Eh oui! Il est temps de réserver votre sapin de Noël en ligne
Noël semble encore loin? Pas pour les producteurs de sapins de Noël qui ont commencé à prendre les commandes en ligne.
La manière de vivre les traditions évolue avec les technologies. Parlez-en aux producteurs de sapins de Noël chez qui de plus en plus de Québécois commandent leur arbre en ligne, avec livraison à domicile.
C’est le cas des plantations JonAlex avec arbresdenoel.ca, par exemple, qui œuvre dans la région de Québec ou sapinchezmichel.com qui livre dans le Grand Montréal, à Laval et sur la rive sud de Montréal.
Un achat en ligne comme un autre
Comme vous le feriez pour tout autre article commandé en ligne, vous n’avez qu’à choisir votre arbre de Noël (variété, taille), la quantité désirée, puis suivre les étapes jusqu’à la plateforme de paiement pour sélectionner et réserver votre date de livraison.
Évidemment, le prix des sapins diffère selon l’essence et la taille. Les sapins baumiers et Fraser sont les plus vendus au Québec, d’après l’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec (APANQ). Mais il en existe d’autres sortes, par exemple le sauvageon, le sapin miniature qui tient sur un comptoir, ou le Lazio aux reflets bleutés.
Cette année, comptez entrer 75 et 109 $ pour un sapin baumier de 5 à 7 pieds, sans la livraison, et une vingtaine de dollars de plus pour un Fraser. Un conseil: magasinez, car les prix peuvent grandement varier.
C’est cher ? À vous de juger. Dites-vous que nos voisins américains peuvent payer plus de deux fois ces prix, si l’on en croit l'APANQ.
Évidemment, vous pouvez aussi décider d’attendre et de vous procurer votre arbre de Noël quelques semaines avant les fêtes au marché du coin ou en allant le couper vous-même en autocueillette — belle sortie familiale ! Dans ce dernier cas de figure, n’oubliez pas que certains producteurs demandent que vous preniez rendez-vous.
Nos sapins chez nos voisins
Selon l’APANQ, il se produit en moyenne quelque 1,7 million d’arbres au Québec. L’immense majorité sera exportée hors du Québec, et surtout vers nos voisins du Sud. On estime que quelque 800 000 arbres sont vendus bon an mal an au Québec et dans le reste du Canada.
En quelques années, le nombre de producteurs actifs a fortement diminué, mais un arbre planté reste un arbre à vendre : « La production reste stable », dit David Thibeault président de BÔsapin, un producteur de l’Estrie.
L’augmentation du coût de la vie ne semble pas affecter l'attrait des consommateurs pour les sapins de Noël, surtout s'ils passent le temps des fêtes à la maison. « Le sapin n’est évidemment pas un besoin essentiel, affirme le producteur, mais il ne représente qu’une fraction dans l’ensemble des dépenses des Québécois. Ce que l’on voit davantage, quand les finances sont difficiles, c’est que plus de gens sortiront le sapin artificiel du garde-robe. »
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(Version originale : 10 octobre 2023)
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