Comment choisir votre déodorant ?
Dove, Secret, Old Spice, Axe, Degree… Vous êtes nombreux à utiliser déodorants et antisudorifiques, car vous n’aimez pas vous sentir moite ou dégager une odeur de transpiration. Quels ingrédients « actifs » contiennent-ils ? Et leurs composants sont-ils sans risque pour la santé et l’environnement ?
Déodorant ou antisudorifique ?
Faut-il avoir peur des sels d’aluminium ?
Le point sur l’efficacité des déodorants
Attention aux perturbateurs endocriniens
Gare aux allergènes
Et l’environnement ?
La taxe rose : toujours une réalité
« Voilà quelques années, on a mené une étude à Expo Québec dans le cadre de laquelle on a fait sentir aux gens toutes sortes d’odeurs répugnantes, partage Normand Voyer, professeur titulaire de chimie à l’Université Laval. L’odeur de transpiration s’est imposée haut la main comme la pire. »
La transpiration est un phénomène naturel qui vise à stabiliser votre température corporelle. Ce n’est pas la sueur qui produit les mauvaises odeurs, explique le chimiste, mais plutôt les bactéries localisées sous vos aisselles : en se nourrissant des déchets produits par votre transpiration, elles sécrètent des substances très nauséabondes.
Pas étonnant, donc, que le déodorant soit l’un des produits d’hygiène personnelle les plus utilisés. Selon un rapport de Mordor Intelligence publié en 2022, l’Amérique du Nord en constitue le premier marché mondial. Celui-ci se concentre dans les mains de quelques multinationales, comme Procter & Gamble (marques Secret et Old Spice), Unilever (Dove, Dove Men+Care, Degree, Schmidt’s), Colgate-Palmolive (Speed Stick et Lady Speed Stick) et Revlon (Men Mitchum et Women Mitchum). À cette offre s’ajoute celle de joueurs plus locaux, par exemple le canadien Green Beaver ou le québécois Attitude.
Pour vous aider à trouver le produit qui vous convient le mieux, nous avons décrypté les ingrédients de 70 références vendues en bâtons, forme plus courante au Québec que celles à bille, en gel ou en vaporisateur. Parmi elles, 30 sont dédiées aux femmes et 30 aux hommes, tandis que 10 sont unisexes. Le produit que vous utilisez ne figure pas dans notre sélection ? Téléchargez notre application mobile Le Décodeur, qui vous permettra de numériser sa liste d’ingrédients et de connaitre son niveau de risque.
Déodorant ou antisudorifique ?
Eh oui, il y a bel et bien une différence entre les deux ! « Un antisudorifique est aussi un déodorant, mais un déodorant n’est pas un antisudorifique », résume Normand Voyer.
Un déodorant (ou « désodorisant ») a pour fonction d’absorber l’humidité, d’éradiquer les bactéries et de masquer les mauvaises odeurs. Il contient notamment des agents antibactériens, comme de l’alcool, des agents absorbants, par exemple des fécules, et des agents masquants, tels que des parfums. Cependant, il ne bloque pas la production de sueur et est dépourvu de sels d’aluminium. Les allégations « sans aluminium » ou « 0 % d’aluminium » ne sont donc pas pertinentes dans cette catégorie. Trois meilleurs choix et quatre bons choix figurent dans notre classement.
En plus de couvrir les effluves incommodants, un antisudorifique (ou « antitranspirant ») resserre les pores de la peau grâce aux sels d’aluminium qu’il contient. Ceux-ci figurent dans la liste d’ingrédients sous les dénominations « aluminium chlorohydrate », « aluminium zirconium » ou « aluminum sesquichlorohydrate ». Ils empêchent, au moins en partie, la sécrétion de transpiration sous les bras et la formation d’odeurs nauséabondes. Nous ne proposons aucune recommandation dans cette catégorie, car tous les antitranspirants de notre évaluation renferment du parfum et d’autres allergènes.
Le produit Freedom, de Green Beaver, est le seul antisudorifique de notre liste qui ne contient pas de sels d’aluminium. Le fabricant explique que sa technologie repose sur une combinaison d’esthers (morceaux) de cire, qui créent une barrière temporaire à la surface de la peau, et de poudre de tapioca, qui absorbe l’excès d’humidité. « Deux études cliniques, menées par des laboratoires indépendants certifiés, ont démontré que nos antisudorifiques utilisant la technologie NaturaDri offrent une protection contre la transpiration et les odeurs sans être irritants ou allergènes », nous a écrit le fabricant.
Difficile de se prononcer sur son efficacité sans consulter les études ni tester le produit. Chose certaine, c’est l’antisudorifique qui contient le moins d’ingrédients à éviter pour la santé et l’environnement de notre classement, à égalité avec ceux au charbon et à la poudre naturelle de Tom’s of Maine.
Transpiration abondante : que faire ?
Environ 3 % de la population souffre de transpiration excessive, ou hyperhidrose, selon l’Association canadienne de dermatologie. Cette affection génétique peut notamment toucher les aisselles. Pour l’atténuer, certains fabricants proposent des antisudorifiques à base de chlorure d’aluminium (comme Drysol), vendus en pharmacie. « Une hyperhidrose modérée ou grave exige davantage qu’un traitement topique », estime toutefois le Dr Manish Khanna, dermatologue et fondateur de la clinique Peau à Montréal.
Deux autres options existent pour remédier à l’hyperhidrose sous les bras, sans entrainer de transpiration compensatoire sur une autre partie du corps. Les injections de Botox s’avèrent efficaces et rapides, mais elles doivent être répétées tous les six mois. Une séance coute de 1 000 $ à 1 500 $. Le traitement miraDry détruit définitivement les glandes sudoripares des aisselles grâce à une machine qui diffuse l’énergie d’un microonde. Pratiqué sous anesthésie locale, il nécessite généralement deux séances à trois mois d’intervalle, pour un cout total d’environ 3 500 $. Selon le Dr Khanna, c’est l’un des traitements esthétiques les plus appréciés de sa clinique.
Faut-il avoir peur des sels d’aluminium ?
Bien que leur efficacité ne soit plus à prouver, les sels d’aluminium font l’objet de plusieurs critiques. Des fabricants soutiennent que bloquer les glandes sudoripares des aisselles serait néfaste, car cela empêcherait le corps de transpirer. C’est faux ! « Vous produirez la même quantité de sueur, c’est juste que vous ne suerez pas sous les bras », indique Normand Voyer.
Les risques qu’ils présenteraient pour la santé humaine, par exemple en ce qui concerne le cancer du sein et la maladie d’Alzheimer, soulèvent également des inquiétudes depuis plusieurs années. « Rien ne prouve que l’utilisation d’antisudorifiques [à base de sels d’aluminium] fait augmenter le risque de cancer du sein », peut-on lire sur le site de la Société canadienne du cancer. La Société Alzheimer du Canada indique que « les recherches actuelles n’offrent aucune preuve convaincante quant à un lien entre l’exposition à l’aluminium et le développement des troubles cognitifs ».
Nos demandes d’entrevues avec des chercheurs et des médecins pour faire le point sur les dernières avancées scientifiques en la matière n’ont pas abouti. « Tous les panels d’experts de Santé Canada et de la Food and Drug Administration ont étudié ça, souligne Normand Voyer. Et personne n’en est encore venu à la conclusion qu’il y avait vraiment un lien de cause à effet entre les sels d’aluminium des antisudorifiques et le cancer du sein ou d’autres maladies. » Des études sont cependant encore menées sur ces sujets. « C’est comme ça qu’on va être capable de vraiment arriver à trouver une réponse claire, ajoute-t-il. Mais en ce moment, il n’y en a pas. »
Si vous utilisez un antisudorifique, mieux vaut respecter les consignes d’utilisation et éviter de l’appliquer sur une peau éraflée, ou fraichement rasée ou épilée, ce qui favoriserait la pénétration des sels d’aluminium dans le sang. Par principe de précaution, vous pourriez aussi choisir d’opter pour un déodorant. Veillez à éviter ceux contenant de la pierre d’alun : qu’elle soit naturelle ou synthétique, elle renferme toujours des sels d’aluminium.
- HB HENRI BERNARD Mineral Crystal Déodorant Crédit photo : Cosmetic Import Company Limited
- NATURALLY FRESH Déodorant Sans parfum Crédit photo : Walmart.ca
Les déodorants Naturally Fresh sans parfum et HB Henri Bernard Mineral Crystal ont pour principal ingrédient la pierre d’alun d’origine synthétique (ammonium alum). Santé Canada confirme qu’il s’agit d’un sel d’aluminium. Toutefois, son fonctionnement est particulier : il crée une couche de sel à la surface de la peau, empêchant la croissance des bactéries causant les mauvaises odeurs, plutôt que de former un bouchon mécanique temporaire bloquant les glandes sudoripares, comme les autres sels d’aluminium relevés dans notre test. C’est pourquoi ces deux produits sont considérés comme des déodorants, et non des antisudorifiques. Mais ne vous laissez pas berner.« La pierre d’alun, c’est du sulfate d’aluminium, donc un sel d'aluminium, précise Normand Voyer. On le retrouve dans la nature, mais celui qui est utilisé dans les déodorants est fabriqué en laboratoire. » Ne vous laissez pas influencer par des mentions marketing comme « sel minéral 100 % pur et naturel ».
Le point sur l’efficacité des déodorants
Les durées d’efficacité de 72 heures, comme celles annoncées par les désodorisants Clean comfort et Cool silver, de Dove Men+Care, ont de quoi laisser sceptique. Contrairement aux antisudorifiques, ils ne contiennent pas d’agents bloquant la transpiration, capables d’agir sur une longue période. Néanmoins, leurs ingrédients permettent de réduire l’excès de sudation, en plus de masquer les odeurs. « Si le déodorant absorbe l’eau, les microorganismes sont moins actifs et génèrent moins d’odeur. Donc celle-ci est plus facile à camoufler », explique Normand Voyer.
Les fécules de grade cosmétique constituent des agents absorbants répandus et sécuritaires. Elles sont utilisées principalement dans les déodorants, mais aussi dans certains antisudorifiques. Dans notre palmarès, dix produits contiennent de la fécule de maïs, sept de la fécule de tapioca et un de la fécule de riz.
De son côté, le bicarbonate de soude entre dans la composition de 13 produits évalués. « C’est un excellent agent pour absorber l’excès d’humidité, mais il peut changer le pH de la peau et induire des rougeurs », souligne Normand Voyer. C’est d’ailleurs pour proposer des produits adaptés aux peaux sensibles que le fabricant Attitude a lancé des gammes sans bicarbonate de soude.
Relevé dans neuf antisudorifiques, le talc est un absorbant efficace mais controversé. Santé Canada fait état de risques de cancer de poumon en cas d’inhalation, et de cancer des ovaires en cas d’exposition de la région périnéale chez la femme. Ainsi, ce composé fait l’objet de mises en garde sur les cosmétiques en poudre pour bébés et pour enfants. « On pourrait considérer que le talc ne pose pas de problème dans les déodorants puisqu’on ne l’inhale pas, mais dans la mesure où il existe des options plus sécuritaires, mieux vaut l’éviter », estime Normand Voyer.
Enfin, cinq déodorants misent sur l’intégration de « bonnes » bactéries dans leur formule afin de détruire la flore axillaire. Ces levures auraient une activité antimicrobienne capable d’éradiquer les bactéries à la source des mauvaises odeurs. Les études menées à ce jour pour en valider l’efficacité sont toutefois peu nombreuses et peu concluantes.
Attention aux perturbateurs endocriniens
Contrairement aux sels d’aluminium, les perturbateurs endocriniens présentent des risques avérés pour la santé. Ces molécules sont en effet capables de dérégler nos fonctions hormonales, et sont susceptibles de provoquer des pathologies chez l’humain, comme l’infertilité, l’obésité et certains cancers hormonodépendants.
Parmi les perturbateurs endocriniens présents dans les déodorants, nous avons retrouvé du BHT (ou butylhydroxytoluène), utilisé pour préserver des caractéristiques comme la couleur ou la texture, dans près de trois produits sur dix (29 %). Le BHT y est généralement présent à une concentration d’au plus 0,1 %, selon Santé Canada. Même si son utilisation dans les cosmétiques n’est actuellement soumise à aucune restriction, elle doit être évaluée dans le cadre du Plan de gestion des produits chimiques du gouvernement. En attendant, le BHT n’étant en rien indispensable dans vos déodorants ou antisudorifiques, mieux vaut choisir un produit qui n’en contient pas.
Autre ingrédient problématique : le triclosan, présent dans le déodorant sans parfum Sensitive Silk, de ByLy. Sa concentration dans les cosmétiques autres que les rince-bouches est limitée à 0,3 % par Santé Canada. Ce puissant agent antibactérien était largement employé il y a quelques années. Depuis, son action de perturbateur endocrinien a été doublement démontrée, puisqu’il agit non seulement sur les hormones estrogènes, mais aussi sur la fonction thyroïdienne. De plus, il est néfaste pour l’environnement. Autant de bonnes raisons de l’éviter !
Bonne nouvelle : ni parabènes ni libérateurs de formaldéhyde, des conservateurs suspectés d’être des perturbateurs endocriniens, n’ont été relevés dans les produits de notre évaluation. Il faut dire que les antisudorifiques et les déodorants en bâton qui ne contiennent pas d’eau présentent un faible risque de prolifération bactérienne et ne nécessitent donc pas de conservateurs, souligne Normand Voyer. C’est le cas de 69 % des références de notre classement.
De plus, les antisudorifiques peuvent compter sur les sels d’aluminium pour jouer le rôle d’agents antimicrobiens. Quant aux déodorants contenant de l’eau, ils renferment des agents qui maintiennent leur pH, comme le bicarbonate de soude ou les benzoates. « Les benzoates sont les remplaçants des parabènes et des autres perturbateurs endocriniens, partage Normand Voyer. Jusqu’à maintenant, leur innocuité est confirmée par les études et appréciée par les organismes de règlementation. »
Presque la moitié (44 %) des produits évalués contiennent du cyclopentasiloxane ou du cyclométhicone, des dérivés du silicone. Ceux-ci sont utilisés comme émollients, pour adoucir la peau. Or, le cyclopentasiloxane a montré des propriétés de perturbation endocrinienne. Dans la mesure où il entre dans la composition du cyclométhicone, nous vous recommandons de choisir des produits exempts de ces deux substances, par principe de précaution.
Gare aux allergènes
Ce n’est pas une surprise : les agents employés pour produire ou masquer les odeurs sont légion dans les déodorants, mais aussi dans les antisudorifiques. Ainsi, seuls 10 produits de notre palmarès (15 %) ne sont pas parfumés.
Les parfums comptent parmi les principaux responsables d’allergies. C’est la raison pour laquelle la réglementation européenne sur les cosmétiques a ajouté, en juillet 2023, 56 substances parfumantes allergisantes à sa liste d’ingrédients à déclaration obligatoire sur les étiquettes, dès lors qu’elles dépassent une concentration de 0,001 % dans les produits sans rinçage. Plusieurs huiles essentielles (citron, citronnelle, orange, menthe, lavande, etc.), présentes dans des produits de notre palmarès, sont notamment concernées.
Bien que le Canada soit en train de mettre à jour sa règlementation, le Règlement sur les cosmétiques autorise encore les fabricants à regrouper sous le mot « parfum » (parfois associé à « fragrance ») le mélange complexe utilisé. Plus de 3 000 substances sont autorisées à entrer dans sa composition, selon la Fondation David Suzuki.
Le terme « parfum » figure sur la grande majorité (79 %) des produits évalués. Nous avons baissé leur note sur les ingrédients sensibilisants pour sanctionner le manque de transparence. Ainsi, leur note ne peut pas dépasser 86 %. À l’inverse, seuls cinq déodorants affichent chacune des substances parfumantes utilisées. Lorsque leur liste d’ingrédients incluait une ou plusieurs molécules allergènes interdites ou à déclaration obligatoire en Europe, nous les avons pénalisés. En appliquant toutefois une décote moindre que celle associée au « parfum », puisqu’un étiquetage détaillé permet au consommateur allergique de repérer plus facilement les substances problématiques pour lui.
Notez que même si vous n’avez jamais eu de réaction allergique, vous pourriez finir par en présenter à force d’exposition. Ainsi, sur les conseils de nos experts, nous avons pénalisé certains allergènes émergents, notamment le propylène glycol, associé à des dermatites de contact à des concentrations aussi faibles que 2 %, et l’huile de ricin, un allergène bien documenté dans les baumes et les rouges à lèvres.
Restez aux aguets : « Si vous voyez des rougeurs se former sous vos bras, ça veut dire que ce déodorant n’est pas adapté à votre peau et que vous devriez le changer », conclut Normand Voyer.
Et l’environnement ?
Notre classement montre que les fabricants de déodorants font beaucoup plus d’efforts du côté environnemental que ceux d’antisudorifiques : moins de la moitié des produits de la première catégorie (42 %) contiennent un ou des ingrédients néfastes pour l’environnement contre la quasi-totalité (84 %) de ceux de la seconde.
Parmi les composants à éviter pour la planète figurent notamment certaines substances dérivées du pétrole (gelée de pétrole [ou pétrolatum], cire, paraffine), relevées dans 18 produits analysés. Le phénoxyéthanol, utilisé comme conservateur, est aussi concerné, parce qu’il est produit par éthoxylation, un procédé chimique très polluant. Il est présent dans trois des références évaluées.
Plusieurs initiatives sont adoptées pour limiter le recours au plastique à usage unique, par exemple les emballages en papier biodégradable du fabricant Attitude et en carton écoresponsable de la compagnie The Unscented Company.
Des systèmes de recharge sont aussi offerts, comme ceux de la marque Dove, qui sont cependant uniquement compatibles avec ses produits. L’entreprise québécoise Kiima propose de son côté un applicateur réutilisable pouvant recevoir les recharges de bâtons de plusieurs marques partenaires, comme Green Beaver et The Unscented Company. Vous pouvez même acheter un moule en ligne et fabriquer vos recharges personnalisées à partir de votre propre recette de déodorant.
La taxe rose : toujours une réalité
La « taxe rose », une technique marketing consistant à faire payer les femmes plus cher que les hommes pour des produits d’hygiène essentiels, subsiste bel et bien sur le marché des déodorants et des antisudorifiques au Québec. Sur la base des 70 références évaluées, nous avons constaté qu’en moyenne, celles pour hommes contiennent 10 % plus de produit tout en étant 15 % moins chères que celles pour femmes.
Un exemple : la multinationale Colgate-Palmolive vend son déodorant Lady Speed Stick Zero Rose petals à 6 $ pour 60 g, tandis que son pendant masculin, le déodorant Speed Stick Zero Fresh woods, coute 7 $ pour 76 g. Hormis leur parfum, les ingrédients qui les composent sont pourtant en tout point identiques !
Et ce n’est pas tout. Normand Voyer explique qu’au même poids, les femmes transpirent généralement moins que les hommes, pour des raisons à la fois mécaniques (elles possèdent moins de masse musculaire) et hormonales (elles sécrètent moins de testostérone). « Dans les déodorants et antisudorifiques pour femmes, non seulement les formats sont plus petits et les prix plus élevés, mais en plus, la concentration d’ingrédients actifs est moindre, conclut-il. C’est un beau coup de marketing ! »
Que vous achetiez des produits pour femmes ou pour hommes, sachez que vous avez tout intérêt à vous les procurer lorsqu’ils sont en solde. Nous avons ainsi trouvé l’antisudorifique Axe Apollo à 3,99 $ chez Jean Coutu (au lieu de 7,49 $, son prix régulier). Cela représente 47 % d’économie ! Aucune date de péremption n’est habituellement mentionnée sur les produits. Rien ne vous empêche donc de faire vos réserves.

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