Attention

Votre navigateur n'est plus à jour et il se peut que notre site ne s'affiche pas correctement sur celui-ci.

Pour une meilleure expérience web, nous vous invitons à mettre à jour votre navigateur.

Sondage : deux Québécois sur trois ont une assurance vie

Sondage : deux Québécois sur trois ont une assurance vie sommart sombutwanitkul/Shutterstock.com

Selon une nouvelle étude réalisée pour le compte de l’assureur Croix Bleue, deux Québécois sur trois (66 %), âgés de 25 ans et plus, détiennent une assurance vie. Il s’agit du pourcentage le plus élevé au Canada.

Ce récent sondage pancanadien, effectué entre mai et juillet 2025 auprès de plus de 2 000 répondants, révèle que les Québécois souscrivent davantage une police d’assurance vie que les Ontariens (57 %) ou encore les Britanno-Colombiens (59 %).

Seuls les résidents de la Saskatchewan (65 %) s’approchent du seuil de couverture mesuré au Québec. Dans l’ensemble du Canada, la proportion de résidents couverts par une telle assurance est de 61 %.

Selon le président et chef de la direction de Croix Bleue Vie, Tim Mawhinney, ce sondage survient dans un contexte de « stress financier grandissant », particulièrement chez les jeunes adultes. L’inflation, les craintes de récession et le coût du logement alimentent un stress financier généralisé. Deux Canadiens sur trois (66 %) disent avoir ressenti plus d’anxiété au cours de la dernière année.

Tranquillité d’esprit

« L’assurance vie semble toutefois jouer un rôle protecteur. Les Canadiens assurés se sentent davantage en contrôle de leurs finances (85 % contre 76 % des non-assurés) et mieux préparés aux imprévus (62 % contre 41 %) », peut-on lire dans un communiqué.

  • Près d’un Québécois sur deux (49 %) estime que sa famille ne pourrait maintenir son niveau de vie plus d’un an si le principal soutien financier décédait, ce qui correspond à la moyenne nationale de 50 %.
     
  • 46 % des répondants du Québec affirment que l’assurance vie leur procure une tranquillité d’esprit.
     
  • 34 % des Québécois assurés disent être moins inquiets à propos de leurs dettes ou des dépenses liées à leur décès (funérailles, etc.).

Trop chère ou pas nécessaire

Parmi ceux qui n’ont pas d’assurance vie, le coût de celle-ci ― jugé trop élevé ― est le principal frein dans une proportion de 37 % au Québec alors que 25 % des répondants n’en voient pas la pertinence puisqu’ils n’ont aucune personne à charge, 23 % disent avoir d’autres priorités financières et 20 % se considèrent tout simplement comme trop vieux.

Taux de recommandation faible

Curieusement, s’ils avaient la possibilité de retourner dans le passé, seulement 26 % des répondants du Québec recommanderaient à une version plus jeune d’eux-mêmes d’investir dans une assurance vie (sous la moyenne nationale de 30 %).

Un Québécois sur quatre (25 %) recommanderait plutôt d’ouvrir un compte de placement pour assurer la sécurité financière de ses proches.

Manque de compréhension

La Croix Bleue et la firme de sondage notent aussi qu’un « manque de compréhension persiste quant à la portée réelle des protections offertes ». Beaucoup de répondants ne savent pas exactement ce que leur couverture comprend.

  • 12 % des Canadiens qui détiennent une assurance vie ne sont pas sûrs de connaître le type d’assurance en question (notamment la génération Z et les milléniaux à 17 %).
     
  • 34 % des Canadiens disent ne pas être sûrs de savoir si le montant de leur assurance vie collective (avec leur employeur) couvrirait leurs besoins.

Méthodologie

L’Étude Croix Bleue sur l’assurance vie 2025 a été réalisée par Research + Knowledge = Insights. Elle a été effectuée en ligne, entre mai et juillet 2025, auprès d’un échantillon national représentatif de 2 162 adultes canadiens âgés de 25 ans et plus. L’étude a une marge d’erreur de +/-2,0 %, 19 fois sur 20.

À lire aussi : Assurances auto et habitation : sondage de satisfaction et enquête de prix

 

  Ajouter un commentaire

L'envoi de commentaires est un privilège réservé à nos abonnés.

Il n'y a pas de commentaires, soyez le premier à commenter.