Industrie hôtelière: en route vers la durabilité

Au début de l’année, l’Association Hôtellerie du Québec (AHQ) s’est associée à Clé Verte, certification mondiale d’évaluation environnementale dans l’industrie hôtelière – à ne pas confondre avec la certification homonyme destinée aux ateliers de services automobiles.

Cette alliance témoigne de « la volonté du secteur touristique de se responsabiliser », déclare dans un communiqué l’ambassadrice, qui accompagne les hôtels, auberges, gîtes et autres spas de la province dans leur transition vers la durabilité.

Sis dans Charlevoix, le Fairmont Le Manoir Richelieu est devenu en février dernier le premier hôtel du Québec doublement certifié Clé Verte. Il s’est en effet vu décerner la note la plus élevée, soit 5 Clés Vertes, dans deux programmes de certification : le système Estimation écologique, qui reconnaît l’engagement des établissements à améliorer leur rendement environnemental et financier, ainsi que le nouveau programme Réunions, qui évalue les établissements accueillant des réunions de toutes tailles.

Entre autres pratiques lui ayant valu ces distinctions, l’hôtel charlevoisien a réduit de 30 % sa consommation énergétique depuis 2020, s’approvisionne au maximum auprès de producteurs locaux et a aménagé des ruches sur son terrain.

Sous l’égide de l’AHQ, des hôteliers des Cantons-de-l’Est veulent lui emboîter le pas et visent à leur tour les plus hautes normes de l’industrie.

De pair avec l’Association hôtelière canadienne, l’AHQ mise aujourd’hui sur une seule certification en hôtellerie, en l’occurrence Clé Verte. C’est pourquoi sa certification RéserVert n’existe plus.

À lire aussi: Comment voyager de façon plus durable ?