Moniteur de camp, ma première job d’été
Les moniteurs et monitrices sont essentiels au fonctionnement des camps de jour pour accueillir les milliers d’enfants chaque été. Ces emplois saisonniers sont aussi une excellente porte d’entrée dans le monde professionnel.
Pour bien des jeunes, travailler dans un camp d'été est leur vraie première « job ». Les camps du Québec sont en pleine période de recrutement : sur le site Internet de l’ACQ, dans la rubrique Emplois en camp, vous trouverez de très nombreuses offres pour des postes de moniteur, d’aide-moniteur, mais également d’aide administrative ou de sauveteur.
Mais dépêchez-vous de postuler car les les postes vont partir rapidement. « Le recrutement demeure un défi, c'est un secteur au salaire minimum, avec une exigence de tâche assez élevée », dit Éric Beauchemin, directeur général de l'ACQ.
N’hésitez pas à contacter le camp de votre municipalité, pour leur proposer directement votre candidature. Vous pouvez aussi laisser votre CV sur le site de l'ACQ: les directeurs des camps ont accès à la banque de candidature.
Un des enjeux de l’organisation d’un camp de jour, c’est l’accès à des locaux. « On doit s’adapter aux espaces qui seront mis à notre disposition par les centres de services scolaires », explique Éric Beauchemin. Selon l’emplacement et la taille du local, l’accueil des enfants pourra varier. « Les camps de jours sont tributaires de ces locaux et, parfois, les décisions sont prises sur le tard », déplore M. Beauchemin. Il se peut donc que des camps recherchent des moniteurs même en dernière minute.
Pas de formation obligatoire
Les emplois de moniteur de camp de jour n’exigent en général pas de formation spécifique, même si certaines qualités sont requises, comme la facilité à travailler avec des enfants ou le sens des responsabilités. La plupart des camps offrent une formation de base aux nouvelles recrues pour leur enseigner les rudiments du métier.
Certains recourent au Programme aspirant-moniteur (PAM). Il s’agit d’une formation de 200 heures réparties sur 4 semaines, dont un stage de 50 heures réalisé au sein d’un des 20 camps affiliés. Le PAM s’adresse aux adolescents de 15 à 17 ans. L’apprenti moniteur y découvre, entre autres, comment faire l’animation avec des enfants de tous âges, choisir des activités adaptées et communiquer avec les jeunes. De plus, il apprendra les techniques de premiers soins essentielles pour ce type d’emploi.
Il existe aussi le diplôme d’aptitude aux fonctions d’animateur (DAFA) qui, lui, comprend 33 heures de cours théoriques et 35 heures de stage pratique. Le DAFA vise à assurer la sécurité et la qualité de l’animation de groupes de jeunes de 5 à 17 ans. Le tarif dépend de chaque formation.
Aide-moniteur dès 13 ans
La Loi 19 adoptée au Québec en 2023 interdit le travail des jeunes de moins de 14 ans, mais cette loi ne s’applique pas aux aides-moniteurs qui peuvent donc animer dans un camp cet été, mais seulement dans un camp de jour.
« Du côté des camps de vacances avec hébergement, qui sont presque tous inspectés par l’ACQ, les moniteurs doivent minimalement avoir terminé leur cinquième secondaire et donc être âgés de 16 ans et plus », mentionne le directeur général de l’ACQ.
Quel que soit l’âge, plusieurs qualités, outre celles déjà évoquées précédemment, sont recherchées pour être moniteur de camp ou aide-moniteur : faire preuve de patience, avoir une bonne écoute, savoir se débrouiller et témoigner d’une belle autonomie. Si vous êtes créatif et avez l’esprit d’équipe, tentez l’expérience !
Des antécédents judiciaires vérifiés
La vérification des antécédents judiciaires est devenue obligatoire pour tous les employés, même ceux âgés de moins de 18 ans, qui travaillent en position d’autorité avec une clientèle vulnérable, indique le site de l'ACQ.
Cependant, les antécédents judiciaires d’un employé mineur ne peuvent être vérifiés que dans certaines situations, par exemple lorsque l’employeur est une municipalité: « Des dispositions de la loi fédérale sur les mineurs empêchent que la règlementation adoptée au Québec (le projet de loi 45) ne s'applique dans des camps privés ou des OBNL, indique Valérie Desrosiers, coordonnatrice aux communications et aux relations publiques de l'ACQ.
Cependant, lorsque le camp est géré par un OBNL ou une entreprise privée qui anime le camp à la suite d'un contrat formel avec la municipalité, le corps policier ou une firme spécialisée pourrait potentiellement effectuer ces vérifications. Si vous avez un doute, vérifiez auprès de l'ACQ.
Pour refuser d’embaucher un jeune ou le congédier, l’employeur ne doit toutefois pas se baser sur des rumeurs et des accusations qui ont été abandonnées, ou sur des condamnations pour lesquelles l’employé bénéficie d’un pardon.
À lire aussi : Bien choisir un camp de jour
Version modifiée le 16 avril 2025.

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