Échinacée

L’échinacée (Echinacea angustifolia, E. pallida, E. purpurea) est une plante originaire de l’Amérique du Nord. Les Premières Nations l’employaient comme remède traditionnel, notamment pour traiter les infections et les plaies. La plante a aussi été utilisée pour soigner la scarlatine, la syphilis, la malaria et la diphtérie. Avec l’arrivée des antibiotiques, son usage a pratiquement disparu. Au cours des dernières années, l’échinacée a toutefois suscité un regain d’intérêt et est maintenant l’un des produits de santé naturels les plus vendus en Amérique du Nord.

La consommation d’échinacée pourrait entraîner une réaction chez les personnes allergiques aux plantes de la famille des composées (marguerite, aster, camomille, etc.).

L’échinacée devrait être consommée avec de la nourriture.

Contre-indications.

Les personnes atteintes de tuberculose, de leucémie, de diabète, de troubles des tissus conjonctifs, de sclérose en plaques, de VIH/sida, de maladies auto-immunes ou de maladies du foie ne devraient pas utiliser l’échinacée.

Les personnes qui souffrent d’une maladie systémique progressive comme la tuberculose, la collagénose, la sclérose en plaques, une maladie auto-immune ou VIH/sida devraient consulter un professionnel avant de prendre ce produit.

Une petite étude indique que l’échinacée peut augmenter le risque d’otites chez les tout-petits, alors que d'autres arrivent à des conclusions différentes. Ceux qui y sont susceptibles devraient donc être prudents avec ce produit.

On remarque des cas d'érythèmes (rougeurs) cutanés liés à la prise d'échinacée.

L’usage sécuritaire de l’échinacée chez les femmes enceintes et celles qui allaitent n’est pas établi hors de tout doute.

Rarement, légers troubles digestifs (nausées, maux d’estomac, vomissements, goût désagréable, diarrhée), sécheresse buccale, engourdissements et picotements de la langue, éruptions cutanées, étourdissements, insomnie.

Certains produits à base d’échinacée ont été associés à des réactions allergiques cutanées ou anaphylactiques.

Selon les données disponibles, le risque d’interactions entre les suppléments d’échinacée et des médicaments ou des produits de santé naturels serait faible.

L’échinacée pourrait diminuer l’efficacité des médicaments qui inhibent le système immunitaire (immunosuppresseurs). Les personnes qui prennent ces médicaments, par exemple pour recevoir une greffe, devraient s’abstenir d’en consommer.

L’échinacée pourrait prolonger l’effet de la caféine.

L’échinacée contient plusieurs substances qui pourraient expliquer ses effets thérapeutiques. On ne retrouve pas les mêmes substances dans les parties aériennes de la plante que dans ses racines. Bien que la combinaison des deux améliorerait l’efficacité du produit, les parties aériennes seraient les plus utiles.

Les produits du commerce renferment généralement une ou plusieurs des trois espèces d’échinacée ayant des vertus médicinales reconnues : E. purpurea (racines ou parties aériennes), E. pallida (racines) et E. angustifolia (racines). Les préparations vendues sur le marché sont donc très différentes les unes des autres, c’est pourquoi leur efficacité peut varier. La qualité des extraits d'échinacée repose aussi sur la qualité du processus de séchage qui affecte l'activité de la plante. Aussi, des études réalisées en laboratoire indiquent que les effets de l’échinacée sur les cellules du système immunitaire varieraient selon les bactéries qu’on peut retrouver sur la plante et le type de sol dans lequel elle a poussé.

Les suppléments d’échinacée peuvent être consommés sous forme d’extraits normalisés, en teinture, en comprimé, en capsule ou en onguent.