Même si la saison des déménagements et des rénovations ne s’annonce pas comme les autres, COVID-19 oblige, elle amène forcément son lot de surprises. Les mauvaises côtoient toujours les bonnes, et les cinéastes s’en inspirent pour les apprêter à tous les genres, de la comédie à l’horreur en passant par la romance. Le tout entre deux coups de pinceau, ou un plafond qui s’effondre!
Under the Tuscan Sun (V.F. : Sous le soleil de Toscane), d’Audrey Wells (États-Unis, 2003)
Plusieurs paieraient cher pour rénover de fond en comble une villa au cœur de la Toscane, même au bord de la ruine (antique). C’est le rêve éveillé, et parfois le cauchemar, de Diane Lane, actrice sur qui le temps ne semble avoir aucune emprise, dans cette adaptation du récit autobiographique de l’écrivaine Frances Meyes, Américaine partie se réfugier en Italie après une séparation douloureuse. L’héroïne, qui ne sait pas tenir un marteau, va en apprendre beaucoup, dont sur la manière de reconstruire son ego blessé.
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The Kings of Summer (V.F. : Les Rois de l’été), de Jordan Vogt-Robert (États-Unis, 2013)
Encore un autre film d’ados? S’ils étaient tous comme celui-là, j’en prendrais un tous les jours! Quand trois garçons décident de s’affranchir de leur famille étouffante en construisant une cabane au fond des bois avec des matériaux trouvés, et volés, tout devient alors possible. Le monde qu’ils tentent fuir finit par les rattraper, mais le temps d’une parenthèse bucolique et enchantée, ils découvrent bien plus que les rudiments de la menuiserie. Mention spéciale à Nick Offerman (Parks and Recreation) et Megan Mullaly (Will & Grace) en parents dépassés par la situation.
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The Money Pit (V.F. : La Foire aux malheurs), de Richard Benjamin (États-Unis, 1986)
Tout ce que vous redoutez au moment d’entreprendre d’importantes rénovations dans une maison que vous venez à peine d’acquérir survient dans cette comédie survoltée, plus près du film catastrophe que du drame conjugal. Mais il en faut de l’amour, et de la patience, pour que le couple formé de Shelley Long et Tom Hanks (dont la carrière s’apprêtait à décoller vers les plus hauts sommets) survive à la montage de débris qu’un simple coup de marteau peut provoquer. De quoi vous décourager de tout achat impulsif, surtout dans le domaine immobilier.
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Un peu, beaucoup, aveuglément, de Clovis Cornillac (France, 2015)
Dès que vous mettez le pied dans votre nouveau logement, la question vous hante, immanquablement : mes voisins seront-ils bruyants? À ce sujet, les histoires d’horreur sont nombreuses, mais qu’en est-il des histoires d’amour? Pour la première fois derrière et devant la caméra, l’acteur Clovis Cornillac (Les Chatouilles, Astérix aux Jeux olympiques) croit qu’un tel miracle est possible, déguisé en misanthrope avec pour voisine une pianiste d’une timidité maladive. Ils prendront du temps avant de se voir, non sans cultiver une certaine ambiguïté sur leurs sentiments. Mais c’est fou tout ce qui peut traverser un mur…
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The Conjuring (V.F. : La Conjuration), de James Wan. (États-Unis, 2013)
Experts en sinistres paranormaux, Ed (Patrick Wilson) et Lorraine Warren (Vera Farmiga) ont longtemps prêté main-forte à des propriétaires de maisons aux fondations maléfiques. Leurs aventures ont largement inspiré le cinéma (la plus célèbre : The Amityville Horror), mais rien ne bat cette escapade au milieu de cette famille nombreuse, et sans histoire, du Rhode Island. Elle a amèrement regretté sa nouvelle acquisition, mais le spectateur, lui, en redemande devant tant de virtuosité. Et comme l’action se déroule en 1971, même les vêtements font peur à voir.
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