la tente sur le toit de votre véhicule en vue de la fixer; même chose pour l’en descendre.
     
  • La consommation d’essence. La surcharge de poids et la perte d’aérodynamisme augmentent la consommation d’essence de 10 à 25 %, selon les modèles et les véhicules. « Ça reste beaucoup moins que quand j’avais une roulotte, nuance Martin Lalonde. Là, on parlait du triple de consommation! » Cela dit, si la tente est installée dans la boîte d’une camionnette, « l’incidence peut être nulle, parce qu’elle ne dépasse pas la hauteur de la cabine », observe Daniel Trudeau.
     
  • Le confort de conduite. L’ajout d’une masse sur le toit du véhicule a un effet sur le centre de gravité de ce dernier. « Pour ne pas interférer avec mon hayon, j’ai dû déséquilibrer un peu le centre de masse de ma tente. Au freinage, je le sentais », se rappelle Myriam Francœur.
     
  • La hauteur. D’un côté, l’ascension d’une échelle peut être compliquée pour les personnes qui ont des limitations physiques, celles qui sont prises de vertige… ou quiconque a un peu trop bu! De l’autre, l’épaisseur supplémentaire sur le toit du véhicule limite l’accès aux stationnements étagés ou souterrains. « Attention aux voituriers; ce sont des experts pour endommager les tentes! » prévient Daniel Trudeau.
     
  • L’entreposage. Vu la grosseur et le poids de ces tentes, cela peut représenter tout un défi pour les personnes qui habitent un appartement ou un condo. « L’hiver, la tente n’a pas besoin d’être rangée dans un endroit chauffé, mais elle doit être au sec, et la température doit être stable, pour éviter toute condensation », insiste Yannick Dubois. 
     
  • Les visites nocturnes au petit coin. « Tu as encore plus besoin de ta lampe frontale qu’en camping traditionnel! » avertit en riant Myriam Francœur. Pour rejoindre les salles de bain, la toilette portative ou même les buissons, il faut effectivement descendre l’échelle dans le noir… puis la remonter.

Trucs et astuces en vrac 

  • Informez-vous. Il existe des groupes Facebook (dont Évasion en tente de toit au Québec), des rassemblements (tel Rendez-vous Overland) et plusieurs vidéos en ligne qui permettent d’en apprendre plus sur le sujet et de lire les nombreux commentaires de passionnés.
     
  • Choisissez bien votre détaillant. Le marché des tentes de toit est en ébullition, mais bon nombre de vendeurs et de revendeurs risquent de fermer d’ici quelques années, de l’avis des spécialistes. « Plusieurs marques vont disparaître, et ça va compliquer le service après-vente et les réparations », croit Daniel Trudeau, qui suggère aux consommateurs de s’informer de la réputation des marques auprès des communautés d’utilisateurs. 
     
  • N’oubliez pas le séchage. Comme c’est le cas avec une tente de sol, il est essentiel de garder votre tente de toit sèche pour éviter les moisissures. Après une ondée, laissez-la ouverte de 24 à 48 heures au soleil ou à l’intérieur; même chose avant de la ranger à la fin de la saison.
     
  • Camping d’hiver : misez sur l’isolation. Environ 10 % des adeptes québécois de ce type de camping utilisent leur tente de toit à l’année. Il existe des modèles qui sont munis de toiles d’isolation adaptées, surtout entre le matelas et le fond de la tente. Plusieurs accessoires sont destinés à améliorer votre confort hivernal, dont différents types de chaufferettes.

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