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Des précautions à prendre avec votre poêle ou votre foyer

Par Protégez-Vous
Des précautions à prendre avec votre poêle ou votre foyer brizmaker/Shutterstock.com

Avant de craquer l’allumette et de relaxer, assurez-vous de l’état de votre poêle ou foyer. Voici ce que vous devez faire – et savoir !

Lisez le guide d’utilisation de votre appareil au moins une fois au complet pour connaître son fonctionnement et les consignes de sécurité relatives à son utilisation.

Rappelons que le ramonage périodique de la cheminée n’est pas à négliger et qu’il devrait être effectué au moins une fois par année et peut-être plus selon votre utilisation. Il est également recommandé de brûler du bois dur et sec afin de favoriser une combustion propre. L’accumulation de créosote dans la cheminée est susceptible de s’enflammer et constitue un risque réel de feu de cheminée. Selon le ministère de la Sécurité publique, les feux de cheminée représentent près de 20 % des interventions des pompiers en milieu résidentiel au Québec.

Procédez à une vérification sommaire à chaque utilisation du poêle ou du foyer. Jetez un œil à l’état des pierres réfractaires, des parois, et du joint d’étanchéité autour de la porte. Vérifiez aussi l’état de la vitre, etc.

Si votre appareil vous permet de voir à l’intérieur de la cheminée, il est aussi judicieux d’y jeter un coup d’œil afin de vous assurer qu’elle n’est pas obstruée.

N’hésitez pas à utiliser une lampe de poche (celle d’un cellulaire, par exemple) pour mieux voir.

Inutile de préciser que l’appareil doit avoir cessé de fonctionner et être froid au toucher pour que vous fassiez ce type de manœuvres !

Poêles ou foyers au bois

Nettoyez les grilles de ventilation, s’il y a lieu, à l’aide d’un aspirateur. Vérifiez, selon le type d’appareil, l’état des briques réfractaires, des déflecteurs ou des tubes d’air. Une ou deux fois par année, selon la fréquence d’utilisation du poêle ou du foyer, nettoyez ou remplacez le catalyseur, s’il en a un.

N’aspirez jamais les cendres avec un aspirateur. Ne les mettez pas non plus dans une poubelle faite de matériaux combustibles. Disposez-en dans un contenant métallique fermé que vous placerez à l’extérieur de la maison, loin des murs, pendant quelques jours (une vieille conserve ou un sceau en métal fera parfaitement l’affaire) en attendant d’en disposer de manière sécuritaire (voir Truc 59).

Vérifiez régulièrement l’étanchéité de la porte. Assurez-vous que le cordon y est toujours bien fixé et que la ou les portes ferment adéquatement. Des colles spéciales existent pour les recoller. Informez-vous auprès d’experts.

Faites ramoner la cheminée au moins une fois par année, idéalement avant la saison de chauffe. Confiez cette tâche à un professionnel : les ramoneurs disposent du matériel adéquat pour effectuer le travail en hauteur et en toute sécurité en plus de posséder les connaissances techniques au bon fonctionnement du système. La personne qui effectue un ramonage doit aussi s’assurer que l’installation est dans un état de fonctionnement sécuritaire. De plus, certaines configurations peuvent nécessiter un démontage partiel de la cheminée pour en permettre un nettoyage complet.

Assurez-vous que votre ramoneur inspecte, entre autres, les éléments suivants :

  • le chapeau ou le couronnement de la cheminée ;
  • le calfeutrage des solins ;
  • l’intérieur de son conduit d’acier inox ou de ses boisseaux ;
  • les supports et les raccords.

Poêles à granules

Nettoyez les ventilateurs et les tubes d’échange de chaleur à l’aide d’un aspirateur. Vérifiez visuellement si tout semble être à sa place et en bon état. Lubrifiez les éléments mécaniques en suivant les recommandations du guide d’utilisation de l’appareil.

Foyer au gaz (naturel ou propane)

Si vous n’utilisez pas l’appareil régulièrement, fermez sa veilleuse (aussi appelée pilote) et retirez les piles de la télécommande et de l’adaptateur, s’il y a lieu (cela évitera qu’elles coulent).

Les cheminées des appareils au gaz doivent aussi être nettoyées. Moins souvent que celles des appareils au bois, mais une vérification annuelle est recommandée, idéalement avant le début de la saison de chauffe. La combustion du gaz naturel est beaucoup plus propre que celle du chauffage au bois, on ramone les cheminées au gaz surtout pour en retirer la poussière et les petits débris et pour s’assurer qu’elles ne sont pas obstruées par un nid d’oiseau, par exemple.

Finalement, faites entretenir votre appareil au moins une fois par année par un technicien qualifié. Demandez des recommandations à vos voisins, à des collègues ou à votre famille si vous n’en connaissez pas.

Voici des gestes qu’il devrait poser sur l’appareil :

• nettoyer le brûleur, le pilote et l’échangeur ;
• vérifier les éléments de sécurité ;
• vérifier les joints des conduits à gaz ;
• vérifier le niveau de pression de gaz propane, s’il y a lieu.

L’entretien d’un appareil permet d’augmenter son rendement, de réduire sa consommation et de prolonger sa vie utile.

Avez-vous dit créosote ?

La combustion incomplète du bois laisse des traces de suie et de goudron, d’où la formation de créosote (huile formée par la condensation de gouttelettes de goudron qui se colle sur les parois). Le Code national de prévention des incendies du Canada précise qu’une accumulation de plus de 3 mm (⅛ po) de créosote ou de particules de suie sur les parois d’une cheminée représente un risque d’incendie. Le ramonage permet donc de retirer la créosote, qui est hautement inflammable. La combustion de la créosote sur les parois de la cheminée peut dégager suffisamment de chaleur pour endommager la cheminée de façon permanente et constitue du même coup un risque d’incendie, voilà pourquoi on doit veiller à bien ramoner sa cheminée. (Source : CAA-Québec)

Cet article est tiré du guide « 100 Trucs Entretien de la maison - intérieur », réalisé en partenariat avec l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

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