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Quatre ordres professionnels veulent de meilleurs soins médico-esthétiques

Par Catherine Crépeau
Quatre ordres professionnels veulent de meilleurs soins médico-esthétiques Body Stock/Shutterstock.com

Le Collège des médecins du Québec (CMQ), l’Ordre des dentistes du Québec (ODQ), l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec (OIIAQ) et l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) veulent un meilleur encadrement des soins médico-esthétiques, notamment les injections de produits de comblement.

Dans un communiqué conjoint publié le 28 novembre, les quatre ordres professionnels rappellent à leurs membres qu’ils doivent « s’assurer en tout temps d’avoir les compétences et les habiletés requises, de les maintenir à jour et d’exercer selon les normes professionnelles en vigueur ».

Ils indiquent également être dans une démarche conjointe afin de définir « des balises communes pour assurer un encadrement sécuritaire de l’exercice des professionnels des soins médico-esthétiques » dans le but d’éviter les abus et dérapages, comme ceux rapportés dans un reportage de Radio-Canada diffusé récemment. La démarche consiste notamment à clarifier les zones d’incertitude qui subsistent dans l’encadrement des injections de produits de comblement.

Les ordres veulent, par exemple, assurer une meilleure cohérence des soins dispensés par leurs membres, en tenant compte des risques de préjudices. Le processus pourrait se conclure par la publication d’un guide de pratique au cours de l’année 2026.

Risques de préjudices

L’exercice vise à protéger le public d’éventuels préjudices. « Certains traitements médico-esthétiques sont invasifs et à risque de complications ; il faut que le public s’informe et fasse preuve de prudence », explique le Dr Mauril Gaudreault, président du CMQ.

La médecine esthétique comporte des risques de préjudices, comme toute intervention médicale. Par exemple, une injection de toxine botulique mal faite peut paralyser un muscle, alors que l’acide hyaluronique injecté accidentellement dans les vaisseaux sanguins peut bloquer la circulation et entraîner une nécrose.

C’est pourquoi les ordres insistent sur l’importance de poser des questions avant de subir des injections ou de passer sous le bistouri. Ils incitent les patients à vérifier le droit d’exercice du professionnel de la santé qui effectuera l’intervention esthétique en lui demandant son nom complet, puis à obtenir toutes les informations sur la nature du traitement ainsi que sur les risques et les effets secondaires possibles. « Il est tout à fait normal de poser des questions avant de recevoir un soin médico-esthétique. La confiance ne doit pas être présumée, mais fondée sur des faits ! », conclut Luc Mathieu, président de l’OIIQ.

À lire aussi : Toxine botulique et agents de comblement : la jeunesse en seringues ? et Génération bistouri : bienfaits et dérives de la chirurgie esthétique

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