Comme beaucoup de gens dans mon entourage, je réponds à la définition de la « génération sandwich ». Nous avons eu nos enfants bien plus tard que ceux qui nous ont précédés, et nos parents vieillissants commencent à requérir de l’aide et des soins. Résultat : nous nous retrouvons coincés entre les besoins souvent difficiles à concilier de nos jeunes et de nos parents.
Je vois plusieurs femmes dans ma tranche d’âge batailler pour réussir à s’occuper à la fois de leurs ados et d’un père ou d’une mère — parfois les deux — aux prises avec de graves problèmes de santé. Cancer, maladie d’Alzheimer, invalidité à la suite d’un ACV… la liste est longue.
Au bout du compte, certaines doivent se résoudre à manquer des jours de travail, opter pour du temps partiel ou même à prendre un congé sans solde pour faire face à ces obligations multiples. Tout ceci a un coût.
Les femmes touchées de plein fouet
Une étude menée par UBS a d’ailleurs démontré qu’une femme qui met sa carrière sur pause pendant six mois ou plus pour prendre soin d’un parent malade, par exemple, en subira les conséquences à la retraite. Elle aura accumulé 43 % moins de richesse à ses 85 ans, comparativement à une personne qui n’aurait pas cessé de travailler.
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