Attention

Votre navigateur n'est plus à jour et il se peut que notre site ne s'affiche pas correctement sur celui-ci.

Pour une meilleure expérience web, nous vous invitons à mettre à jour votre navigateur.

Vitamine E

Pixel-Shot/Shutterstock.com
Pixel-Shot/Shutterstock.com

Description

La principale fonction de la vitamine E est d’agir comme antioxydant pour protéger les cellules du corps humain. Celles-ci utilisent également la vitamine E pour communiquer entre elles et pour mener à bien plusieurs processus essentiels à leur fonctionnement. La vitamine E est impliquée dans la production des globules rouges et elle dilate les vaisseaux sanguins, ce qui empêcherait la formation de caillots dans les artères. Elle renforce aussi le système immunitaire.

Sources alimentaires

On estime que 90 % des Américains consomment moins que la quantité moyenne nécessaire chaque jour, c’est-à-dire moins de 12 mg d’a-tocophérol. Les aliments gras comme les amandes, les noisettes, les arachides, les graines (tournesol), les huiles végétales (olive, tournesol, carthame, germe de blé) et, dans une moindre mesure, les légumes à feuilles vertes (épinards, chou vert, bette à carde), les avocats, les asperges et le brocoli sont de bonnes sources de vitamine E. Certains aliments sont enrichis en vitamine E, comme les céréales à déjeuner, les jus de fruits et la margarine.

L’apport nutritionnel recommandé (ANR) en vitamine E pour les enfants de 14 ans et plus, y compris pour les femmes enceintes, est de 15 mg/jour d’alpha-tocophérol, ce qui équivaut à 22 UI (unités internationales) de vitamine E de source naturelle par jour ou à 33 UI de source synthétique. L’ANR en vitamine E pour les femmes qui allaitent est de 28 UI de source naturelle ou de 42 UI de source synthétique. Pour les adultes, l'apport maximal tolérable en vitamine E est de 1000 mg/jour, et ce, quelle que soit la forme des suppléments. L’ANR est l’apport quotidien moyen qui permet de combler les besoins de la presque totalité des sujets en bonne santé d’un groupe d’âge.

 

Pour les enfants de moins de 14 ans, l’apport nutritionnel recommandé (ANR) en d-a-tocophérol, la forme naturelle de la vitamine E, est de :
- 6 mg (9 UI) d’un an à 3 ans,
- 7 mg (10,5 UI) de 4 à 8 ans
- 11 mg (16,5 UI) de 9 à 13 ans.

Pour les 0 à 6 mois et de 7 à 12 mois, on parle plutôt d’apport suffisant (AS) qui repose sur les apports moyens observés chez les bébés nord-américains en bonne santé. Ils sont respectivement de 4 mg (6 UI) et 5 mg (7,5 UI).

Formes courantes

  • Autre
  • Comprimé
  • Gélule
  • Liquide

Indications

1

Selon des études populationnelles, manger des aliments riches en vitamine E et autres antioxydants aiderait à prévenir les maladies du cœur et le cancer.

7

Cependant, les études sur les suppléments n’arrivent pas à ces résultats. L’American Heart Association conclut d’ailleurs que les données scientifiques ne sont pas suffisantes pour recommander la prise de vitamine E pour prévenir les maladies du cœur.

3

Certains chercheurs croient que les suppléments pourraient être utiles pour certains groupes en particulier, comme les personnes souffrant de diabète de type 2. Par exemple, la vitamine E pourrait être utile dans le traitement de la maladie du foie gras résultant de cette maladie.

3

Certaines études suggèrent que la vitamine E sous forme d’a-tocophérol pourrait ralentir le déclin cognitif. D’autres études n’arrivent toutefois pas au même résultat. D’ailleurs, rien ne semble indiquer que la vitamine E pourrait prévenir la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou la sclérose latérale amyotrophique.

3

Les suppléments de vitamine E, de vitamine C et de bêta-carotène pourraient protéger contre la dégénérescence maculaire.

1

Selon les résultats d’essais contrôlés randomisés, la vitamine E ne permet pas de prévenir les cataractes.

3

Chez les personnes âgées, les suppléments de vitamine E pourraient améliorer la fonction immunitaire.

6

Une étude a aussi conclu que la vitamine E pourrait soulager les douleurs causées par l’arthrite rhumatoïde (AR) lorsqu’elle est employée avec les médicaments utilisés traditionnellement pour traiter cette maladie. Mais les données ne sont pas suffisantes pour recommander la vitamine E pour les patients atteints de l’AR.

3

Enfin, quelques études indiquent que les suppléments de vitamine E pourraient soulager les douleurs menstruelles et réduire les symptômes du syndrome prémenstruel comme l’anxiété, la dépression et les fringales.

Mises en garde

Attention. L’apport maximal tolérable (AMT) pour un adulte est de 1 500 UI/jour ou 1 000 mg/jour.

Des taux sanguins élevés de vitamine E pourraient augmenter le risque de malformations congénitales, mais davantage de recherche sera nécessaire pour le confirmer.

Effets indésirables

La vitamine E par voie orale ne réduit pas le risque de cancer de la prostate. Elle pourrait même augmenter ce risque dans certains cas. Une étude a montré que prendre 180 mg/jour (400 UI) pendant plusieurs années pourrait augmenter le risque de cancer de la prostate chez les hommes avec des niveaux élevés de sélénium, mais pas chez ceux dont les niveaux de sélénium sont faibles.

Interactions médicamenteuses

Les suppléments de vitamine E pourraient interagir avec les médicaments utilisés en chimiothérapie et en radiothérapie. Avant d’utiliser des suppléments de vitamine E, il est préférable d’en parler avec un oncologue.

Des doses très élevées de vitamine E pourraient interférer avec le processus de coagulation et augmenter le risque de saignements. Les effets de la vitamine E pourraient s’ajouter à ceux des plantes, suppléments et médicaments ayant une action anticoagulante ou antiplaquettaire (ail, Ginkgo biloba, ginseng, warfarine, héparine, aspirine). On suggère de ne pas dépasser 1 000 mg/jour.

La vitamine E prise avec d’autres antioxydants (vitamine C, sélénium, bêta-carotène) pourrait réduire l’effet protecteur pour le cœur de la combinaison statine-niacine.

La vitamine E peut interagir avec certains antidépresseurs, antipsychotiques et médicaments anticancéreux de même qu’avec certains médicaments pour traiter la haute pression, pour réduire le cholestérol, ou utilisés en chimiothérapie.

Renseignements additionnels

La vitamine E de source naturelle existe sous huit formes : a-, b-, g-, et d-tocophérol et a-, b-, g- et d-tocotriénol. Le corps préfère toutefois utiliser l’a-tocophérol, et seule cette forme peut renverser les symptômes d’une carence en vitamine E.

Les suppléments de vitamine E contiennent généralement de l’a-tocophérol. Les suppléments issus de sources naturelles renferment la forme RRR-a-tocophérol (souvent appelée d-a-tocophérol sur l’étiquette). Ils sont généralement mieux absorbés par le corps. Les formes synthétiques sont appelées all-rac-tocophérol ou dl-a-tocophérol. La forme RRR-a-tocophérol est la forme la plus active.

Certains suppléments consistent en un mélange de différentes formes de vitamine E, comme la g-tocophérol ou des combinaisons de tocophérols ou de tocotriénols. La quantité de a-tocophérol peut varier dans ces produits. Il y a aussi de la vitamine E dans les multivitamines.

À noter Le contenu de cette fiche est donné à titre informatif seulement et ne constitue en aucun cas un avis médical. Si vous avez des questions ou souffrez d’un problème de santé, consultez un professionnel de la santé. Révision scientifique : Phytothéra (Alain Cuerrier, Pierre Haddad et Eid Hoda)