Passionné par les sports mécaniques, et en particulier par la Formule 1, je n’ai jamais manqué un Grand Prix du Canada depuis mon arrivée à Montréal en 2013. Le Circuit Gilles-Villeneuve fait d’ailleurs partie des premiers endroits que j’ai visités la première fois que j’ai mis les pieds à Montréal.
Un superbe circuit, étroit, difficile et qui pardonne rarement les erreurs de pilotage. C’est aussi grâce à cela qu’il y a souvent beaucoup d’action en piste, bien que l’édition 2018 me fasse un peu mentir… la course de Formule 1 n’ayant pas été riche en dépassements et en surprises cette année.
Le Grand Prix est déjà passé, mais je vous donne tout de même mes conseils si jamais vous souhaitez assister aux courses sans dépenser trop.
Pour 2018, le prix des billets en tribune variait entre 200 et 575 $ (taxes incluses) pour les trois jours. Un tarif que je juge trop élevé malgré ma passion dévorante pour la Formule 1.
J’opte donc chaque année pour le billet «admission générale», vendu 150 $ pour les 3 jours, qui permet d’entrer dans l’enceinte du circuit et de se placer à certains endroits pour regarder la course. Et à Montréal, il y a un emplacement où on voit l’action presque aussi bien qu’en tribune.
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Pour bien voir, il faut se lever tôt
Mais pour bien voir la course sans payer trop cher, il faut être prêt à faire quelques concessions. La première c’est de se lever tôt. Je suis arrivé devant les portes du circuit à 6h30 du matin, une heure avant l’ouverture officielle…et il y avait déjà une bonne cinquantaine de personnes devant moi!
Certains n’ont qu’un petit sac à dos et une casquette, d’autres sont venus en famille ou entre amis avec une énorme glacière. Pour ma part j’opte pour une solution intermédiaire. Un petit tabouret pliant (moins lourd et encombrant que des chaises de camping) et un sac à dos.
Après une heure d’attente, les portes s’ouvrent enfin, et pour être certain de bien voir la course, il ne faut pas hésiter à presser le pas! Le meilleur endroit est une sorte de balcon en béton qui se trouve à l’épingle à côté de la tribune 24. La vue est bien dégagée et permet de voir les voitures pendant longtemps. Et l’épingle du circuit est un endroit prisé des pilotes pour dépasser, il y a donc beaucoup d’action à cet endroit.
Malgré mon arrivée matinale et mon pas décidé, il y a déjà une bonne vingtaine de personnes à cet endroit. Mais je trouve une bonne place où je peux bien voir la piste.
Apportez votre déjeuner et votre dîner
Assis et prêt à assister aux épreuves, il est maintenant 7h45. La première course de soutien est à 9h15, ce qui me laisse le temps de manger mon déjeuner et de discuter avec mes voisins, un couple venu du Mexique et un touriste italien tous très sympathiques. Nous parlons de Gilles et Jacques Villeneuve, de la course, du circuit, des endroits à visiter à Montréal, le temps passe donc très vite, à tel point qu’il est déjà l’heure des courses de soutien.
La Formule 1600, le Challenge Porsche GT3, le Challenge Ferrari, la parade des pilotes s’enchaînent et il est déjà l’heure du dîner. Comme pour le déjeuner, j’ai apporté ce qu’il faut pour éviter de manger un mauvais hot-dog payé trop cher.
J’ai aussi pris de l’eau, de la crème solaire, du gel hydroalcoolique une casquette et du papier essuie-tout juste au cas… Et même si les Formule 1 actuelles sont beaucoup moins bruyantes qu’avant, je vous recommande tout de même des bouchons d’oreille.
À l’heure des comptes
Si je fais le compte des dépenses réalisées pour la fin de la semaine, j’ai payé mes billets 134 $ au lieu de 150 grâce au rabais de ma carte Accès Montréal, et dépensé 15 $ pour la nourriture que j’ai achetée à l’épicerie. Soit un total de 149 $ pour assister au Grand Prix.
Dans une tribune à l’épingle du circuit, j’aurais pu me lever plus tard et j’aurais un peu mieux vu les autos, mais cela m’aurait coûté plus de 400 $ pour la fin de semaine. Une différence de prix trop importante à mes yeux.
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