REER : voir au-delà du remboursement d’impôt
Emmanuelle Gril | 14 février 2024, 15h35
Investir dans vos REER vaut la peine, même si vous avez de faibles revenus.
Premier cas. Jean gagne 60 000 $ par année, et Jeanne, 40 000 $. Ils ont deux enfants de moins de six ans. Si le couple versait un total de 3 000 $ dans ses REER, il paierait 22 938 $ en impôt et cotisations au lieu de 24 021 $, donc 1 083 $ de moins que s’il n’avait rien versé dans ses REER. Qui plus est, cela permettrait à Jeanne et à Jean de bonifier de 291 $ les mesures sociofiscales auxquelles ils ont droit (allocation familiale canadienne et allocation famille Québec).
Deuxième cas. Jeanne est la mère monoparentale de deux enfants de moins de six ans. Elle gagne un revenu de 65 000 $ par année. En versant 3 500 $ dans son REER, elle paierait 14 361 $ en impôt et cotisations au lieu de 15 625 $. Ses mesures sociofiscales seraient bonifiées de 788 $ (allocation familiale canadienne, allocation famille Québec, crédit de TPS, bon d’études canadien, subvention canadienne pour l’épargne-études et incitatif québécois à l’épargne-études).
Le coût réel de sa cotisation REER serait donc de 1 449 $, soit une économie réelle totale de 58,6 %.
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Ce texte est une version actualisée d'une version antérieure publiée le 6 février 2023.