Premier cas. Jean gagne 60 000 $ par année, et Jeanne, 40 000 $. Ils ont deux enfants de moins de six ans. Si le couple versait un total de 3 000 $ dans ses REER, il paierait 23 006 $ en impôt et cotisations au lieu de 24 119 $, donc 1 113 $ de moins que s’il n’avait rien versé dans ses REER. Qui plus est, cela permettrait à Jeanne et à Jean de bonifier de 291 $ les mesures sociofiscales auxquelles ils ont droit (allocation familiale canadienne et allocation famille Québec).
En fin de compte, le coût réel de leur cotisation de 3 000 $ ne serait plus que de 1 596 $, soit une économie réelle totale de 46,8 %, grâce au REER.
Deuxième cas. Jeanne est la mère monoparentale de deux enfants de moins de six ans. Elle gagne un revenu de 65 000 $ par année. En versant 3 500 $ dans son REER, elle paierait 13 702 $ en impôt et cotisations au lieu de 15 002 $, donc 1 300 $ de moins que si elle ne contribuait pas. Ses mesures sociofiscales seraient bonifiées de 1 137 $ (allocation familiale canadienne, allocation famille Québec, crédit de TPS, bon d’études canadien, subvention canadienne pour l’épargne-études et incitatif québécois à l’épargne-études).
Le coût réel de sa cotisation REER serait donc de 1 063 $, soit une économie réelle totale de 69,6 %.
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