Le scandale de la grippe A
Des conflits d’intérêts importants à l’Organisation mondiale de la santé auraient mené à l’alerte pandémique de grippe A (H1N1). Un des plus grands scandales de l’histoire médicale ?
L’épidémiologiste allemand et ex-président de la sous-commission de la Santé du Conseil de l’Europe, le Dr Wolfgang Wodarg, réclame une enquête sur le rôle joué par les laboratoires pharmaceutiques dans la proclamation de la récente pandémie de grippe. Son constat est brutal : rien ne justifiait que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) donne l’alerte à un tel niveau.
« Tout ce qui importait et tout ce qui a conduit à la formidable campagne de panique à laquelle on a assisté, c’est qu’elle constituait une occasion en or pour les représentants des labos, qui savaient qu’ils toucheraient le gros lot en cas de proclamation de pandémie », confiait-il en janvier 2010 au quotidien français L’Humanité. Et avec le gros lot, ils gagnaient aussi l’immunité, c’est-à-dire l’exemption de faire l’objet de tout recours judiciaire si le vaccin s’avérait défectueux ou entraînait des effets secondaires graves.
En juillet 2009, le Dr Thomas Jefferson, épidémiologiste britannique respecté, critiquait sévèrement l’OMS dans une entrevue accordée à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel : « La décision de l’OMS est motivée par l’argent et relève d’une manipulation des faits qui vise à faire peur. N’est-il pas frappant que l’OMS ait allégé sa définition de pandémie peu avant l’éclosion de la grippe ? On a parfois l’impression que toute une industrie attend la survenue d’une pandémie », fait-il remarquer.
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