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Chauffer les uns avec les rejets de chaleur des autres

Article d'un partenaire

Saviez-vous que les grandes quantités de chaleur qui émanent des industries peuvent être une occasion de réduire les émissions de GES? Pour ce faire, des technologies pour capter la chaleur des rejets industriels, la valoriser et la partager doivent être déployées. Ces rejets thermiques deviennent alors une source d’énergie et d’économies en plus de contribuer à la lutte contre les changements climatiques.

Au Québec, la majorité des rejets de chaleur proviennent de grandes industries : usines, cimenteries, stations d’épuration ou encore centres de traitement de données. Il est possible de capter et de récupérer ces rejets thermiques, qui seraient autrement perdus, pour répondre aux besoins de chaleur de serres, de bâtiments ou d’industries voisines. L’objectif principal de cette valorisation des rejets thermiques : réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la consommation d’énergie.

Économie circulaire

La valorisation des rejets thermiques permet de contribuer directement à ces efforts d’efficacité et de sobriété énergétiques, en atténuant la demande électrique de pointe hivernale tout en réduisant à la fois les émissions de GES et la consommation énergétique. L’utilisation des rejets thermiques des uns pour répondre aux besoins de chaleur des autres est au cœur de l’économie circulaire, car il s’agit bien de valoriser un rejet (la chaleur) afin de réduire les besoins en ressources (combustibles ou électricité).

Projets en cours et à venir

De beaux exemples ont déjà vu le jour au Québec : l’usine Elkem Métal à Chicoutimi fournit des rejets thermiques à Rio Tinto Alcan et aux Serres Sagami, Produits forestiers Résolu alimente en chaleur les Serres Toundra, et le développement immobilier Zibi à Gatineau est chauffé par les rejets thermiques de la papetière Kruger.

Le centre de valorisation énergétique des déchets de la Ville de Québec est un autre bel exemple de valorisation des rejets thermiques. Il a été conçu au milieu des années 1970 dans le but de fournir de la vapeur à une papetière, en plus d’éviter l’enfouissement des déchets. Aujourd’hui, une bonne portion des rejets de vapeur est encore valorisée par Papiers White Birch (222 GWh) et par Glassine Canada (42 GWh).

Si vous souhaitez discuter d’un projet potentiel, nous en profitons pour rappeler qu’un accompagnement technique et financier (pour la réalisation d’études de faisabilité et la mise en place de projets) est disponible à cet effet grâce au programme Valorisation des rejets thermiques.

Voici quelques liens utiles :