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Méthodologie

Par Marie-Ève Bergeron (chargée de projets)

Vous vous questionnez sur la manière dont nous avons fait notre évaluation ? Voici comment nous avons procédé.

Qu’est-ce qu’une écoétiquette ?

Le site Web du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques définit une écoétiquette comme une marque distinctive (souvent un logo) apposée sur un produit qui renseigne sur les caractéristiques environnementales de celui-ci. Dans certains cas, elle réfère également à des caractéristiques sociales et économiques.

Notre évaluation porte sur trois éléments principaux :

Robustesse

Nous avons évalué à quel point la démarche de création, d’obtention et de maintien de la certification est sérieuse.

  • Une écoétiquette fiable établit sa certification par l’intermédiaire d’une tierce partie.
  • Le référentiel (aussi appelé standard ou cahier des charges), soit le document indiquant les critères pour obtenir la certification, est révisé périodiquement.
  • La certification de l’écoétiquette comporte une date d’expiration, et un délai acceptable entre les certifications a été défini.

Transparence

Nous avons évalué à quel point l’information entourant la création, l’obtention et le maintien de la certification est facilement accessible.

  • L’organisme qui détient la certification est indépendant du produit certifié.
  • Le référentiel et les critères d’évaluation se trouvent facilement en ligne, et sont clairs et vérifiables.
  • Le site Web de l’organisme facilite la recherche d’information et comporte notamment la liste des entreprises ayant obtenu la certification.

Portée

Nous avons évalué les écoétiquettes en fonction de leur type selon les normes ISO, soit :

  • Type I : officiel géré par les autorités publiques
  • Type II : autodéclarations environnementales
  • Type III : écoprofils

Nous avons évalué le type d’exigences définies par le référentiel. Certaines écoétiquettes couvrent un seul élément (ex. : sans OGM), alors que d’autres en couvrent plusieurs (ex. : social, environnemental ou économique).

Un point supplémentaire a été accordé aux organisations membres de l’association ISEAL ou du Global Ecolabelling Network.

Une écoétiquette n’ayant pas de référentiel ou de critères disponibles n’a pas été évaluée et s’est vu attribuer systématiquement la note « très mauvais ».

Recommandations

La note globale est une combinaison des notes de robustesse, de transparence et de portée. Elle est calculée selon une échelle de un à cinq (très mauvais, mauvais, acceptable, bon et très bon).

Pour faire un choix plus responsable, privilégiez une écoétiquette portant la note « très bon », puisque les prétentions véhiculées par la certification sont vérifiables et véridiques.

Une écoétiquette arborant la note « très mauvais » peut avoir une démarche tout à fait acceptable, mais il nous est impossible de vérifier ses allégations.

Crédits

Les Éditions Protégez-Vous ont reçu du financement en vertu du Programme de contributions pour les organisations sans but lucratif de consommateurs et de bénévoles, d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE). Les opinions exprimées dans ce texte ne sont pas nécessairement celles d’ISDE ou du gouvernement du Canada.

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