Autrefois symbole de progrès technologique et d’innovation, Tesla voit son image de marque traverser une zone de turbulence. Les prises de position controversées du PDG de l’entreprise, Elon Musk, provoquent des tensions si bien que plusieurs propriétaires de Tesla sont désormais mal à l’aise de conduire leur véhicule.
Cet inconfort, qui prend de l’ampleur jour après jour, m’a amenée à réfléchir aux véhicules dont la réputation va au-delà du véhicule lui-même. Histoire d’ajouter un peu de légèreté au climat politique actuel, j’ai recensé quelques autos dont le malaise occasionné par l’image de marque a fait entrer le nom du véhicule dans la culture populaire québécoise… pour les mauvaises raisons !
Le Cybertruck
C’est « le » véhicule dont tout le monde parle en ce moment. Si le camion électrique de Tesla compte de nombreux admirateurs, il est aussi devenu l’objet de moqueries. Sur le Web, les photomontages parodiques se multiplient (coucou, bonjour, allô), ainsi que les vidéos où des gens ne font que manifester leur haine contre les Cybertruck qu’ils croisent. Au Québec, cette vidéo où le Cybertruck est pris dans la neige a fait rigoler une foule de détracteurs du camion cet hiver. Le mouvement mondial anti-Tesla n’est pas là pour embellir l’aura du véhicule, tout comme les nombreux rappels dont il a fait l’objet. Photo: RinatSh/Shutterstock.com
La Corvette
« Grosse Corvette, petite quéquette ». Eh oui, je ne pouvais pas écrire sur le sujet sans parler de cette expression bien connue des Québécois, et surtout utilisée dans les années 1990. À l’époque, on pouvait difficilement entendre ce nom de modèle sans penser quelques secondes à cette fameuse expression. À cet égard, sachez que l’étude britannique intitulée Small Penises and Fast Cars affirme avoir établi un lien psychologique entre les voitures rapides et… vous savez quoi. Photo: Artistic Operations/Shutterstock.com
La Chevette
Chevette, c’est le nom qu’on utilise parfois lorsqu’on veut, à la blague, faire allusion à une automobile bas de gamme. Bien que sa fabrication ait cessé après l’année modèle 1987, on se sert encore à l’occasion de ce nom pour désigner un véhicule pas cher, inconfortable ou sans puissance. Photo: dave_7/Flickr
Les Lada
En raison de sa mauvaise réputation et de ses fréquents problèmes mécaniques, cette marque emblématique de l’ère soviétique a été au centre de nombreuses blagues à l’époque où elle était commercialisée ici, dans les années 1980. À l’instar de la Chevette, les voitures Lada sont devenues un symbole des autos peu sophistiquées dont on aimait se moquer. Pour ma part, la marque Lada me fait toujours penser à la fameuse blague « Pourquoi y a-t-il du chauffage sur la vitre arrière de la Lada ? Pour ne pas se geler les mains quand on la pousse ! » ou encore « Comment doubler le prix d’une Lada ? En faisant le plein ! ». Photo: Aleksandr Kondratov/Shutterstock.com
Les Hummer
Symboles par excellence de la démesure pour les uns, fantastiques véhicules hors route pour les autres, on peut dire que les mastodontes de marque Hummer polarisent l’attention. Particulièrement énergivores, ces énormes véhicules ont maintes fois été ridiculisés, particulièrement le modèle H2. Icône de la surconsommation d’essence (bien que le constructeur ait développé des modèles électriques), la marque Hummer est souvent associée au stéréotype du conducteur arrogant ou égocentrique qui privilégie son confort personnel au détriment de l’environnement. Photo: Artistic Operations/Shutterstock.com
Le Suburban
Mention spéciale pour le Suburban de Chevrolet. Ce gigantesque VUS ne fait pas vraiment l’objet de moqueries, mais selon moi, à moins d’être président des États-Unis, il est plutôt gênant de se déplacer au quotidien dans ce véhicule qui ressemble davantage à un autobus qu’à un véhicule personnel… Photo: chevrolet.ca
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