Attention

Votre navigateur n'est plus à jour et il se peut que notre site ne s'affiche pas correctement sur celui-ci.

Pour une meilleure expérience web, nous vous invitons à mettre à jour votre navigateur.

Détection du cancer de la thyroïde: Pitou a du pif

Par Céline Montpetit Mise en ligne : 02 février 2016 SP

SP

D’ici quelques années, l’échantillon d’urine que vous fournirez à la clinique pour détecter la possible présence d’un cancer pourrait être analysé par un chien.

Une étude présentée en mars 2015 au Congrès annuel de la Société américaine d’endocrinologie montre qu’un chien spécialement entraîné est capable de dépister 88 % des cancers de la thyroïde. Des chercheurs de l’Université de l’Arkansas sont parvenus à ce résultat après avoir fait renifler à un chien les échantillons d’urine de 34 personnes : 15 atteintes d’un cancer de la thyroïde et 19 présentant des tumeurs bénignes.

Ce n’est pas la première fois que l’efficacité de l’odorat canin pour détecter le cancer est démontrée. En 2014, des chercheurs italiens avaient fait sentir à des bergers allemands 677 échantillons d’urine, dont 320 provenaient d’hommes atteints du cancer de la prostate. Les bêtes avaient identifié 99 % des cas positifs, en reconnaissant, dit-on, l’odeur des composés volatils présents dans l’urine des patients malades. L’étude visait à confirmer les résultats obtenus par des chercheurs français en 2011. Un chien avait détecté 90 % des cancers de la prostate lors d’un essai similaire.

Ces travaux sont tellement encourageants que des chercheurs de l’Université Anahuac, au Mexique, songent à mettre au point un nez électronique capable d’imiter l’odorat canin pour déceler des cancers.