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Mon enfant a-t-il besoin de manger autant de collations?

Par Mathieu Ste-Marie
Mon enfant a-t-il besoin de manger autant de collations? 279photo Studio/Shutterstock.com

QUESTION À UN EXPERT – Un journaliste répond, en compagnie d’experts, à vos questions sur la santé, l’alimentation ou le mieux-être.

Une collation le matin, une l’après-midi, puis une autre au retour de l’école : les enfants mangent plusieurs gouters par jour… et avec raison.

« Ils possèdent un petit estomac et doivent donc manger plus souvent que les adultes, qui consomment de plus gros repas. Au bout de deux à trois heures, les élèves vont avoir faim et auront besoin d’une collation », explique Lucie Laurin, diététiste-nutritionniste et chargée de projets à l’Association québécoise de la garde scolaire.

Idéalement, l’horaire de l’école doit être défini de manière à ce que la plupart des élèves aient suffisamment faim pour le prochain repas. Par exemple, il pourrait se constituer d’une collation à 10 h, d’un diner à 12 h et d’une deuxième collation à 14 h.

Si une école opte pour un horaire, elle ne devrait jamais y déroger. « Une heure préétablie de collation offre une meilleure structure à l’enfant, ce qui l’aide à mieux gérer son appétit », observe Lucie Laurin.

Toutefois, l’école devrait faire preuve de souplesse et laisser un élève qui a faim manger sa collation, même en dehors des heures prévues à cet effet. D’autant plus que la faim affecte la concentration, qui est essentielle à l’apprentissage en classe.

Il ne suffit cependant pas de manger une collation; il faut également qu’elle soit nutritive. La diététiste-nutritionniste privilégie les fruits, les légumes et les produits laitiers (fromage, yogourt nature), car les enfants n’en consomment généralement pas assez et qu’ils ne causent pas de caries.

Ce qui importe, c’est de varier les gouters et de ne pas faire preuve de rigidité quant aux choix des aliments, notamment en y intégrant une barre tendre ou un muffin maison. « C’est déjà assez compliqué pour les parents de préparer les boites à lunch et de penser aux collations. Il faut qu’il y ait une certaine souplesse », conclut Lucie Laurin.

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