Un quart des gens roulent avec des pneus d'hiver non sécuritaires
Plusieurs automobilistes circulent avec des pneus d'hiver trop usés, une situation préoccupante pour la sécurité. Vos pneus sont-ils sécuritaires ? Ou au contraire, roulez-vous avec des pneus « sur la fesse » ?
L’organisme CAA-Québec a mené une activité d’observation afin de savoir quelle était la proportion de véhicules roulant avec des pneus trop usés. L’opération s’est déroulée le 5 décembre dans les stationnements de divers commerces du secteur Lebourgneuf, à Québec.
Même s’il ne s’agit pas d’une étude scientifique menée à grande échelle, les résultats font ressortir une situation préoccupante : plusieurs véhicules dont l’état des pneus est jugé « passable ou carrément non sécuritaire » roulent sur nos routes.
À lire aussi : le test de pneus d’hiver de Protégez-Vous
État des pneus observés par CAA
• 26 % étaient non sécuritaires ou dangereux (5/32ᵉ de pouce et moins)
• 24 % étaient dans un état passable (de 6 à 7/32ᵉ de pouce)
• 50 % étaient en bon ou en très bon état (8/32ᵉ de pouce et plus)
À noter : l’information entre parenthèses désigne la profondeur des rainures du pneu, c’est-à-dire la profondeur des motifs dans le design du pneu. Celle-ci est exprimée en trente-deuxième de pouce, car c’est l’unité de référence utilisée dans le domaine des pneus.
Ce n'est pas parce qu'un pneu n'est pas « sur la fesse » – l'expression bien québécoise désignant un pneu tellement usé qu'il est presque lisse –, qu'il s'agit pour autant d'un pneu sécuritaire.
Expert automobile à CAA-Québec, Jesse Caron rappelle que, d’un point de vue légal, la profondeur minimale des rainures est de 2/32ᵉ de pouce (1,6 mm). « Toutefois, CAA-Québec recommande de commencer la saison hivernale avec au moins 6/32ᵉ de pouce », souligne-t-il, dans un communiqué émis par l’organisme.
- Vous pouvez mesurer la profondeur des rainures de vos pneus grâce à une jauge de profondeur, un petit dispositif vendu moins de 10 $ en quincaillerie. Si vous n’en avez pas, faites le bon vieux truc du 25 ¢.
Pneu usé ou pas, l’âge compte aussi
Outre le niveau d’usure des pneus, les observateurs de CAA ont remarqué que certains véhicules étaient pourvus de pneus dont la date de fabrication remontait à plus de cinq ans.
À cet égard, il faut savoir qu’un pneu a beau n’avoir presque jamais roulé, le caoutchouc commence à se durcir en vieillissant. Il perd alors de sa souplesse et les flancs ont tendance à se craqueler, ce qui rend la conduite moins sécuritaire. Après cinq ans d’usure, il est recommandé de faire vérifier annuellement leur état par un spécialiste.
À lire aussi : Pneus quatre-saisons homologués pour l’hiver : pourquoi est-ce un mauvais choix ?
En cette période d’achats de cadeaux, Protégez-Vous, en collaboration av...
Envie de profiter des plaisirs de l’hiver sans ouvrir votre portefeuille...
La garantie de ces véhicules sera désormais de 10 ans/kilométrage illimi...
Avant de souscrire une assurance voyage, prenez le temps de bien évaluer...
L'envoi de commentaires est un privilège réservé à nos abonnés.
Déjà abonné? Connectez-vous
Il n'y a pas de commentaires, soyez le premier à commenter.